À croire que la foi n’a droit de cité qu’à condition de prendre ses distances avec l’institution religieuse…
Avec Le Fils d’un roi, disponible dès à présent en DVD, la réalisatrice se penche enfin sur la pièce maîtresse qui sous-tend ses idées politiques et sans laquelle la France, depuis deux cents ans, n’est plus tout à fait la France : la monarchie.
La véritable cible de François Ozon n’est pas le père Preynat mais son supérieur, le cardinal Barbarin.
Clint Eastwood réitère son éloge de l’héroïsme et pointe les failles d’une institution nationale sans pour autant renier son patriotisme.
En attente de son procès depuis deux ans, Lise est accusée d’avoir assassiné sa meilleure amie de lycée…
Comme il est surprenant de voir débarquer sur les écrans, à un mois des élections municipales, un documentaire sur le FN tourné trois ans auparavant…
Le résultat final est une vaste bouffonnade dans laquelle le cinéaste tient à tout prix à faire cohabiter en chacun, quel que soit son bord, le bien et le mal, la morale et la torture, la bonté et le sadisme, avec l’air de ne jamais prendre parti…
On ne peut que saluer le travail de l’acteur qui parvient modestement à s’effacer derrière ce personnage rustaud.
Un militaire peut-il vraiment agir en héros en faisant l’impasse sur tout sentiment patriotique ? La réponse affirmative apportée par Sam Mendes pointe les limites du film…
Loin de célébrer le « parler-cash », ou le « toute vérité doit être dite » au nom de la lutte contre « les hypocrisies », L’Adieu fait avec finesse et humour l’éloge du mensonge pieux…
Sébastien Marnier nous livre une œuvre très particulière, à l’ambiance provinciale et à la chaleur moite…
Célèbre roman féminin paru en deux volumes entre 1868 et 1869, Little Women, de Louisa May Alcott, en est aujourd’hui à sa cinquième adaptation au
Symbole d’espoir pour marins en perdition, ou bien cap de moralité à suivre pour ne point se laisser charmer par de perfides sirènes aux voix
Un nouveau thriller qui prend pour cadre les terres enneigées du Causse comme la chaleur étouffante de Côte d’Ivoire.
À voir pour la prestation de Karin Viard et de Leïla Bekhti.
Rares sont les événements culturels à pouvoir réunir les classes moyennes supérieures métropolitaines et les populations des cités. Les victoires de Coupe du monde de
L’exercice est insuffisant. Heureusement, les acteurs sauvent l’ensemble.
Résolument dépassionné, évitant sciemment tout lyrisme, le film de Roman Polanski captive d’un bout à l’autre du récit et fait preuve, comme à l’accoutumée, d’un sens du cadre peu commun.
Hélas, la Justice semble ne pas avoir mesuré la portée symbolique et historique du procès de Claude Chossat.
Un film maîtrisé, rugueux, documenté et sobrement interprété, qui ne cède rien au cynisme gratuit ni à la complaisance, un peu à l’image de ces grands polars italiens des années 70.
Un film à voir en famille.
Nous évoquions, en décembre dernier, The Looming tower, le mini-feuilleton de dix épisodes sur les conditions qui rendirent possibles les attentats du 11 septembre 2001.
Dans la parfaite lignée du feuilleton, le film joue habilement entre le drame et l’humour, soigne ses dialogues, réserve à chaque personnage son moment de gloire et instille par petites touches quelques idées qui ne plairont pas aux esprits sectaires…
D’un point de vue artistique, le film est un ratage complet.
Sorti en salles au mois d’août, le film d’Ursula Macfarlane devance largement l’ouverture du procès prévue seulement pour le 6 janvier prochain.
Le battage de France Inter autour de ce hors-série aurait déjà dû nous alerter.
