
Le juge administratif n’a clairement pas voulu priver les forces de l’ordre d’un moyen de défense dont l’interdiction pouvait ouvrir la voie à des conséquences plus graves encore.

N’en déplaise à Castaner, ces individus aux mains couvertes de sang sont des terroristes avant d’être des Français. Et ils doivent être considérés et traités comme tels.
C’est ce mardi qu’à l’Assemblée nationale était discutée la loi « anti-casseur » concoctée par Christophe Castaner.

Tous les ingrédients idéologiques et stratégiques sont maintenant réunis pour que notre pays sombre dans le chaos.

Peut-on imaginer, comme cela a été vu, la réaction de policiers ou de gendarmes livrés à la vindicte populaire sans autres moyens de se défendre que leurs armes de service ?

En sauvant au moins une vingtaine de personnes par leur sacrifice, Nathanaël Josselin et Simon Cartannaz nous ont rappelé le sens du mot humanité…

La différence de traitement entre ces deux citoyens français ne peut, bien évidemment, que choquer et surprendre…

Policier, on l’est quel que soit le pouvoir en place. Ceux d’aujourd’hui ne sont pas plus macronistes que ceux d’hier étaient sarkozistes ou hollandistes.

Ces mesures ne sont pas sans rappeler avec acuité la loi anti-casseurs votée en juin 1970 puis abrogée en 1982 par le premier gouvernement de François Mitterrand.

Cette initiative, qui intervient dans l’attente d’une action plus globale et conjointe avec la Grande-Bretagne, risque pourtant d’être un nouveau « coup d’épée dans l’eau ».

Une opération de maintien de l’ordre est potentiellement un moment particulièrement dangereux dès lors que l’usage de la force, caractérisé par les sommations de l’autorité civile, est annoncé.

Ces personnels, dévoués mais méconnus du grand public, seront donc fixés sur leur avenir début janvier.

En réalité, toute cette cacophonie ne connaît qu’une origine. L’incompétence.

Les images reprenant l’agression par des manifestants de trois policiers motocyclistes de la préfecture de police de Paris font le tour des réseaux sociaux…

Il appartient donc maintenant aux politiques de se saisir de ce dossier dans les plus brefs délais afin de trouver et de mettre en œuvre les mesures à même d’assurer la sécurité des Français.

Il ne faudrait pas que ces augmentations de salaire deviennent un solde de tous comptes, laissant l’essentiel de côté.

Un premier pas vient d’être franchi lundi puisque le chanteur Francis Lalanne a annoncé avoir trouvé un début de financement pour la constitution d’une liste « gilet jaune » en vue des prochaines échéances électorales.

Les soi-disant « radicalisés » sont en réalité des « djihadistes » prêts à tuer à n’importe quel prix.

Si Castaner a été capable de déposer plainte contre Nicolas Dupont-Aigan, voyons s’il sera capable de la même démarche contre la CGT.

En d’autres temps, on aurait dit que « le compte n’y est pas ».

Il n’est, en effet, pas possible de tenir un pays à coups d’opérations de maintien de l’ordre répétées.

Quelle image va, à nouveau, donner notre pays de lui-même au reste du monde ?

Dès ses premiers mots, c’est la naïveté évidente avec laquelle la manifestation du 1er décembre avait été envisagée qui ne peut que surprendre.

C’est donc par le dialogue et la recherche de solutions politiques, y compris le vote, que tout conflit social doit recevoir des solutions. Le mouvement, parfaitement justifié et légitime, des gilets jaunes ne peut échapper à cette règle.

Les manifestations auxquelles nos policiers et nos gendarmes sont confrontés seront toujours plus violentes.

L’ordre public relève in fine de la responsabilité des pouvoirs publics. En acceptant son poste, monsieur Castaner en a accepté les devoirs. Et s’il n’en a pas l’envergure, qu’il cède sa place.
Les jours qui viennent seront donc déterminants pour l’avenir d’un mouvement qui, de toute manière, laissera des traces chez tous les Français.
Interdire ce lieu de rassemblement était donc une nouvelle façon de provoquer les gilets jaunes et de les pousser à la faute.

