Malheureusement, le mouvement va toujours dans le même sens : qui ne pense pas à gauche doit se justifier et est suspect par principe.
Maintenant, Mimie Mathy est dans le collimateur, au cœur de l’ouragan, parce qu’elle a proféré des mots qui n’ont pas plu sur Roman Polanski, le viol et elle-même.
L’impatience de ce pouvoir a définitivement fait perdre patience à une multitude de citoyens ulcérés. De gauche, d’extrême gauche, de droite, d’extrême droite auxquels s’ajoutent les inévitables déçus.
Ladj Ly, cet ancien condamné pour des faits graves, a trouvé la réinsertion la plus chic qui soit : un César. Pourquoi pas ?
Que l’institution cesse de se parler à elle-même : le citoyen ne l’entend pas.
La droite veut oublier Fillon. Pas moi.
Ce titre n’est pas vraiment pour moi puisque je n’ai regardé régulièrement « On n’est pas couché » (ONPC) qu’à sa grande époque, quand Éric
Ecrire un billet sur la « connerie » donne le frisson…
Rien n’est plus détestable que le corporatisme, cet enfermement sur soi pour interdire l’irruption d’intrus et vous donner à bon compte l’impression d’un savoir irrécusable.
Tout ce qui est politique est d’abord humain et part du soi intime, pourrait-on soutenir.
Mona Ozouf a fait récemment un superbe éloge des manières, qu’elle appelle les « égards », citant le philosophe Alain qui les définit, avec la politesse, « comme un allègement de l’existence ».
Le principe de précaution ne devrait-il pas s’imposer, toujours, dans ce domaine tremblant, fragile, où les certitudes sont inconcevables et les craintes toujours à l’horizon ?
On attend toujours.
Agnès Buzyn laissait entendre qu’on avait le devoir de dénoncer – c’est peu dire – l’Holocauste et les honteuses élucubrations le mettant en doute, ce qui était normal, mais que certains n’en avaient pas le droit…
De grâce, au moins que le pouvoir et ses auxiliaires quittent définitivement leur posture de justiciers éthiques, prétendument exemplaires…
Le procureur de la République de Vienne a annoncé, ce jeudi matin, avoir classé sans suite l’enquête portant sur la nature des propos de Mila,
Je n’ose imaginer le tintamarre réprobateur qui aurait surgi si Nicolas Sarkozy ou François Hollande s’était permis cette immixtion choquante dans le cours d’une procédure judiciaire…
Faut-il considérer que, pour un garde des Sceaux, la constance dans l’erreur représente une qualité ?
On ne remet pas sans cesse en cause l’élection d’Emmanuel Macron, mais sa faible représentativité par rapport aux votants comme aux inscrits aurait dû naturellement conduire ce dernier vers une politique qui, plutôt que de cliver, aurait rassemblé.
Emmanuel Macron, quoi qu’il en ait, tombera encore plus profondément que Valéry Giscard d’Estaing dans le grief que lui faisait le général de Gaulle : son problème, c’est le peuple !
Albert Camus, lucidement, froidement, nous signifie, hier comme aujourd’hui, qu’un pays s’effondre quand il pourrit par sa tête.
Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn, par le faux humour d’un Frédéric Fromet chantant « Jésus est pédé » ?
Il faut remercier Philippe Martinez d’avoir usé de cet adverbe qui couronne sans la moindre équivoque une contestation qui a pris les retraites pour prétexte…
On a compris que Carlos Ghosn était demeuré le même, hier comme aujourd’hui. Dans la gloire comme dans le soupçon.
Il me semble surtout capital de tenir compte de l’état de fatigue, de tension d’une police bousculée depuis plus d’un an entre des instructions parfois contradictoires et une série incessante d’insultes, de harcèlements et d’échauffourées…
Comme c’est festif, une voiture qui brûle !
On reconnaissait à François Mitterrand l’incroyable talent de laisser croire à l’autre qu’il était seul au monde face à lui. Emmanuel Macron, paraît-il, n’est pas dénué de ce don aujourd’hui. Il n’écoute peut-être pas en gros, mais au détail, oui.
L’interrogation qui me paraît centrale questionne, durant toutes ces années, l’absolue complaisance dont a bénéficié Gabriel Matzneff…
Malheureusement, le mouvement va toujours dans le même sens : qui ne pense pas à gauche doit se justifier et est suspect par principe.
