Marie d'Armagnac
Journaliste à BV, spécialiste de l'international, écrivain
Le troisième depuis… le lundi 3 janvier, qui avait été annoncé en catastrophe la veille de la rentrée à tous les parents et aux directeurs d’école, quand ces derniers ne l’avaient pas appris par voie de presse.
Cela signifie que l’Université a pris la mesure de la menace qui pèse sur la civilisation occidentale tout autant que de l’urgence de l’affronter.
Mais en se cantonnant, pour l’instant, aux plus de 50 ans, Mario Draghi se donne évidemment la possibilité d’élargir l’obligation à toutes les classes d’âge…
Logiquement, le rappeur a donc apporté son soutien à Valérie Pécresse aux dernières élections régionales, soutien renouvelé pour la présidentielle.
Belattar n’ira sans doute pas jusqu’à la candidature, mais cet ami d’Emmanuel Macron envoie ici un signal clair en direction des banlieues…
Si cette loi est adoptée, elle consacrera l’irruption définitive du sentimentalisme, du subjectif, du relatif dans la loi, mais aussi et surtout, dans l’identité française.
L’association Tribunes avait prévu d’inviter Marine Le Pen à tenir sa conférence de candidate. La direction de l’école vient de faire savoir que cette conférence était reportée, essentiellement pour des raisons d’ordre public…
Selon les déclarations du procureur de la République Éric Bouillard à l’AFP, l’enseignant a été mis en examen pour « incitation à la discrimination raciale ou religieuse ».
Comment mieux mettre les bâtons dans les roues de Valérie Pécresse, elle aussi européiste convaincue, que par cette apparence de conciliation ?
À nos yeux, la gestion de la crise migratoire en 2015 fut sans doute la tâche indélébile de ces 16 ans de pouvoir.
Durant tout son voyage, il n’a pas eu de mots assez durs contre l’Occident, et singulièrement l’Union européenne, accusée de détourner les yeux de la tragédie des camps de migrants
La solution n’est évidemment pas la suppression des frontières…
Imputer cette violence aux manifestants a fait, immanquablement, passer la Macronie pour le parti de l’ordre, propre à rassurer et fidéliser son électorat bourgeois.
Une zone ceinte de barrières sera dédiée à la restauration et soumise au passe, avec interdiction (encore une !) de manger en dehors de cette zone précise. Le masque sera obligatoire partout.
L’enjeu est clair, peser sur la présidentielle et imposer cette « parole libérée » dans les débats et dans les engagements des candidats.
Aujourd’hui, Victor Rouart veut, a minima, des explications.
Comment ne pas se souvenir des mots de Lionel Jospin, au micro d’Alain Finkielkraut sur France Culture, en septembre 2007 : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste…»
On a vu, sur les réseaux sociaux, circuler des images où les migrants africains et orientaux, à coups de bâton et de pierre, attaquent les soldats polonais et tentent de percer la clôture provisoire de barbelés aux cris de Allah Akbar.
La force principale d’Éric Ciotti, au sein de son parti, c’est qu’il parle cash et se revendique de droite quand ses confrères de « sa famille politique » se complaisent dans le politiquement correct, le centrisme idéologique.
Il est, bien sûr, frappant de voir avec quelle aisance la présidente de la Commission européenne évolue dans un monde qui est le sien.
Tout au long de son quinquennat, Emmanuel Macron n’a eu de cesse de souffler le chaud et le froid, flattant et dénigrant tour à tour les forces de l’ordre.
La recomposition politique en cours au sein de la droite italienne aura des répercussions dans toute l’Europe : qui, de Giorgetti ou de Salvini, aura l’intuition la plus fine, la plus perspicace de ce qui se joue dans l’Europe post-Covid ?
Le 29 octobre dernier, une cérémonie d’hommage a eu lieu à la basilique de Nice, en présence des familles des victimes. Auront-elles droit à un procès, à une décision de justice qui est l’unique réparation à laquelle elles veulent prétendre ?
La séquence avec Rachida Boukris, une musulmane qui revendique de porter le voile islamique « par choix » depuis quelques mois, a été très critiquée
Jean-Louis Murat est séduit chez Zemmour par ce qu’il pratique lui-même depuis le début de sa carrière : le parler-vrai, le parler-cash, l’expression décomplexée d’une réalité souvent crue, que l’on nous présente toujours avec le filtre des lunettes roses…
Un texte haineux, incohérent et, pour tout dire, stupide et qui se termine par un appel à brûler « l’usine à fachos ».
Il est vrai que la journaliste est reconnue pour sa pugnacité et sa capacité à forcer ses invités à adopter, souvent malgré eux, un langage de vérité ou, au moins, de sincérité et, ainsi, capter l’attention de l’auditeur.
Mais la vérité oblige à dire que Stéphanie Marteau ne prétend pas vraiment à la même objectivité envers le père du terroriste Samy Amimour.
