Quel leader inattendu notre Président inattendu de 2017 sortira-t-il de sa manche ? Nul ne le sait encore. Mais on le verrait bien prendre le contre-pied de ses adversaires.
Et en effet, depuis un mois, le Premier ministre jouissait tranquillement de cette notoriété zéro. Rasage de murs. Matignon toutes lumières éteintes.
Contester la réalité d’une blessure et donc le statut même d’une victime, c’est faire subir à la victime une seconde agression – morale.
Son nom est déjà revenu dans l’actualité la semaine dernière. À deux reprises, et en relation avec la crise des gilets jaunes. Mais en suscitant un certain malaise.
Le Sud-Ouest avait tenu à signifier au président souillagais d’un jour qu’il n’était pas dupe de cette campagne de com’.
Quand un pouvoir en est réduit à s’abaisser à ce niveau…
Le piège est en effet grossier.
Quand, dans une démocratie, naît une presse dissidente, alternative, c’est le signe que cette démocratie va mal.
On ne peut fêter Noël avec légèreté, indifférence. Prier à Noël, c’est prier pour tous ces êtres arrachés et pour leurs familles.
Et c’est l’enseignement éclatant de cet automne 2018 : le mouvement social et populaire se fait désormais sans la gauche (partis et syndicats) voire contre elle…
On ne sait pas, pour le moment, l’origine exacte de l’incendie. Mais cela n’a pas empêché Christophe Castaner d’en attribuer illico la responsabilité aux gilets jaunes.
La jeunesse d’Emmanuel Macron joua un grand rôle pour balayer l’ancien monde ; aujourd’hui, elle est devenue un facteur aggravant de son impopularité.
Cela devient décidément une constante dans ce gouvernement : on signe des textes, on écrit des lois, mais cela ne change rien.
Le pouvoir se trompe. Cette révolution n’obéit ni aux règles de la tragédie classique ni au fonctionnement d’un mouvement social traditionnel.
Des yeux s’ouvrent, des prises de conscience se font, des déterminations grandissent, une colère qui vient de loin ne cesse de grossir.
Contrairement à certains mouvements sociaux qui dérangent peu, ou seulement les usagers, les gilets jaunes ont su toucher aux centres névralgiques : grande distribution, péages, dépôts.
Les caricatures, les mensonges et les manipulations du trio Castaner-Griveaux-Darmanin pèseront durablement sur l’image et la crédibilité de ces ministres et du pouvoir macronien.
Mais on n’imaginait pas l’étendue des ravages de ce daltonisme d’un nouveau genre…
Christophe Castaner n’a jamais été très crédible, mais là, il bat tous les records avec ses amalgames simplistes, ses accusations infondées…
En fait, Emmanuel Macron n’est plus que le Président des macronistes du premier tour de la présidentielle…
Faut-il s’attendre à voir arriver le Président sur les barrages routiers ?
Ce genre de parallélisme déplacé, anachronique, où l’on se donne le beau rôle et le privilège de donner le mauvais à qui on veut, peut aussi vous revenir en boomerang. Tôt ou tard.
Qu’est-ce qu’elle endure, cette pauvre première dame, enfermée dans ce palais froid où les échos de la fête de la Musique de juin ne sont plus qu’un lointain souvenir du temps béni…
Cette fluidité est la marque de fabrique du macronisme : Macron n’est, en fait, qu’une jeune pousse des cabinets ministériels socialistes aux abois.
Alors, Nicolas Dupont-Aignan, l’homme providentiel de la droite ?
Les personnes de la diversité y sont très présentes, mais systématiquement dans le beau rôle, soit victimes, soit héros.
Patrick Jardin est sur le chemin de la vérité et de la reconstruction. Le Monde sur celui de l’indécence et de la confusion.
