Celui qui est actuellement visé par une mise en examen et qui se fait applaudir par les taulards va, au grand dam de nombreux magistrats, parachever la déconstruction de notre système judiciaire.
Les réformes dans la police nationale ont malheureusement souvent été dictées par des intérêts corporatistes ou personnels.
Aucune réforme des banlieues ne pourra se mettre en place, si la paix publique n’est pas revenue et si les lois de la république n’y sont pas respectées dans les moindre recoins.
Plus que de réformer l’ENA, c’était bien le fonctionnement de ces administrations qu’il convenait de changer.
Ce n’est pas en se prononçant contre la légitime défense, et donc pour la loi imposée par les criminels, ainsi que l’a récemment fait le Président sortant, que l’on retrouvera une France apaisée.
Dans le cadre de la réorganisation globale de notre politique de sécurité intérieure, la sécurité privée devra prendre et trouver toute sa place.
Ni personnage providentiel, ni chef de guerre, ni même chef d’État digne de ce nom, Macron a tout simplement, par son absence de vision, d’ambition et d’envergure, conduit la France dans une impasse.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.
Désormais, seul un sursaut, dans quelques semaines, de « ceux qui ne sont rien » peut changer la donne !
C’est bien la politique et elle seule qui peut apporter les réponses aux nombreuses interrogations et demandes que portent les combattants de la liberté.
Ce sont pas moins de 12 policiers qui, en l’espace d’un mois, ont mis fin à leurs jours : un suicide toutes les 60 heures, du jamais-vu !
Il ne s’agit nullement d’octroyer un permis de tuer à qui que ce soit.
Plus gardiens de squares que policiers, ce sont ainsi des centaines d’agents qui, à cause des choix idéologiques de leurs élus, ne contribueront que de très loin à la sécurité publique.
À quelques semaines d’une élection majeure pour notre pays, je refuse d’être pris en otage par un pouvoir dont le seul objectif sera de se reconduire, fût-ce au prix de l’instrumentalisation à son seul profit de l’une des plus graves crises sanitaires que la France ait connues au cours de son Histoire.
S’ajoute la défiance vis-à-vis d’un ministre de la Justice qui n’a pas été accepté par les magistrats et dont l’incompétence dans les fonctions qui sont les siennes s’affiche chaque jour davantage.
Une fois encore, la police nationale va en ressortir fragilisée parce que des apprentis sorciers auront préféré faire valoir des corporatismes au lieu de l’intérêt des Français.
Quant à l’espoir de voir Monsieur Dupond-Moretti proposer une réforme de la procédure pénale en phase avec les problématiques sécuritaires actuelles, il relève du vœu pieu, voire du fantasme, et ne se concrétisera jamais.
Il faut arrêter de considérer l’argent du produit de la drogue comme étant un facteur de « stabilisation » de certains de nos quartiers sensibles.
Intervenant en fin de mandat présidentiel alors qu’une telle initiative aurait dû être initiée au début du quinquennat, on peut légitimement se demander quel est l’effet véritablement recherché par le « président-candidat ».
Il serait intéressant que ceux qui se prononcent doctement sur le sujet depuis le fond de leurs bureaux nous expliquent comment, au cœur d’une manifestation qui dégénère, il convient d’interpréter les termes de la loi.
Il est grand temps qu’à côté de l’indispensable construction des 40.000 places de prison manquantes, l’État apporte des réponses concrètes à celles et ceux qui sont chargés, en bout de chaîne, de contenir une population que la société a décidé de mettre momentanément à l’écart.
Pour redonner du sens et de l’efficacité au système de lutte contre la délinquance, il convient de réorganiser de fond en comble l’architecture sécuritaire du pays.
Avoir une réelle vision de ce que doit être une politique de sécurité pour le pays pour les prochaines décennies, c’est être capable, tout en anticipant les défis à venir, de forger un outil sécuritaire solide, fiable et performant.
On retiendra de ce discours déjà électoral un grand manque d’ambition pour la police nationale.
À l’instar de ce Tunisien assassin, combien sont-ils, aujourd’hui, à demeurer dans l’ombre et, pour certains, à attendre le moment propice du passage à l’acte terroriste ?
Elle faisait partie de cette « armée des ombres » qui peuple les services de police.
Malgré les annonces mirobolantes du chef de l’État en matière de renforts de police, lesquels arrivent de toute façon bien trop tard, ce sera donc aux Français de tirer les enseignements des ces fiascos et de ces mensonges successifs.
Le verdict du procès de Viry-Châtillon n’est, en réalité, que le produit d’un choix de société.
Celui qui est actuellement visé par une mise en examen et qui se fait applaudir par les taulards va, au grand dam de nombreux magistrats, parachever la déconstruction de notre système judiciaire.