Le troisième depuis… le lundi 3 janvier, qui avait été annoncé en catastrophe la veille de la rentrée à tous les parents et aux directeurs d’école, quand ces derniers ne l’avaient pas appris par voie de presse.
Cela signifie que l’Université a pris la mesure de la menace qui pèse sur la civilisation occidentale tout autant que de l’urgence de l’affronter.
Mais en se cantonnant, pour l’instant, aux plus de 50 ans, Mario Draghi se donne évidemment la possibilité d’élargir l’obligation à toutes les classes d’âge…
Logiquement, le rappeur a donc apporté son soutien à Valérie Pécresse aux dernières élections régionales, soutien renouvelé pour la présidentielle.
Belattar n’ira sans doute pas jusqu’à la candidature, mais cet ami d’Emmanuel Macron envoie ici un signal clair en direction des banlieues…
Si cette loi est adoptée, elle consacrera l’irruption définitive du sentimentalisme, du subjectif, du relatif dans la loi, mais aussi et surtout, dans l’identité française.
L’association Tribunes avait prévu d’inviter Marine Le Pen à tenir sa conférence de candidate. La direction de l’école vient de faire savoir que cette conférence était reportée, essentiellement pour des raisons d’ordre public…
Selon les déclarations du procureur de la République Éric Bouillard à l’AFP, l’enseignant a été mis en examen pour « incitation à la discrimination raciale ou religieuse ».
Comment mieux mettre les bâtons dans les roues de Valérie Pécresse, elle aussi européiste convaincue, que par cette apparence de conciliation ?
À nos yeux, la gestion de la crise migratoire en 2015 fut sans doute la tâche indélébile de ces 16 ans de pouvoir.
Durant tout son voyage, il n’a pas eu de mots assez durs contre l’Occident, et singulièrement l’Union européenne, accusée de détourner les yeux de la tragédie des camps de migrants
La solution n’est évidemment pas la suppression des frontières…
Imputer cette violence aux manifestants a fait, immanquablement, passer la Macronie pour le parti de l’ordre, propre à rassurer et fidéliser son électorat bourgeois.
Une zone ceinte de barrières sera dédiée à la restauration et soumise au passe, avec interdiction (encore une !) de manger en dehors de cette zone précise. Le masque sera obligatoire partout.
L’enjeu est clair, peser sur la présidentielle et imposer cette « parole libérée » dans les débats et dans les engagements des candidats.
Aujourd’hui, Victor Rouart veut, a minima, des explications.
Comment ne pas se souvenir des mots de Lionel Jospin, au micro d’Alain Finkielkraut sur France Culture, en septembre 2007 : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste…»
On a vu, sur les réseaux sociaux, circuler des images où les migrants africains et orientaux, à coups de bâton et de pierre, attaquent les soldats polonais et tentent de percer la clôture provisoire de barbelés aux cris de Allah Akbar.
La force principale d’Éric Ciotti, au sein de son parti, c’est qu’il parle cash et se revendique de droite quand ses confrères de « sa famille politique » se complaisent dans le politiquement correct, le centrisme idéologique.
Il est, bien sûr, frappant de voir avec quelle aisance la présidente de la Commission européenne évolue dans un monde qui est le sien.
Tout au long de son quinquennat, Emmanuel Macron n’a eu de cesse de souffler le chaud et le froid, flattant et dénigrant tour à tour les forces de l’ordre.
La recomposition politique en cours au sein de la droite italienne aura des répercussions dans toute l’Europe : qui, de Giorgetti ou de Salvini, aura l’intuition la plus fine, la plus perspicace de ce qui se joue dans l’Europe post-Covid ?
Le 29 octobre dernier, une cérémonie d’hommage a eu lieu à la basilique de Nice, en présence des familles des victimes. Auront-elles droit à un procès, à une décision de justice qui est l’unique réparation à laquelle elles veulent prétendre ?
La séquence avec Rachida Boukris, une musulmane qui revendique de porter le voile islamique « par choix » depuis quelques mois, a été très critiquée
Jean-Louis Murat est séduit chez Zemmour par ce qu’il pratique lui-même depuis le début de sa carrière : le parler-vrai, le parler-cash, l’expression décomplexée d’une réalité souvent crue, que l’on nous présente toujours avec le filtre des lunettes roses…
Un texte haineux, incohérent et, pour tout dire, stupide et qui se termine par un appel à brûler « l’usine à fachos ».
Il est vrai que la journaliste est reconnue pour sa pugnacité et sa capacité à forcer ses invités à adopter, souvent malgré eux, un langage de vérité ou, au moins, de sincérité et, ainsi, capter l’attention de l’auditeur.
Mais la vérité oblige à dire que Stéphanie Marteau ne prétend pas vraiment à la même objectivité envers le père du terroriste Samy Amimour.
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