…il faut se rassurer : nous n’aurons jamais autant de héros que d’illégaux sur notre territoire !
De vanter de violer la loi quand on ne risque rien ne relève pas de l’audace mais d’une posture narcissique.
Directement reliée à cette manie des tests, l’incroyable propension, aujourd’hui, à voir des surdoués partout. Les familles en seraient remplies.
Mille formes, expressions, manifestations de violence, de la plus ordinaire à la plus atroce.
La France officielle, légale n’a pas vocation à passer sous la table démocratique au profit des multiples dissidences qui la fracturent et se comportent comme si elles étaient chez elles et persuadées de ne jamais en être délogées.
Les enthousiasmes collectifs sont d’autant plus purs, limpides et unanimes que nulle once d’esprit partisan ne vient les troubler, les entraver.
Un cauchemar, une caricature. Dans quelque temps on exigera que le public soit composé à parité de femmes et d’hommes.
Le samedi 2 juin à partir de 14 heures, vingt candidats auront à se concentrer mentalement durant trente minutes sur un sujet unique.
Comment ne pas s’étonner alors de l’entêtement avec lequel le pouvoir, encore par la voix de Benjamin Griveaux pourtant bien gêné aux entournures et ressassant une leçon désaccordée avec le réel, maintient sa position sur les fichés S français et étrangers ?
C’est une sale et médiocre affaire. Le tabassage d’un élu tout seul par des énergumènes fiers d’eux. Et le silence.
On n’est jamais coupable totalement toute seule.
Le sacrifice du Colonel Beltrame, tel que le définit le président, nous enseigne une vision épique et héroïque de la France, plus authentique que toutes les chicayas partisanes.
Je devine les haut le coeur. Je viens de prononcer un gros mot. Le peuple. Ce peuple qui en se mêlant de la Justice se mêle de ce qui le concerne au premier chef.
La droite classique, probablement, manque de ces éclaireurs fantasques et imprévisibles.
Aucun gouvernement ne fait mieux que le précédent pour la sécurité et le maintien de l’ordre républicain. Emmanuel Macron, dans ce registre, ne fait pas de miracles.
Faut-il castrer chimiquement les criminels sexuels ? Philippe Bilger donne des éléments de réponse au micro de Boulevard Voltaire. Le débat porte sur la nécessité
Ce qui m’a profondément désolé est son incapacité absolue à se mettre en cause.
Je ne sous-estime pas l’odeur de poudre révolutionnaire et de lutte finale que ces intellectuels et artistes vont avoir le bonheur de sentir le 5 mai.
Le conservateur aspire globalement à une immobilité des lignes et à un statu quo paisible. Le réactionnaire pense, organise, compare et n’hésite pas à s’armer de certaines séquences et réussites passées pour mieux sauver le présent.
C’est tout de même Éric Dupond-Moretti qui, un jour, a souligné qu’il était normal que la Justice acquitte un innocent mais qu’acquittant un coupable, elle était encore plus admirable !
Ce manifeste mettant la morale dans la plaie et le courage dans le diagnostic me paraît toutefois s’illusionner.
Kim Jong-un est-il passé en un trait de temps du statut de dictateur sanguinaire à celui de gouvernant suprême lucide et responsable ?
L’absolu ridicule de Sciences Po Paris peut faire rire ou indigner.
Mais de grâce que Laurent Wauquiez cesse cette antienne, cette critique même plus offensante tant elle est absurde, sur un président qui en gros ne saurait pas ce qu’est la France…
On a un Président qui tient le choc et, quoi qu’on pense de lui sur le plan politique, c’est bon pour la France.
Ce soir, je suis prêt à sacrifier le match de foot Monaco-PSG pour pouvoir regarder le débat entre d’un côté Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin et de l’autre le président de la République.
Je sais bien qu’une tradition française perverse – j’ai quelques exemples – fait que, quelquefois, la médiocrité d’un ministre ne l’accable pas mais le protège.
Étudier et enseigner relèvent d’un tour de force, presque d’un admirable masochisme.
