Est-il une étoile filante ?
Libé, Sex and Sun : bien plus qu’une chanson !
Elle y est allée « fort » en effet dans sa conclusion qui éclate telle une condamnation.
De Gaulle, c’était aussi du lyrisme, mais opératoire.
Est-il à bonne distance politique et présidentielle ?
Cette majorité parlementaire m’inquiète.
La visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière a permis de poursuivre ce qui, depuis quelque temps, représente le comble de l’action pour le Président : regretter ce qu’il n’a pas su faire et proclamer qu’il va se réinventer.
Peut-être ai-je des indulgences coupables pour Valéry Giscard d’Estaing et Brigitte Bardot, mais la justice ne devrait-elle pas être d’abord, et parfois, de la dentelle au sein du massif ?
Le Président français court avec un poids très lourd sur ses épaules. Il avance mais mal, il convainc mais peu.
Dans l’abondance de poncifs qui nous accablent depuis au moins trois mois, il sauve sa mise et trouve le moyen de demeurer fidèle à sa perception décapante du monde, du mal et de la vie.
Je ne souhaite pas que la France se mue en espace de la barbarie du crachat.
Mais alors pourquoi, en retour, le président de la République, au lieu d’ouvrir les portes de l’Élysée et de parler souvent aux citoyens, ne donne-t-il pas plus la parole à ceux-ci ?
Au bout de trois ans et demi de détention, alors qu’il avait été condamné à sept ans de réclusion, l’agresseur de Marin vient d’obtenir une
Faut-il admettre qu’une infime minorité est en effet irrécupérable…
Certaines cités se sont tellement habituées à transgresser en autarcie que tout retour de l’autorité est perçu comme un scandale.
Le président de la République paraît se mêler de tout mais, à y bien regarder, il se contente de donner le la et incite à ce que les autres fassent suivre l’intendance !
La bureaucratie : un pouvoir banal, un pouvoir qu’aucune élection ne fera disparaître.
Les quotidiens et les hebdomadaires sont allégés. Je continue à les acheter mais ils se lisent très vite.
L’oeuvre des Beatles est une formidable coulée qui a des faiblesses – parfois délibérées : il faut plaire à ces minettes enthousiastes et hystériques – et des pics incontestables.
Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ?
Notre Président a eu son « chemin de coronavirus » comme saint Paul a eu son chemin de Damas.
Je crains le pire. Tous les dérèglements sont envisageables. Le citoyen en général le plus doux, le plus équilibré se sent une âme de Fouquier-Tinville et hurler avec les loups est un devoir.
Notamment au sujet de cette interrogation qui m’obsède et sur laquelle personne n’a osé le questionner. Agnès Buzyn lui aurait annoncé le pire à venir le 11 janvier 2020.
On les applaudit chaque soir à 20 heures mais je vais finir par croire qu’on s’applaudit soi-même.
La note sera à payer.
Qu’on prenne garde à ce qui pourrait exploser derrière ces murs qui nous protègent ou à l’air libre.
Il faut, comme un seul homme, se féliciter de cette réduction de notre liberté puisqu’elle a du sens et que l’observer scrupuleusement nous permettra d’éviter que l’univers hospitalier et de ville soit trop vite surchargé.
Réaction de Philippe Bilger au réquisitoire, jugé très sévère par certains, contre François et Penelope Fillon. Pour lui, « la défense de François Fillon est
Est-il une étoile filante ?
Libé, Sex and Sun : bien plus qu’une chanson !
Elle y est allée « fort » en effet dans sa conclusion qui éclate telle une condamnation.
De Gaulle, c’était aussi du lyrisme, mais opératoire.
Est-il à bonne distance politique et présidentielle ?
Cette majorité parlementaire m’inquiète.
La visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière a permis de poursuivre ce qui, depuis quelque temps, représente le comble de l’action pour le Président : regretter ce qu’il n’a pas su faire et proclamer qu’il va se réinventer.
Peut-être ai-je des indulgences coupables pour Valéry Giscard d’Estaing et Brigitte Bardot, mais la justice ne devrait-elle pas être d’abord, et parfois, de la dentelle au sein du massif ?
Le Président français court avec un poids très lourd sur ses épaules. Il avance mais mal, il convainc mais peu.
Dans l’abondance de poncifs qui nous accablent depuis au moins trois mois, il sauve sa mise et trouve le moyen de demeurer fidèle à sa perception décapante du monde, du mal et de la vie.
Je ne souhaite pas que la France se mue en espace de la barbarie du crachat.
Mais alors pourquoi, en retour, le président de la République, au lieu d’ouvrir les portes de l’Élysée et de parler souvent aux citoyens, ne donne-t-il pas plus la parole à ceux-ci ?
Au bout de trois ans et demi de détention, alors qu’il avait été condamné à sept ans de réclusion, l’agresseur de Marin vient d’obtenir une
Faut-il admettre qu’une infime minorité est en effet irrécupérable…
Certaines cités se sont tellement habituées à transgresser en autarcie que tout retour de l’autorité est perçu comme un scandale.
Le président de la République paraît se mêler de tout mais, à y bien regarder, il se contente de donner le la et incite à ce que les autres fassent suivre l’intendance !
La bureaucratie : un pouvoir banal, un pouvoir qu’aucune élection ne fera disparaître.
Les quotidiens et les hebdomadaires sont allégés. Je continue à les acheter mais ils se lisent très vite.
L’oeuvre des Beatles est une formidable coulée qui a des faiblesses – parfois délibérées : il faut plaire à ces minettes enthousiastes et hystériques – et des pics incontestables.
Trois mois de pur mensonge ou trois mois si révélateurs d’un mal chronique français ?
Notre Président a eu son « chemin de coronavirus » comme saint Paul a eu son chemin de Damas.
Je crains le pire. Tous les dérèglements sont envisageables. Le citoyen en général le plus doux, le plus équilibré se sent une âme de Fouquier-Tinville et hurler avec les loups est un devoir.
Notamment au sujet de cette interrogation qui m’obsède et sur laquelle personne n’a osé le questionner. Agnès Buzyn lui aurait annoncé le pire à venir le 11 janvier 2020.
On les applaudit chaque soir à 20 heures mais je vais finir par croire qu’on s’applaudit soi-même.
La note sera à payer.
Qu’on prenne garde à ce qui pourrait exploser derrière ces murs qui nous protègent ou à l’air libre.
Il faut, comme un seul homme, se féliciter de cette réduction de notre liberté puisqu’elle a du sens et que l’observer scrupuleusement nous permettra d’éviter que l’univers hospitalier et de ville soit trop vite surchargé.
Réaction de Philippe Bilger au réquisitoire, jugé très sévère par certains, contre François et Penelope Fillon. Pour lui, « la défense de François Fillon est
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