Maintenant, Mimie Mathy est dans le collimateur, au cœur de l’ouragan, parce qu’elle a proféré des mots qui n’ont pas plu sur Roman Polanski, le viol et elle-même.
L’impatience de ce pouvoir a définitivement fait perdre patience à une multitude de citoyens ulcérés. De gauche, d’extrême gauche, de droite, d’extrême droite auxquels s’ajoutent les inévitables déçus.
Ladj Ly, cet ancien condamné pour des faits graves, a trouvé la réinsertion la plus chic qui soit : un César. Pourquoi pas ?
Que l’institution cesse de se parler à elle-même : le citoyen ne l’entend pas.
La droite veut oublier Fillon. Pas moi.
Ce titre n’est pas vraiment pour moi puisque je n’ai regardé régulièrement « On n’est pas couché » (ONPC) qu’à sa grande époque, quand Éric
Ecrire un billet sur la « connerie » donne le frisson…
Rien n’est plus détestable que le corporatisme, cet enfermement sur soi pour interdire l’irruption d’intrus et vous donner à bon compte l’impression d’un savoir irrécusable.
Tout ce qui est politique est d’abord humain et part du soi intime, pourrait-on soutenir.
Mona Ozouf a fait récemment un superbe éloge des manières, qu’elle appelle les « égards », citant le philosophe Alain qui les définit, avec la politesse, « comme un allègement de l’existence ».
Le principe de précaution ne devrait-il pas s’imposer, toujours, dans ce domaine tremblant, fragile, où les certitudes sont inconcevables et les craintes toujours à l’horizon ?
On attend toujours.
Agnès Buzyn laissait entendre qu’on avait le devoir de dénoncer – c’est peu dire – l’Holocauste et les honteuses élucubrations le mettant en doute, ce qui était normal, mais que certains n’en avaient pas le droit…
De grâce, au moins que le pouvoir et ses auxiliaires quittent définitivement leur posture de justiciers éthiques, prétendument exemplaires…
Le procureur de la République de Vienne a annoncé, ce jeudi matin, avoir classé sans suite l’enquête portant sur la nature des propos de Mila,
Je n’ose imaginer le tintamarre réprobateur qui aurait surgi si Nicolas Sarkozy ou François Hollande s’était permis cette immixtion choquante dans le cours d’une procédure judiciaire…
Faut-il considérer que, pour un garde des Sceaux, la constance dans l’erreur représente une qualité ?
On ne remet pas sans cesse en cause l’élection d’Emmanuel Macron, mais sa faible représentativité par rapport aux votants comme aux inscrits aurait dû naturellement conduire ce dernier vers une politique qui, plutôt que de cliver, aurait rassemblé.
Emmanuel Macron, quoi qu’il en ait, tombera encore plus profondément que Valéry Giscard d’Estaing dans le grief que lui faisait le général de Gaulle : son problème, c’est le peuple !
Albert Camus, lucidement, froidement, nous signifie, hier comme aujourd’hui, qu’un pays s’effondre quand il pourrit par sa tête.
Pourquoi suis-je exaspéré au-delà de toute mesure par le simulacre d’entretien de Léa Salamé avec Carlos Ghosn, par le faux humour d’un Frédéric Fromet chantant « Jésus est pédé » ?
Il faut remercier Philippe Martinez d’avoir usé de cet adverbe qui couronne sans la moindre équivoque une contestation qui a pris les retraites pour prétexte…
On a compris que Carlos Ghosn était demeuré le même, hier comme aujourd’hui. Dans la gloire comme dans le soupçon.
Il me semble surtout capital de tenir compte de l’état de fatigue, de tension d’une police bousculée depuis plus d’un an entre des instructions parfois contradictoires et une série incessante d’insultes, de harcèlements et d’échauffourées…
Comme c’est festif, une voiture qui brûle !
On reconnaissait à François Mitterrand l’incroyable talent de laisser croire à l’autre qu’il était seul au monde face à lui. Emmanuel Macron, paraît-il, n’est pas dénué de ce don aujourd’hui. Il n’écoute peut-être pas en gros, mais au détail, oui.
L’interrogation qui me paraît centrale questionne, durant toutes ces années, l’absolue complaisance dont a bénéficié Gabriel Matzneff…
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