Lui dont la feuille de route paraissait toute tracée aurait enfin compris que notre pays et son peuple valent mieux que ce destin qui les conduirait à leur disparition inéluctable ?
Sommé par la Chancellerie de s’expliquer sur la façon dont il a géré cet incident survenu à Nice lors de l’acte XIX des gilets jaunes, monsieur Prêtre devra rendre des comptes…
C’est bien cette France déclassée ou en voie de le devenir qui a notamment occupé nos ronds-points et alimenté nos manifestations.
Les vrais responsables de cette situation insurrectionnelle qu’a connue notre pays pendant quelques semaines seront-ils recherchés et mis en cause ?
C’est ainsi que, le jeudi 4 avril dernier, l’instance européenne a voté un « règlement carte d’identité » instaurant le principe d’un document officiel porteur d’un symbole européen…
L’espérance par le mensonge. Voilà dévoilé, en quelques mots, tout un mode de gouvernance.
Un simple gardien de la paix ne saurait, en dehors de ses éventuelles fautes personnelles, assumer pénalement et civilement une telle responsabilité.
Reste donc à espérer un sursaut citoyen. Celui où « une certaine idée de la France » l’emporterait…
Le triomphalisme du duo de la place Beauvau doit donc être relativisé, car si une « bataille » a bien été gagnée, la victoire est loin d’être assurée.
En décidant de faire appel aux militaires de l’opération Sentinelle à l’occasion de l’acte XIX des gilets jaunes, l’exécutif vient de franchir un nouveau palier qui est, incontestablement, celui de tous les dangers.
Il est beaucoup plus dangereux pour la carrière d’un haut fonctionnaire de police de contrarier ceux qui gouvernent que d’être incapable de gérer le maintien de l’ordre dans la capitale.
C’est un aveu d’échec politique, stratégique et opérationnel qui s’impose aujourd’hui.
Finalement, Macron n’a rien à apprendre de Bouteflika !
Pour ceux qui doutaient encore de la présence, au sein du mouvement des gilets jaunes, d’individus radicalisés et violents, la dernière déclaration d’Éric Drouet vient d’apporter les éclaircissements nécessaires.
C’est aujourd’hui la chef du service politique internationale de France 24, Roselyne Febvre, qui profite de la protection d’une unité entière de CRS, suite aux menaces dont elle a fait l’objet pour ses propos délirants sur les gilets jaunes.
Comment en est-on arrivé, dans notre pays, à un tel degré d’irresponsabilité ?
Ce nouvel incident remet donc au cœur de la question sécuritaire, dans notre pays, la problématique de la « reconquête » de ces quartiers perdus de la République.
Pourtant, que Castaner se rassure : certains d’entre eux fonctionnent encore très bien. Notamment celui qui a pris la secrétaire d’État à l’Écologie à 150 km/h au lieu de 110 sur une autoroute !
L’opérationnel doit prendre le pas sur la gestion et être confié à de vrais professionnels de la sécurité intérieure.
Pourquoi, dans un cas, livrer à la vindicte populaire un homme, certes coupable, mais père de famille et parfaitement intégré, et, dans l’autre, vouloir protéger un individu dont la radicalisation semblait en bonne voie ?
Toute personnalité politique, dont l’aveuglement et le manque d’anticipation poussent ses compatriotes dans la rue, doit savoir qu’il ouvre une boîte de Pandore dont il ne maîtrise aucun des effets.
La judiciarisation de ces retours programmés ne résoudra rien sur le fond et fera planer sur la France, pour longtemps encore, une menace inacceptable.
Pour faire bonne mesure et assurer le coup, Macron est donc parti en campagne. Il a lancé un grand débat à sa seule gloire et sillonne désormais la France à la pêche aux voix.
La police de sécurité du quotidien – comme si la police était une mission autre que quotidienne -, n’a, en vérité, jamais été autre chose qu’un vaste plan de communication destiné à donner de la visibilité à une politique sécuritaire anémique.
Ce policier a modestement déclaré n’avoir fait que son devoir et regretter simplement de n’avoir pu sauver plus de personnes.
Emmanuel Macron s’est déjà engagé dans une campagne électorale nationale et, au mépris de toutes les règles d’équité entre les partis politiques, il use de son mandat pour convaincre un électorat qui lui sera fort utile en mai.
Le juge administratif n’a clairement pas voulu priver les forces de l’ordre d’un moyen de défense dont l’interdiction pouvait ouvrir la voie à des conséquences plus graves encore.
N’en déplaise à Castaner, ces individus aux mains couvertes de sang sont des terroristes avant d’être des Français. Et ils doivent être considérés et traités comme tels.
