Philippe Kerlouan
Chroniqueur à BV, écrivain, professeur en retraite
Qui ne voit, s’il a un peu de bon sens, que trop d’hétérogénéité nuit à l’efficacité pédagogique ?
Avant de se livrer à des commentaires abrupts et politiciens, Frédéric Lefebvre devrait, s’il veut qu’on le prenne au sérieux, tourner sept fois sa langue dans sa bouche.
Une bande dessinée qui vient, après la plainte d’un parent, d’être retirée des ouvrages recommandés par l’Éducation nationale. Le ministère reconnaît que « le contenu apparaît inapproprié ».
Adapter les examens et la notation au niveau des élèves, au lieu de conduire les élèves à un niveau défini, est une forme d’imposture.
D’abord, le besoin d’ordre, suscité par la médiatisation de la « violence » des gilets jaunes, dramatisée par le gouvernement…
L’on voit mal les autorités musulmanes s’incliner devant les souhaits du pape pour simplement lui faire plaisir.
On ne sait pas pour qui elle a voté, mais ce n’est certainement pas pour Marine Le Pen…
Tout se passe comme s’il peinait à admettre que les gens puissent réfléchir par eux-mêmes : il faut donc penser à leur place pour éviter qu’ils ne se trompent.
Il a besoin d’un tuteur, en l’occurrence d’une tutrice, pour l’empêcher de faire trop de bêtises ! Que serait-ce si Brigitte n’était pas à ses côtés ?
François-Xavier Bellamy continue de susciter des polémiques au sein même de son parti. On lui reproche ses « positions conservatrices ».
Notre élite bien-pensante, mondialiste avant d’être française, devrait garder à l’esprit qu’en se coupant de nos racines chrétiennes, de notre patrimoine culturel et historique, on ne peut donner de sens à la vie.
Ils assurent que « les gilets jaunes, ce n’est pas le peuple » et qu’ils vont le montrer. Apparemment, la majorité silencieuse n’est pas très nombreuse.
Le gouvernement met en scène une grande consultation, qui n’est qu’un vaste enfumage.
C’est un zélateur infatigable de sa propre religion.
Décidément, les dévots de Macron manifestent leur sectarisme dans tous les domaines. On comprend que beaucoup de Français soient sceptiques sur l’issue du « grand débat ».
Bref, un type qui n’a pas eu de chance et qu’on attaque pour atteindre son Président. Les sénateurs ne semblent pas avoir été convaincus par sa prestation. Nous non plus.
On passe facilement de la question légitime de l’égalité entre filles et garçons, qui tient de l’éducation, à celle, plus controversée, du genre, qui tient de la construction idéologique.
Si la cohésion sociale et territoriale pouvait naître de quinze jours de vie commune, cela se saurait.
Notre Président s’en est donné à cœur joie dans son exercice préféré : se mettre en vedette et enfumer les Français.
Notre Président abuse de la rhétorique, tente de reprendre la main, ouvre des portes qui conduisent à ses objectifs, en referme d’autres, notamment en matière fiscale.
Sans doute existe-t-il des convergences sociales entre les électorats RN et LFI. Mais trop de divergences les séparent sur les questions migratoires.
Voici donc que le ministère, volontairement ou non, se porte au secours de cette ONG dont le rôle est, pour le moins, controversé.
La remise en cause des formes actuelles de la démocratie offre une chance à un renouvellement des institutions.
Jean-Michel Blanquer pourrait s’inspirer de certaines dispositions de cette proposition venue de la droite. Par bon sens, sans doute. Peut-être, aussi, avec des arrière-pensées politiques.
Quel imbroglio ! Quel mélange de démagogie, d’imprévoyance et d’hypocrisie !
Immigration, islamisme, ces mots que nos élites répugnent à prononcer, ces maux qu’elles ont longtemps reproché aux Français, soucieux de sauvegarder leur identité et leur culture, de dénoncer.
il avait toutes les qualités pour reconstruire la droite…
Entre le 17 novembre et le 17 décembre, 219 personnes ont été incarcérées : un chiffre record dans le cadre d’un mouvement social.