Le juge administratif n’a clairement pas voulu priver les forces de l’ordre d’un moyen de défense dont l’interdiction pouvait ouvrir la voie à des conséquences plus graves encore.

N’en déplaise à Castaner, ces individus aux mains couvertes de sang sont des terroristes avant d’être des Français. Et ils doivent être considérés et traités comme tels.
C’est ce mardi qu’à l’Assemblée nationale était discutée la loi « anti-casseur » concoctée par Christophe Castaner.

Tous les ingrédients idéologiques et stratégiques sont maintenant réunis pour que notre pays sombre dans le chaos.

Peut-on imaginer, comme cela a été vu, la réaction de policiers ou de gendarmes livrés à la vindicte populaire sans autres moyens de se défendre que leurs armes de service ?

En sauvant au moins une vingtaine de personnes par leur sacrifice, Nathanaël Josselin et Simon Cartannaz nous ont rappelé le sens du mot humanité…

La différence de traitement entre ces deux citoyens français ne peut, bien évidemment, que choquer et surprendre…

Policier, on l’est quel que soit le pouvoir en place. Ceux d’aujourd’hui ne sont pas plus macronistes que ceux d’hier étaient sarkozistes ou hollandistes.

Ces mesures ne sont pas sans rappeler avec acuité la loi anti-casseurs votée en juin 1970 puis abrogée en 1982 par le premier gouvernement de François Mitterrand.

Cette initiative, qui intervient dans l’attente d’une action plus globale et conjointe avec la Grande-Bretagne, risque pourtant d’être un nouveau « coup d’épée dans l’eau ».

Une opération de maintien de l’ordre est potentiellement un moment particulièrement dangereux dès lors que l’usage de la force, caractérisé par les sommations de l’autorité civile, est annoncé.

Ces personnels, dévoués mais méconnus du grand public, seront donc fixés sur leur avenir début janvier.

En réalité, toute cette cacophonie ne connaît qu’une origine. L’incompétence.

Les images reprenant l’agression par des manifestants de trois policiers motocyclistes de la préfecture de police de Paris font le tour des réseaux sociaux…

Il appartient donc maintenant aux politiques de se saisir de ce dossier dans les plus brefs délais afin de trouver et de mettre en œuvre les mesures à même d’assurer la sécurité des Français.

Il ne faudrait pas que ces augmentations de salaire deviennent un solde de tous comptes, laissant l’essentiel de côté.

Un premier pas vient d’être franchi lundi puisque le chanteur Francis Lalanne a annoncé avoir trouvé un début de financement pour la constitution d’une liste « gilet jaune » en vue des prochaines échéances électorales.

Les soi-disant « radicalisés » sont en réalité des « djihadistes » prêts à tuer à n’importe quel prix.

Si Castaner a été capable de déposer plainte contre Nicolas Dupont-Aigan, voyons s’il sera capable de la même démarche contre la CGT.

En d’autres temps, on aurait dit que « le compte n’y est pas ».

Il n’est, en effet, pas possible de tenir un pays à coups d’opérations de maintien de l’ordre répétées.

Quelle image va, à nouveau, donner notre pays de lui-même au reste du monde ?

Dès ses premiers mots, c’est la naïveté évidente avec laquelle la manifestation du 1er décembre avait été envisagée qui ne peut que surprendre.

C’est donc par le dialogue et la recherche de solutions politiques, y compris le vote, que tout conflit social doit recevoir des solutions. Le mouvement, parfaitement justifié et légitime, des gilets jaunes ne peut échapper à cette règle.

Les manifestations auxquelles nos policiers et nos gendarmes sont confrontés seront toujours plus violentes.

L’ordre public relève in fine de la responsabilité des pouvoirs publics. En acceptant son poste, monsieur Castaner en a accepté les devoirs. Et s’il n’en a pas l’envergure, qu’il cède sa place.
Les jours qui viennent seront donc déterminants pour l’avenir d’un mouvement qui, de toute manière, laissera des traces chez tous les Français.
Interdire ce lieu de rassemblement était donc une nouvelle façon de provoquer les gilets jaunes et de les pousser à la faute.
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