…il faut se rassurer : nous n’aurons jamais autant de héros que d’illégaux sur notre territoire !
De vanter de violer la loi quand on ne risque rien ne relève pas de l’audace mais d’une posture narcissique.
Directement reliée à cette manie des tests, l’incroyable propension, aujourd’hui, à voir des surdoués partout. Les familles en seraient remplies.
Mille formes, expressions, manifestations de violence, de la plus ordinaire à la plus atroce.
La France officielle, légale n’a pas vocation à passer sous la table démocratique au profit des multiples dissidences qui la fracturent et se comportent comme si elles étaient chez elles et persuadées de ne jamais en être délogées.
Les enthousiasmes collectifs sont d’autant plus purs, limpides et unanimes que nulle once d’esprit partisan ne vient les troubler, les entraver.
Un cauchemar, une caricature. Dans quelque temps on exigera que le public soit composé à parité de femmes et d’hommes.
Le samedi 2 juin à partir de 14 heures, vingt candidats auront à se concentrer mentalement durant trente minutes sur un sujet unique.
Comment ne pas s’étonner alors de l’entêtement avec lequel le pouvoir, encore par la voix de Benjamin Griveaux pourtant bien gêné aux entournures et ressassant une leçon désaccordée avec le réel, maintient sa position sur les fichés S français et étrangers ?
C’est une sale et médiocre affaire. Le tabassage d’un élu tout seul par des énergumènes fiers d’eux. Et le silence.
On n’est jamais coupable totalement toute seule.
Le sacrifice du Colonel Beltrame, tel que le définit le président, nous enseigne une vision épique et héroïque de la France, plus authentique que toutes les chicayas partisanes.
Je devine les haut le coeur. Je viens de prononcer un gros mot. Le peuple. Ce peuple qui en se mêlant de la Justice se mêle de ce qui le concerne au premier chef.
La droite classique, probablement, manque de ces éclaireurs fantasques et imprévisibles.
Aucun gouvernement ne fait mieux que le précédent pour la sécurité et le maintien de l’ordre républicain. Emmanuel Macron, dans ce registre, ne fait pas de miracles.
Faut-il castrer chimiquement les criminels sexuels ? Philippe Bilger donne des éléments de réponse au micro de Boulevard Voltaire. Le débat porte sur la nécessité
Ce qui m’a profondément désolé est son incapacité absolue à se mettre en cause.
Je ne sous-estime pas l’odeur de poudre révolutionnaire et de lutte finale que ces intellectuels et artistes vont avoir le bonheur de sentir le 5 mai.
Le conservateur aspire globalement à une immobilité des lignes et à un statu quo paisible. Le réactionnaire pense, organise, compare et n’hésite pas à s’armer de certaines séquences et réussites passées pour mieux sauver le présent.
C’est tout de même Éric Dupond-Moretti qui, un jour, a souligné qu’il était normal que la Justice acquitte un innocent mais qu’acquittant un coupable, elle était encore plus admirable !
Ce manifeste mettant la morale dans la plaie et le courage dans le diagnostic me paraît toutefois s’illusionner.
Kim Jong-un est-il passé en un trait de temps du statut de dictateur sanguinaire à celui de gouvernant suprême lucide et responsable ?
L’absolu ridicule de Sciences Po Paris peut faire rire ou indigner.
Mais de grâce que Laurent Wauquiez cesse cette antienne, cette critique même plus offensante tant elle est absurde, sur un président qui en gros ne saurait pas ce qu’est la France…
On a un Président qui tient le choc et, quoi qu’on pense de lui sur le plan politique, c’est bon pour la France.
Ce soir, je suis prêt à sacrifier le match de foot Monaco-PSG pour pouvoir regarder le débat entre d’un côté Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin et de l’autre le président de la République.
Je sais bien qu’une tradition française perverse – j’ai quelques exemples – fait que, quelquefois, la médiocrité d’un ministre ne l’accable pas mais le protège.
Étudier et enseigner relèvent d’un tour de force, presque d’un admirable masochisme.
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