Qui ne voit, s’il a un peu de bon sens, que trop d’hétérogénéité nuit à l’efficacité pédagogique ?
Avant de se livrer à des commentaires abrupts et politiciens, Frédéric Lefebvre devrait, s’il veut qu’on le prenne au sérieux, tourner sept fois sa langue dans sa bouche.
Une bande dessinée qui vient, après la plainte d’un parent, d’être retirée des ouvrages recommandés par l’Éducation nationale. Le ministère reconnaît que « le contenu apparaît inapproprié ».
Adapter les examens et la notation au niveau des élèves, au lieu de conduire les élèves à un niveau défini, est une forme d’imposture.
D’abord, le besoin d’ordre, suscité par la médiatisation de la « violence » des gilets jaunes, dramatisée par le gouvernement…
L’on voit mal les autorités musulmanes s’incliner devant les souhaits du pape pour simplement lui faire plaisir.
On ne sait pas pour qui elle a voté, mais ce n’est certainement pas pour Marine Le Pen…
Tout se passe comme s’il peinait à admettre que les gens puissent réfléchir par eux-mêmes : il faut donc penser à leur place pour éviter qu’ils ne se trompent.
Il a besoin d’un tuteur, en l’occurrence d’une tutrice, pour l’empêcher de faire trop de bêtises ! Que serait-ce si Brigitte n’était pas à ses côtés ?
François-Xavier Bellamy continue de susciter des polémiques au sein même de son parti. On lui reproche ses « positions conservatrices ».
Notre élite bien-pensante, mondialiste avant d’être française, devrait garder à l’esprit qu’en se coupant de nos racines chrétiennes, de notre patrimoine culturel et historique, on ne peut donner de sens à la vie.
Ils assurent que « les gilets jaunes, ce n’est pas le peuple » et qu’ils vont le montrer. Apparemment, la majorité silencieuse n’est pas très nombreuse.
Le gouvernement met en scène une grande consultation, qui n’est qu’un vaste enfumage.
C’est un zélateur infatigable de sa propre religion.
Décidément, les dévots de Macron manifestent leur sectarisme dans tous les domaines. On comprend que beaucoup de Français soient sceptiques sur l’issue du « grand débat ».
Bref, un type qui n’a pas eu de chance et qu’on attaque pour atteindre son Président. Les sénateurs ne semblent pas avoir été convaincus par sa prestation. Nous non plus.
On passe facilement de la question légitime de l’égalité entre filles et garçons, qui tient de l’éducation, à celle, plus controversée, du genre, qui tient de la construction idéologique.
Si la cohésion sociale et territoriale pouvait naître de quinze jours de vie commune, cela se saurait.
Notre Président s’en est donné à cœur joie dans son exercice préféré : se mettre en vedette et enfumer les Français.
Notre Président abuse de la rhétorique, tente de reprendre la main, ouvre des portes qui conduisent à ses objectifs, en referme d’autres, notamment en matière fiscale.
Sans doute existe-t-il des convergences sociales entre les électorats RN et LFI. Mais trop de divergences les séparent sur les questions migratoires.
Voici donc que le ministère, volontairement ou non, se porte au secours de cette ONG dont le rôle est, pour le moins, controversé.
La remise en cause des formes actuelles de la démocratie offre une chance à un renouvellement des institutions.
Jean-Michel Blanquer pourrait s’inspirer de certaines dispositions de cette proposition venue de la droite. Par bon sens, sans doute. Peut-être, aussi, avec des arrière-pensées politiques.
Quel imbroglio ! Quel mélange de démagogie, d’imprévoyance et d’hypocrisie !
Immigration, islamisme, ces mots que nos élites répugnent à prononcer, ces maux qu’elles ont longtemps reproché aux Français, soucieux de sauvegarder leur identité et leur culture, de dénoncer.
il avait toutes les qualités pour reconstruire la droite…
Entre le 17 novembre et le 17 décembre, 219 personnes ont été incarcérées : un chiffre record dans le cadre d’un mouvement social.
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Il faut que les Français restent dans la peur
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