Les réformes dans la police nationale ont malheureusement souvent été dictées par des intérêts corporatistes ou personnels.
Aucune réforme des banlieues ne pourra se mettre en place, si la paix publique n’est pas revenue et si les lois de la république n’y sont pas respectées dans les moindre recoins.
Plus que de réformer l’ENA, c’était bien le fonctionnement de ces administrations qu’il convenait de changer.
Ce n’est pas en se prononçant contre la légitime défense, et donc pour la loi imposée par les criminels, ainsi que l’a récemment fait le Président sortant, que l’on retrouvera une France apaisée.
Dans le cadre de la réorganisation globale de notre politique de sécurité intérieure, la sécurité privée devra prendre et trouver toute sa place.
Ni personnage providentiel, ni chef de guerre, ni même chef d’État digne de ce nom, Macron a tout simplement, par son absence de vision, d’ambition et d’envergure, conduit la France dans une impasse.
Après une crise sanitaire qui a paralysé le pays et annihilé les esprits pendant près de deux ans, une nouvelle crise, d’une autre nature certes, surgit et risque de poursuivre les effets catastrophiques déjà enregistrés sur le fonctionnement de notre démocratie.
Désormais, seul un sursaut, dans quelques semaines, de « ceux qui ne sont rien » peut changer la donne !
C’est bien la politique et elle seule qui peut apporter les réponses aux nombreuses interrogations et demandes que portent les combattants de la liberté.
Ce sont pas moins de 12 policiers qui, en l’espace d’un mois, ont mis fin à leurs jours : un suicide toutes les 60 heures, du jamais-vu !
Il ne s’agit nullement d’octroyer un permis de tuer à qui que ce soit.
Plus gardiens de squares que policiers, ce sont ainsi des centaines d’agents qui, à cause des choix idéologiques de leurs élus, ne contribueront que de très loin à la sécurité publique.
À quelques semaines d’une élection majeure pour notre pays, je refuse d’être pris en otage par un pouvoir dont le seul objectif sera de se reconduire, fût-ce au prix de l’instrumentalisation à son seul profit de l’une des plus graves crises sanitaires que la France ait connues au cours de son Histoire.
S’ajoute la défiance vis-à-vis d’un ministre de la Justice qui n’a pas été accepté par les magistrats et dont l’incompétence dans les fonctions qui sont les siennes s’affiche chaque jour davantage.
Une fois encore, la police nationale va en ressortir fragilisée parce que des apprentis sorciers auront préféré faire valoir des corporatismes au lieu de l’intérêt des Français.
Quant à l’espoir de voir Monsieur Dupond-Moretti proposer une réforme de la procédure pénale en phase avec les problématiques sécuritaires actuelles, il relève du vœu pieu, voire du fantasme, et ne se concrétisera jamais.
Il faut arrêter de considérer l’argent du produit de la drogue comme étant un facteur de « stabilisation » de certains de nos quartiers sensibles.
Intervenant en fin de mandat présidentiel alors qu’une telle initiative aurait dû être initiée au début du quinquennat, on peut légitimement se demander quel est l’effet véritablement recherché par le « président-candidat ».
Il serait intéressant que ceux qui se prononcent doctement sur le sujet depuis le fond de leurs bureaux nous expliquent comment, au cœur d’une manifestation qui dégénère, il convient d’interpréter les termes de la loi.
Il est grand temps qu’à côté de l’indispensable construction des 40.000 places de prison manquantes, l’État apporte des réponses concrètes à celles et ceux qui sont chargés, en bout de chaîne, de contenir une population que la société a décidé de mettre momentanément à l’écart.
Pour redonner du sens et de l’efficacité au système de lutte contre la délinquance, il convient de réorganiser de fond en comble l’architecture sécuritaire du pays.
Avoir une réelle vision de ce que doit être une politique de sécurité pour le pays pour les prochaines décennies, c’est être capable, tout en anticipant les défis à venir, de forger un outil sécuritaire solide, fiable et performant.
On retiendra de ce discours déjà électoral un grand manque d’ambition pour la police nationale.
À l’instar de ce Tunisien assassin, combien sont-ils, aujourd’hui, à demeurer dans l’ombre et, pour certains, à attendre le moment propice du passage à l’acte terroriste ?
Elle faisait partie de cette « armée des ombres » qui peuple les services de police.
Malgré les annonces mirobolantes du chef de l’État en matière de renforts de police, lesquels arrivent de toute façon bien trop tard, ce sera donc aux Français de tirer les enseignements des ces fiascos et de ces mensonges successifs.
Le verdict du procès de Viry-Châtillon n’est, en réalité, que le produit d’un choix de société.
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