Un film composé à cent pour cent d’images d’archives…
Cas unique dans le paysage audiovisuel francophone, le cinéma des frères Dardenne reposait, jusque-là, sur un pari novateur : réutiliser les codes du cinéma moderne
À croire que la foi n’a droit de cité qu’à condition de prendre ses distances avec l’institution religieuse…
Avec Le Fils d’un roi, disponible dès à présent en DVD, la réalisatrice se penche enfin sur la pièce maîtresse qui sous-tend ses idées politiques et sans laquelle la France, depuis deux cents ans, n’est plus tout à fait la France : la monarchie.
La véritable cible de François Ozon n’est pas le père Preynat mais son supérieur, le cardinal Barbarin.
Clint Eastwood réitère son éloge de l’héroïsme et pointe les failles d’une institution nationale sans pour autant renier son patriotisme.
En attente de son procès depuis deux ans, Lise est accusée d’avoir assassiné sa meilleure amie de lycée…
Comme il est surprenant de voir débarquer sur les écrans, à un mois des élections municipales, un documentaire sur le FN tourné trois ans auparavant…
Le résultat final est une vaste bouffonnade dans laquelle le cinéaste tient à tout prix à faire cohabiter en chacun, quel que soit son bord, le bien et le mal, la morale et la torture, la bonté et le sadisme, avec l’air de ne jamais prendre parti…
On ne peut que saluer le travail de l’acteur qui parvient modestement à s’effacer derrière ce personnage rustaud.
Un militaire peut-il vraiment agir en héros en faisant l’impasse sur tout sentiment patriotique ? La réponse affirmative apportée par Sam Mendes pointe les limites du film…
Loin de célébrer le « parler-cash », ou le « toute vérité doit être dite » au nom de la lutte contre « les hypocrisies », L’Adieu fait avec finesse et humour l’éloge du mensonge pieux…
Sébastien Marnier nous livre une œuvre très particulière, à l’ambiance provinciale et à la chaleur moite…
Célèbre roman féminin paru en deux volumes entre 1868 et 1869, Little Women, de Louisa May Alcott, en est aujourd’hui à sa cinquième adaptation au
Symbole d’espoir pour marins en perdition, ou bien cap de moralité à suivre pour ne point se laisser charmer par de perfides sirènes aux voix
Un nouveau thriller qui prend pour cadre les terres enneigées du Causse comme la chaleur étouffante de Côte d’Ivoire.
À voir pour la prestation de Karin Viard et de Leïla Bekhti.
Rares sont les événements culturels à pouvoir réunir les classes moyennes supérieures métropolitaines et les populations des cités. Les victoires de Coupe du monde de
L’exercice est insuffisant. Heureusement, les acteurs sauvent l’ensemble.
Résolument dépassionné, évitant sciemment tout lyrisme, le film de Roman Polanski captive d’un bout à l’autre du récit et fait preuve, comme à l’accoutumée, d’un sens du cadre peu commun.
Hélas, la Justice semble ne pas avoir mesuré la portée symbolique et historique du procès de Claude Chossat.
Un film maîtrisé, rugueux, documenté et sobrement interprété, qui ne cède rien au cynisme gratuit ni à la complaisance, un peu à l’image de ces grands polars italiens des années 70.
Un film à voir en famille.
Nous évoquions, en décembre dernier, The Looming tower, le mini-feuilleton de dix épisodes sur les conditions qui rendirent possibles les attentats du 11 septembre 2001.
Dans la parfaite lignée du feuilleton, le film joue habilement entre le drame et l’humour, soigne ses dialogues, réserve à chaque personnage son moment de gloire et instille par petites touches quelques idées qui ne plairont pas aux esprits sectaires…
D’un point de vue artistique, le film est un ratage complet.
Sorti en salles au mois d’août, le film d’Ursula Macfarlane devance largement l’ouverture du procès prévue seulement pour le 6 janvier prochain.
Le battage de France Inter autour de ce hors-série aurait déjà dû nous alerter.
Un film composé à cent pour cent d’images d’archives…
Cas unique dans le paysage audiovisuel francophone, le cinéma des frères Dardenne reposait, jusque-là, sur un pari novateur : réutiliser les codes du cinéma moderne
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