Il trône en tête des ventes. Il a gagné son pari du roman populaire. Et ce succès est mérité.
Cette semaine, à son procès en appel, Jérôme Cahuzac s’est présenté avec cette part d’homme ravagé par le « désastre » créé par son mensonge.
Mardi soir le président Macron s’exprimait devant des journalistes de l’Association de la presse présidentielle.
Les Français seraient désormais en majorité convaincus que l’islam est bien compatible avec les valeurs de la société et de la République françaises, à 56 %.
Petit trou d’air passager ou désaffection plus profonde ?
Depuis lundi dernier, un conflit dur oppose les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire au gouvernement et au garde des Sceaux.
Les Français sont capables d’accepter un reniement de la part d’un responsable politique. Mais à certaines conditions, que ne remplissaient pas la cascade de reniements des présidents précédents.
Comme on scrute la fumée s’échappant de la chapelle Sixtine, nous passons notre mois de janvier à suivre jour après jour les tweets du premier Ministre.
Pourquoi cette « décharlisation » des esprits ?
Ainsi va la démocratie au pays des Lumières et de la liberté d’expression, en 2018, sous la présidence de M. Macron.
Le Président du « en même temps » a bien senti qu’on attendait autre chose de lui : du plus percutant, du plus neuf. Et on l’a eu.
S’il a perçu les frustrations du peuple français en manque de chef et de symboles, il a aussi saisi ce que la présidence de Trump apportait de neuf.
C’est LA phrase du réveillon de Noël : « Tu as vu, Macron, quand même, qu’est-ce qu’il nous bluffe ! »
Pas un relecteur, pas un catholique pour trouver que c’était un peu gros de comparer Israël à la Corée du nord.
Pour la crèche, les Français devront encore attendre…
Il sera intéressant de voir si M. Philippe et, surtout, M. Macron se montreront plus fermes face à cette vieille gauche
Du coup, Marine Le Pen a disparu de ce classement, remplacée par le Président, qui se situe à la 34e place.
Incontestablement, Emmanuel Macron s’est coulé dans le costume présidentiel à merveille pour nous donner une incarnation de la fonction à couper le souffle.
Comment expliquer ce come-back inattendu d’une personnalité naguère si clivante et qui ne joue actuellement plus aucun rôle ?
Pour l’instant, les Français n’en sont pas au stade de l’analyse mais à celui du soulagement.
Lors des obsèques de Johnny, M. Mélenchon s’était déjà ridiculisé en dénonçant la présence de M. Macron à la Madeleine.
En ce 8 décembre, nous écoutions un président en pleine maturation. Historique.
Lit-on Jean d’O. et écoute-t-on Johnny dans les banlieues aujourd’hui ?
Ce serait une nouvelle étape dans la recomposition politique en cours.
Ce n’est pas au président burkinabè ni aux Africains que M. Macron a manqué de respect, mais à nous.
Les prochaines élections, les européennes de 2019, permettront de mesurer le poids des forces, anciennes et nouvelles, et l’avancée de la recomposition.
Une entreprise et une économie ne peuvent être rentables dans une nation et une société qui se désagrègent.
Qu’a-t-il donc fait durant sa traversée du désert pour en arriver à ce stade suprême d’aveuglement ?
Il trône en tête des ventes. Il a gagné son pari du roman populaire. Et ce succès est mérité.
Cette semaine, à son procès en appel, Jérôme Cahuzac s’est présenté avec cette part d’homme ravagé par le « désastre » créé par son mensonge.
Mardi soir le président Macron s’exprimait devant des journalistes de l’Association de la presse présidentielle.
Les Français seraient désormais en majorité convaincus que l’islam est bien compatible avec les valeurs de la société et de la République françaises, à 56 %.
Petit trou d’air passager ou désaffection plus profonde ?
Depuis lundi dernier, un conflit dur oppose les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire au gouvernement et au garde des Sceaux.
Les Français sont capables d’accepter un reniement de la part d’un responsable politique. Mais à certaines conditions, que ne remplissaient pas la cascade de reniements des présidents précédents.
Comme on scrute la fumée s’échappant de la chapelle Sixtine, nous passons notre mois de janvier à suivre jour après jour les tweets du premier Ministre.
Pourquoi cette « décharlisation » des esprits ?
Ainsi va la démocratie au pays des Lumières et de la liberté d’expression, en 2018, sous la présidence de M. Macron.
Le Président du « en même temps » a bien senti qu’on attendait autre chose de lui : du plus percutant, du plus neuf. Et on l’a eu.
S’il a perçu les frustrations du peuple français en manque de chef et de symboles, il a aussi saisi ce que la présidence de Trump apportait de neuf.
C’est LA phrase du réveillon de Noël : « Tu as vu, Macron, quand même, qu’est-ce qu’il nous bluffe ! »
Pas un relecteur, pas un catholique pour trouver que c’était un peu gros de comparer Israël à la Corée du nord.
Pour la crèche, les Français devront encore attendre…
Il sera intéressant de voir si M. Philippe et, surtout, M. Macron se montreront plus fermes face à cette vieille gauche
Du coup, Marine Le Pen a disparu de ce classement, remplacée par le Président, qui se situe à la 34e place.
Incontestablement, Emmanuel Macron s’est coulé dans le costume présidentiel à merveille pour nous donner une incarnation de la fonction à couper le souffle.
Comment expliquer ce come-back inattendu d’une personnalité naguère si clivante et qui ne joue actuellement plus aucun rôle ?
Pour l’instant, les Français n’en sont pas au stade de l’analyse mais à celui du soulagement.
Lors des obsèques de Johnny, M. Mélenchon s’était déjà ridiculisé en dénonçant la présence de M. Macron à la Madeleine.
En ce 8 décembre, nous écoutions un président en pleine maturation. Historique.
Lit-on Jean d’O. et écoute-t-on Johnny dans les banlieues aujourd’hui ?
Ce serait une nouvelle étape dans la recomposition politique en cours.
Ce n’est pas au président burkinabè ni aux Africains que M. Macron a manqué de respect, mais à nous.
Les prochaines élections, les européennes de 2019, permettront de mesurer le poids des forces, anciennes et nouvelles, et l’avancée de la recomposition.
Une entreprise et une économie ne peuvent être rentables dans une nation et une société qui se désagrègent.
Qu’a-t-il donc fait durant sa traversée du désert pour en arriver à ce stade suprême d’aveuglement ?
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
La France est championne… des demandes d’asile
Lire la vidéo