Lui dont la feuille de route paraissait toute tracée aurait enfin compris que notre pays et son peuple valent mieux que ce destin qui les conduirait à leur disparition inéluctable ?
Sommé par la Chancellerie de s’expliquer sur la façon dont il a géré cet incident survenu à Nice lors de l’acte XIX des gilets jaunes, monsieur Prêtre devra rendre des comptes…
C’est bien cette France déclassée ou en voie de le devenir qui a notamment occupé nos ronds-points et alimenté nos manifestations.
Les vrais responsables de cette situation insurrectionnelle qu’a connue notre pays pendant quelques semaines seront-ils recherchés et mis en cause ?
C’est ainsi que, le jeudi 4 avril dernier, l’instance européenne a voté un « règlement carte d’identité » instaurant le principe d’un document officiel porteur d’un symbole européen…
L’espérance par le mensonge. Voilà dévoilé, en quelques mots, tout un mode de gouvernance.
Un simple gardien de la paix ne saurait, en dehors de ses éventuelles fautes personnelles, assumer pénalement et civilement une telle responsabilité.
Reste donc à espérer un sursaut citoyen. Celui où « une certaine idée de la France » l’emporterait…
Le triomphalisme du duo de la place Beauvau doit donc être relativisé, car si une « bataille » a bien été gagnée, la victoire est loin d’être assurée.
En décidant de faire appel aux militaires de l’opération Sentinelle à l’occasion de l’acte XIX des gilets jaunes, l’exécutif vient de franchir un nouveau palier qui est, incontestablement, celui de tous les dangers.
Il est beaucoup plus dangereux pour la carrière d’un haut fonctionnaire de police de contrarier ceux qui gouvernent que d’être incapable de gérer le maintien de l’ordre dans la capitale.
C’est un aveu d’échec politique, stratégique et opérationnel qui s’impose aujourd’hui.
Finalement, Macron n’a rien à apprendre de Bouteflika !
Pour ceux qui doutaient encore de la présence, au sein du mouvement des gilets jaunes, d’individus radicalisés et violents, la dernière déclaration d’Éric Drouet vient d’apporter les éclaircissements nécessaires.
C’est aujourd’hui la chef du service politique internationale de France 24, Roselyne Febvre, qui profite de la protection d’une unité entière de CRS, suite aux menaces dont elle a fait l’objet pour ses propos délirants sur les gilets jaunes.
Comment en est-on arrivé, dans notre pays, à un tel degré d’irresponsabilité ?
Ce nouvel incident remet donc au cœur de la question sécuritaire, dans notre pays, la problématique de la « reconquête » de ces quartiers perdus de la République.
Pourtant, que Castaner se rassure : certains d’entre eux fonctionnent encore très bien. Notamment celui qui a pris la secrétaire d’État à l’Écologie à 150 km/h au lieu de 110 sur une autoroute !
L’opérationnel doit prendre le pas sur la gestion et être confié à de vrais professionnels de la sécurité intérieure.
Pourquoi, dans un cas, livrer à la vindicte populaire un homme, certes coupable, mais père de famille et parfaitement intégré, et, dans l’autre, vouloir protéger un individu dont la radicalisation semblait en bonne voie ?
Toute personnalité politique, dont l’aveuglement et le manque d’anticipation poussent ses compatriotes dans la rue, doit savoir qu’il ouvre une boîte de Pandore dont il ne maîtrise aucun des effets.
La judiciarisation de ces retours programmés ne résoudra rien sur le fond et fera planer sur la France, pour longtemps encore, une menace inacceptable.
Pour faire bonne mesure et assurer le coup, Macron est donc parti en campagne. Il a lancé un grand débat à sa seule gloire et sillonne désormais la France à la pêche aux voix.
La police de sécurité du quotidien – comme si la police était une mission autre que quotidienne -, n’a, en vérité, jamais été autre chose qu’un vaste plan de communication destiné à donner de la visibilité à une politique sécuritaire anémique.
Ce policier a modestement déclaré n’avoir fait que son devoir et regretter simplement de n’avoir pu sauver plus de personnes.
Emmanuel Macron s’est déjà engagé dans une campagne électorale nationale et, au mépris de toutes les règles d’équité entre les partis politiques, il use de son mandat pour convaincre un électorat qui lui sera fort utile en mai.
Le juge administratif n’a clairement pas voulu priver les forces de l’ordre d’un moyen de défense dont l’interdiction pouvait ouvrir la voie à des conséquences plus graves encore.
N’en déplaise à Castaner, ces individus aux mains couvertes de sang sont des terroristes avant d’être des Français. Et ils doivent être considérés et traités comme tels.
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