Un affaiblissement supplémentaire du latin et du grec dans notre système éducatif serait un très mauvais signe à l’heure où les questions de civilisation, d’identité et de valeurs agitent toute la société française…
Quel leader inattendu notre Président inattendu de 2017 sortira-t-il de sa manche ? Nul ne le sait encore. Mais on le verrait bien prendre le contre-pied de ses adversaires.
Et en effet, depuis un mois, le Premier ministre jouissait tranquillement de cette notoriété zéro. Rasage de murs. Matignon toutes lumières éteintes.
Contester la réalité d’une blessure et donc le statut même d’une victime, c’est faire subir à la victime une seconde agression – morale.
Son nom est déjà revenu dans l’actualité la semaine dernière. À deux reprises, et en relation avec la crise des gilets jaunes. Mais en suscitant un certain malaise.
Le Sud-Ouest avait tenu à signifier au président souillagais d’un jour qu’il n’était pas dupe de cette campagne de com’.
Quand un pouvoir en est réduit à s’abaisser à ce niveau…
Le piège est en effet grossier.
Quand, dans une démocratie, naît une presse dissidente, alternative, c’est le signe que cette démocratie va mal.
On ne peut fêter Noël avec légèreté, indifférence. Prier à Noël, c’est prier pour tous ces êtres arrachés et pour leurs familles.
Et c’est l’enseignement éclatant de cet automne 2018 : le mouvement social et populaire se fait désormais sans la gauche (partis et syndicats) voire contre elle…
On ne sait pas, pour le moment, l’origine exacte de l’incendie. Mais cela n’a pas empêché Christophe Castaner d’en attribuer illico la responsabilité aux gilets jaunes.
La jeunesse d’Emmanuel Macron joua un grand rôle pour balayer l’ancien monde ; aujourd’hui, elle est devenue un facteur aggravant de son impopularité.
Cela devient décidément une constante dans ce gouvernement : on signe des textes, on écrit des lois, mais cela ne change rien.
Le pouvoir se trompe. Cette révolution n’obéit ni aux règles de la tragédie classique ni au fonctionnement d’un mouvement social traditionnel.
Des yeux s’ouvrent, des prises de conscience se font, des déterminations grandissent, une colère qui vient de loin ne cesse de grossir.
Contrairement à certains mouvements sociaux qui dérangent peu, ou seulement les usagers, les gilets jaunes ont su toucher aux centres névralgiques : grande distribution, péages, dépôts.
Les caricatures, les mensonges et les manipulations du trio Castaner-Griveaux-Darmanin pèseront durablement sur l’image et la crédibilité de ces ministres et du pouvoir macronien.
Mais on n’imaginait pas l’étendue des ravages de ce daltonisme d’un nouveau genre…
Christophe Castaner n’a jamais été très crédible, mais là, il bat tous les records avec ses amalgames simplistes, ses accusations infondées…
En fait, Emmanuel Macron n’est plus que le Président des macronistes du premier tour de la présidentielle…
Faut-il s’attendre à voir arriver le Président sur les barrages routiers ?
Ce genre de parallélisme déplacé, anachronique, où l’on se donne le beau rôle et le privilège de donner le mauvais à qui on veut, peut aussi vous revenir en boomerang. Tôt ou tard.
Qu’est-ce qu’elle endure, cette pauvre première dame, enfermée dans ce palais froid où les échos de la fête de la Musique de juin ne sont plus qu’un lointain souvenir du temps béni…
Cette fluidité est la marque de fabrique du macronisme : Macron n’est, en fait, qu’une jeune pousse des cabinets ministériels socialistes aux abois.
Alors, Nicolas Dupont-Aignan, l’homme providentiel de la droite ?
Les personnes de la diversité y sont très présentes, mais systématiquement dans le beau rôle, soit victimes, soit héros.
Patrick Jardin est sur le chemin de la vérité et de la reconstruction. Le Monde sur celui de l’indécence et de la confusion.
Un affaiblissement supplémentaire du latin et du grec dans notre système éducatif serait un très mauvais signe à l’heure où les questions de civilisation, d’identité et de valeurs agitent toute la société française…
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