Désormais, la priorité est à la refondation plutôt qu’à la déconstruction.
Saurons-nous défendre la garde prétorienne de l’État-nation ?
Il paraît donc hors de question que les ministres se croient permis de prendre un jour de repos sur les 600 qui leur restent à travailler pour le pays.
Mais si l’ego n’étouffe pas la raison, l’essentiel, conformément au bon sens, c’est la capacité à répondre à l’événement qui surgit sans prévenir, en prenant appui sur le peuple des citoyens.
Au-delà de l’imagerie jacobine ou girondine, sans prétendre être un modèle, la France représente une expérience originale pour les peuples en recherche d’État ou de nation.
Il appartient au personnel politique de réfléchir avant de franchir, par l’élection, la frontière de la chose publique, car personne ne les y oblige.
Si l’on veut réformer l’État, il convient d’alléger son poids par la suppression d’une dizaine de ministères de convenance…
L’esprit original de la Constitution garantit la stabilité du président de la République, non pas comme un bouclier de sécurité, mais à condition pour lui de respecter la règle d’or de la participation du peuple.
Voilà pourquoi il est prioritaire d’engager une politique globale favorisant le retour aux fondements d’une société civilisée.
Le sacrifice du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame apporte un témoignage exceptionnel qui réconcilie les Français avec leur France malade, divisée, trahie.
En sens contraire, on assiste de la part des trois grands de ce monde (Chine, Russie, États-Unis) à un renforcement de la puissance étatique.
Tout au long de l’histoire, la Res publica a exigé de ses missionnaires de représenter l’aristocratie des meilleurs, par la compétence, l’intégrité morale, et la liberté de l’esprit dans l’accomplissement du devoir. Une dose d’enthousiasme n’est pas de trop.
La position solennellement exprimée par le président de la République a été bienvenue et réconfortante. La ferme détermination de l’État s’oppose enfin aux palinodies et aux reculades des gouvernements dont la faiblesse a pu contribuer aux drames de cette île.
Les représentants de la région de Corse ont pris l’initiative de rompre les discussions en cours.
Parler vrai est la meilleure preuve de la considération due aux citoyens, et l’humilité reste la marque des plus grands.
Cette mise en cause d’un haut fonctionnaire n’est pas une affaire locale ou personnelle. Elle révèle une carence d’ordre national.
L’Europe ne peut se limiter au domaine du rêve ou du pari.
Nous devons refuser à la fois la dilution de la France dans une fondue européenne et la trahison du communautarisme.
Le masque de la communication politicienne doit tomber, car seul compte le combat de la civilisation contre la barbarie.
Placé au cœur de la nation, le préfet veille et agit en vue du respect de la loi, des libertés et de la protection des citoyens.
Des exigences incontournables doivent être respectées pour mettre en route le redressement.
La France d’aujourd’hui a besoin du réalisme et du courage de ses dirigeants, tenus d’abattre les véritables cartes.
Après la campagne présidentielle, polluée par de tristes querelles, le terme de moralisation a gagné encore les esprits et le marché de la communication médiatique.
Un curieux retour au calme, après le conte de fées présidentiel, s’est emparé des écrans de télévision.
Désormais, la priorité est à la refondation plutôt qu’à la déconstruction.
Saurons-nous défendre la garde prétorienne de l’État-nation ?
Il paraît donc hors de question que les ministres se croient permis de prendre un jour de repos sur les 600 qui leur restent à travailler pour le pays.
Mais si l’ego n’étouffe pas la raison, l’essentiel, conformément au bon sens, c’est la capacité à répondre à l’événement qui surgit sans prévenir, en prenant appui sur le peuple des citoyens.
Au-delà de l’imagerie jacobine ou girondine, sans prétendre être un modèle, la France représente une expérience originale pour les peuples en recherche d’État ou de nation.
Il appartient au personnel politique de réfléchir avant de franchir, par l’élection, la frontière de la chose publique, car personne ne les y oblige.
Si l’on veut réformer l’État, il convient d’alléger son poids par la suppression d’une dizaine de ministères de convenance…
L’esprit original de la Constitution garantit la stabilité du président de la République, non pas comme un bouclier de sécurité, mais à condition pour lui de respecter la règle d’or de la participation du peuple.
Voilà pourquoi il est prioritaire d’engager une politique globale favorisant le retour aux fondements d’une société civilisée.
Le sacrifice du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame apporte un témoignage exceptionnel qui réconcilie les Français avec leur France malade, divisée, trahie.
En sens contraire, on assiste de la part des trois grands de ce monde (Chine, Russie, États-Unis) à un renforcement de la puissance étatique.
Tout au long de l’histoire, la Res publica a exigé de ses missionnaires de représenter l’aristocratie des meilleurs, par la compétence, l’intégrité morale, et la liberté de l’esprit dans l’accomplissement du devoir. Une dose d’enthousiasme n’est pas de trop.
La position solennellement exprimée par le président de la République a été bienvenue et réconfortante. La ferme détermination de l’État s’oppose enfin aux palinodies et aux reculades des gouvernements dont la faiblesse a pu contribuer aux drames de cette île.
Les représentants de la région de Corse ont pris l’initiative de rompre les discussions en cours.
Parler vrai est la meilleure preuve de la considération due aux citoyens, et l’humilité reste la marque des plus grands.
Cette mise en cause d’un haut fonctionnaire n’est pas une affaire locale ou personnelle. Elle révèle une carence d’ordre national.
L’Europe ne peut se limiter au domaine du rêve ou du pari.
Nous devons refuser à la fois la dilution de la France dans une fondue européenne et la trahison du communautarisme.
Le masque de la communication politicienne doit tomber, car seul compte le combat de la civilisation contre la barbarie.
Placé au cœur de la nation, le préfet veille et agit en vue du respect de la loi, des libertés et de la protection des citoyens.
Des exigences incontournables doivent être respectées pour mettre en route le redressement.
La France d’aujourd’hui a besoin du réalisme et du courage de ses dirigeants, tenus d’abattre les véritables cartes.
Après la campagne présidentielle, polluée par de tristes querelles, le terme de moralisation a gagné encore les esprits et le marché de la communication médiatique.
Un curieux retour au calme, après le conte de fées présidentiel, s’est emparé des écrans de télévision.