Autrement dit, on ne va pas tourner autour du pot : la police est raciste, si l’on a bien compris les propos de cette artiste engagée.
L’Histoire retiendra que cette décision de justice fut prise suite à la saisine d’associations de la « mouvance traditionnelle ». Des fidèles, de simples prêtres. Pas un évêque.
Ainsi, il n’y a pas eu de pénurie de masques.
Ce qui est notable, aujourd’hui, c’est la capacité du chef de l’État à tirer la couverture du livre d’Histoire à lui.
Aujourd’hui, dans cette guerre qui n’en est pas une, les troupes de choc ne croient plus au général en chef, qui n’en est peut-être pas un, d’ailleurs.
Interdit de rien faire ! Faut que ça bouge ! Et, bien sûr, c’est pour notre bien…
Ouvrons grand les magasins le dimanche. Au moins, ça occupera les catholiques qui ne peuvent pas aller à la messe.
Nous avions le très surréaliste « Ceci n’est pas une pipe », de René Magritte, le post-réaliste « Je ne suis pas un homme, monsieur » d’Arnaud Gauthier-Fawas. Nous avons désormais le « Ce n’est pas un raté », d’Olivier Véran.
Et puis, elle a la science pour elle, Anne Hidalgo. Autre chose que le café du commerce, fermé jusqu’à nouvel ordre.
Plus c’est gros, plus ça passe. Pour longtemps encore ?
Soit les gens sont trop bêtes pour comprendre le message. Soit on n’est pas capable de faire passer le message. Le débat est ouvert.
Toute la question, maintenant, est de savoir quand commence la fin du mois de mai ?
Au final, vous verrez, ce sera ni la faute à Rousseau ni celle à Voltaire, encore moins celle du gouvernement, s’il faut reconfiner.
Quoi de mieux qu’une école primaire pour faire de la pédagogie ?
Ainsi, jamais, depuis 1961, lorsque le général de Gaulle mit en application l’article 16 de la Constitution, après le putsch des généraux, notre pays n’a connu de telles restrictions de libertés…
Une racaille crache sur Zemmour dans la rue.
Rien n’interdit une tournée des grands ducs de 500 kilomètres, dans la limite des 100 kilomètres de chez soi…
Dans ce cher et vieux pays, le curé et le bistroquet feront sans doute partie de la dernière charrette à bénéficier de la levée d’écrou post-confinement.
C’est comme ça et c’est pas autrement. Mardi, Édouard Philippe présentera, tambour battant, à l’Assemblée nationale le plan du gouvernement pour le déconfinement. Il est
C’est officiel : on sait, désormais, qu’en France, ou tout du moins en Normandie, le pays des hommes du Nord, il existe des « quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan ».
On a bien dit qu’il n’y avait rien au-dessus des lois de la République, il est donc logique que la pratique religieuse soit considérée, au mieux, comme une activité sociale secondaire…
D’ailleurs, l’ordre règne. La preuve ? Il y a deux semaines, on avait franchi le demi-million de procès-verbaux pour non-respect du confinement.
Faut-il donc que la France s’habitue à vivre en préparant la guerre d’avant ?
Et le 21 avril, à 9 heures du matin, Marie-Antoinette quittait Vienne. Elle ne reverra jamais sa mère et sa patrie.
Figer la France, du jour au lendemain, dans une vaste assignation à résidence était à la portée de n’importe quel État disposant d’un Code pénal et de forces de police à tous – ou presque… – les coins de rue.
On l’aura compris, la gestion de l’après-crise, c’est aussi déblayer le terrain pour qu’Emmanuel Macron en sorte sans séquelles, avec ou sans masque.
Et maintenant, voici que le ministre de la Culture, confiné jusqu’alors dans un silence de bon aloi, entre en scène.
Alors, paraît-il, en ces temps de confinement, ça balance pas mal, comme chantait la regrettée France Gall.
