Marie-Hélène Verdier
Agrégée de Lettres Classiques
Rira bien qui rira le dernier ? Le rire est devenu inefficace : une spirale infernale.
Il est facile de comprendre pourquoi la lutte contre la PMA pour toutes, partant de prémisses mauvaises, était perdue d’avance.
On l’a bien compris : l’essentiel était de promulguer cette loi avant les présidentielles.
Le Président est satisfait : il tient sa « promesse » ou son scalp.
Le monde de demain, promis par le Président Macron, est une bulle qui crève.
Ce serait l’honneur du Président que de retirer ce projet de loi.
Leçon de démocratie donnée à un Président venu faire sa tournée présidentielle à contretemps : on ne gouverne pas un pays sans ce pays.
En changeant la filiation de droit commun, on prie les enfants de s’adapter aux désirs des adultes.
C’était de la belle ouvrage, hier après-midi, à l’Assemblée, pour la troisième lecture de la loi bioéthique. Ils étaient là, débitant au micro, derrière leurs masques, leur leçon bioéthique pour les nuls.
Mon père est gay. Ma fille, lesbienne. Pourquoi ces photos de nos proches, illustrant ces phrases, sur les murs de nos villes ?
L’écran n’a pas détrôné l’écrit.
Là où il est passé maître, c’est dans la fabrique d’orphelins…
Une circulaire, émanant, cette fois, du ministre Jean-Michel Blanquer, proscrit le point médian de l’apprentissage de la langue.
M. Blanquer met-il vraiment tout en œuvre pour éviter la déconstruction de notre langue en imposant des méthodes éprouvées de lecture et d’écriture ainsi qu’un enseignement simple de la grammaire ?
Magnifique élan cathédral !
La veillée pascale, à Notre-Dame, comment l’oublier ?
À la différence de la culture sinistrée, le libraire a donc tiré son épingle du jeu. Il s’en est fallu de peu !
L’occasion de remettre sur le tapis nos obsessions : « l’évolution » de la langue, donc du lexique (entendez l’étymologie latine), à laquelle s’ajouterait celle de la grammaire.
Couvre-feu, donc, mardi, et strict. Tous au lit à 9 heures !
Nous partions en dedeuche sur les vastes routes du monde, avec une halte aux Chorégies d’Orange ou à Aix-en-Provence.
L’histoire française est celle d’une colonisation heureuse. Certes, il y eut conquête, mais les liens étaient tissés, depuis longtemps, entre la Gaule et Rome. Et
Résumons. Si les Françaises et les Français sont disciplinés, M. Castex, vêtu de pourpre neigeuse, descendra soi-même, par la cheminée, nous souhaiter « un bon Noël »…
Le boulevard Saint-Michel est désert. Les bistrots ? Fermés.
À l’Assemblée, le 29 juillet dernier, Olivier Véran avait dit : « L’amour est la base du foyer familial. »
Jusqu’où ira-t-on dans la déraison ? Une frange extrémiste fait la loi, en tout, pour tout, partout.
Une société forme un tout. La nôtre va mal : déstructurée et inégalitaire, elle ira encore plus mal.
Pour vivre heureux, vivons masqués !
Dans la reproduction humaine, en revanche, pas de lézard : elle se fait par accouplement du mâle et de la femelle.
Rira bien qui rira le dernier ? Le rire est devenu inefficace : une spirale infernale.
Il est facile de comprendre pourquoi la lutte contre la PMA pour toutes, partant de prémisses mauvaises, était perdue d’avance.
On l’a bien compris : l’essentiel était de promulguer cette loi avant les présidentielles.
Le Président est satisfait : il tient sa « promesse » ou son scalp.
Le monde de demain, promis par le Président Macron, est une bulle qui crève.
Ce serait l’honneur du Président que de retirer ce projet de loi.
Leçon de démocratie donnée à un Président venu faire sa tournée présidentielle à contretemps : on ne gouverne pas un pays sans ce pays.
En changeant la filiation de droit commun, on prie les enfants de s’adapter aux désirs des adultes.
C’était de la belle ouvrage, hier après-midi, à l’Assemblée, pour la troisième lecture de la loi bioéthique. Ils étaient là, débitant au micro, derrière leurs masques, leur leçon bioéthique pour les nuls.
Mon père est gay. Ma fille, lesbienne. Pourquoi ces photos de nos proches, illustrant ces phrases, sur les murs de nos villes ?
L’écran n’a pas détrôné l’écrit.
Là où il est passé maître, c’est dans la fabrique d’orphelins…
Une circulaire, émanant, cette fois, du ministre Jean-Michel Blanquer, proscrit le point médian de l’apprentissage de la langue.
M. Blanquer met-il vraiment tout en œuvre pour éviter la déconstruction de notre langue en imposant des méthodes éprouvées de lecture et d’écriture ainsi qu’un enseignement simple de la grammaire ?
Magnifique élan cathédral !
La veillée pascale, à Notre-Dame, comment l’oublier ?
À la différence de la culture sinistrée, le libraire a donc tiré son épingle du jeu. Il s’en est fallu de peu !
L’occasion de remettre sur le tapis nos obsessions : « l’évolution » de la langue, donc du lexique (entendez l’étymologie latine), à laquelle s’ajouterait celle de la grammaire.
Couvre-feu, donc, mardi, et strict. Tous au lit à 9 heures !
Nous partions en dedeuche sur les vastes routes du monde, avec une halte aux Chorégies d’Orange ou à Aix-en-Provence.
L’histoire française est celle d’une colonisation heureuse. Certes, il y eut conquête, mais les liens étaient tissés, depuis longtemps, entre la Gaule et Rome. Et
Résumons. Si les Françaises et les Français sont disciplinés, M. Castex, vêtu de pourpre neigeuse, descendra soi-même, par la cheminée, nous souhaiter « un bon Noël »…
Le boulevard Saint-Michel est désert. Les bistrots ? Fermés.
À l’Assemblée, le 29 juillet dernier, Olivier Véran avait dit : « L’amour est la base du foyer familial. »
Jusqu’où ira-t-on dans la déraison ? Une frange extrémiste fait la loi, en tout, pour tout, partout.
Une société forme un tout. La nôtre va mal : déstructurée et inégalitaire, elle ira encore plus mal.
Pour vivre heureux, vivons masqués !
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