Autrement dit, on ne va pas tourner autour du pot : la police est raciste, si l’on a bien compris les propos de cette artiste engagée.
L’Histoire retiendra que cette décision de justice fut prise suite à la saisine d’associations de la « mouvance traditionnelle ». Des fidèles, de simples prêtres. Pas un évêque.
Ainsi, il n’y a pas eu de pénurie de masques.
Ce qui est notable, aujourd’hui, c’est la capacité du chef de l’État à tirer la couverture du livre d’Histoire à lui.
Aujourd’hui, dans cette guerre qui n’en est pas une, les troupes de choc ne croient plus au général en chef, qui n’en est peut-être pas un, d’ailleurs.
Interdit de rien faire ! Faut que ça bouge ! Et, bien sûr, c’est pour notre bien…
Ouvrons grand les magasins le dimanche. Au moins, ça occupera les catholiques qui ne peuvent pas aller à la messe.
Nous avions le très surréaliste « Ceci n’est pas une pipe », de René Magritte, le post-réaliste « Je ne suis pas un homme, monsieur » d’Arnaud Gauthier-Fawas. Nous avons désormais le « Ce n’est pas un raté », d’Olivier Véran.
Et puis, elle a la science pour elle, Anne Hidalgo. Autre chose que le café du commerce, fermé jusqu’à nouvel ordre.
Plus c’est gros, plus ça passe. Pour longtemps encore ?
Soit les gens sont trop bêtes pour comprendre le message. Soit on n’est pas capable de faire passer le message. Le débat est ouvert.
Toute la question, maintenant, est de savoir quand commence la fin du mois de mai ?
Au final, vous verrez, ce sera ni la faute à Rousseau ni celle à Voltaire, encore moins celle du gouvernement, s’il faut reconfiner.
Quoi de mieux qu’une école primaire pour faire de la pédagogie ?
Ainsi, jamais, depuis 1961, lorsque le général de Gaulle mit en application l’article 16 de la Constitution, après le putsch des généraux, notre pays n’a connu de telles restrictions de libertés…
Une racaille crache sur Zemmour dans la rue.
Rien n’interdit une tournée des grands ducs de 500 kilomètres, dans la limite des 100 kilomètres de chez soi…
Dans ce cher et vieux pays, le curé et le bistroquet feront sans doute partie de la dernière charrette à bénéficier de la levée d’écrou post-confinement.
C’est comme ça et c’est pas autrement. Mardi, Édouard Philippe présentera, tambour battant, à l’Assemblée nationale le plan du gouvernement pour le déconfinement. Il est
C’est officiel : on sait, désormais, qu’en France, ou tout du moins en Normandie, le pays des hommes du Nord, il existe des « quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan ».
On a bien dit qu’il n’y avait rien au-dessus des lois de la République, il est donc logique que la pratique religieuse soit considérée, au mieux, comme une activité sociale secondaire…
D’ailleurs, l’ordre règne. La preuve ? Il y a deux semaines, on avait franchi le demi-million de procès-verbaux pour non-respect du confinement.
Faut-il donc que la France s’habitue à vivre en préparant la guerre d’avant ?
Et le 21 avril, à 9 heures du matin, Marie-Antoinette quittait Vienne. Elle ne reverra jamais sa mère et sa patrie.
Figer la France, du jour au lendemain, dans une vaste assignation à résidence était à la portée de n’importe quel État disposant d’un Code pénal et de forces de police à tous – ou presque… – les coins de rue.
On l’aura compris, la gestion de l’après-crise, c’est aussi déblayer le terrain pour qu’Emmanuel Macron en sorte sans séquelles, avec ou sans masque.
Et maintenant, voici que le ministre de la Culture, confiné jusqu’alors dans un silence de bon aloi, entre en scène.
Alors, paraît-il, en ces temps de confinement, ça balance pas mal, comme chantait la regrettée France Gall.
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