Si le cinéaste ne nous épargne pas quelques clichés sur l’artiste maudit, incompris et méprisé de tous, il nous offre de
André Téchiné nous livre sa vision pour le moins fragile – somme de considérations personnelles nourries de lectures un peu trop scolaires de Libé ou du Monde – de l’islamisme rampant parmi une certaine jeunesse française.
Le procédé, efficace tout en étant classique, consiste à mettre en lumière le fossé existant entre la réalité anthropologique des manifestants et le commentaire médiatique dont ils font l’objet.
Le cinéaste nous livre ici un film aussi froid que ses précédents…
Reste l’interprétation sans faille des trois comédiennes qui prennent un plaisir évident à jouer ensemble et parviennent (presque) à nous faire oublier le fond idéologique de l’entreprise.
Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…
L’objectif premier du CNC, qui était de lutter contre la déferlante de films anglo-saxons sur les écrans, étant manifestement un échec, à quoi bon conserver cet organisme ?
Antoine Raimbault nous propose une réécriture habile et inattendue du procès en appel de Jacques Viguier.
Pour une fois, un réalisateur français semble avoir compris, à l’instar de ce qui se fait depuis des décennies outre-Atlantique, l’importance de filmer l’héroïsme national.
Avec Salafistes, François Margolin et Lemine Ould Mohamed Salem ont au moins le mérite, aujourd’hui, de proposer un film lucide quant à la nature du danger islamiste…
Non content de vider une figure historique et littéraire de son intérêt, le cinéaste entreprend un véritable détournement biographique à des fins militantes pour le moins douteuses et anachroniques.
Ici, tout sonne faux, du casting au récit…
Dès mars 2001, nous dit-on, la CIA eut connaissance de la présence, sur le sol américain, des djihadistes qui commirent quelques mois plus tard les attentats contre les tours jumelles, et prit soin de ne jamais en avertir le FBI.
Tandis que les journalistes de tous bords font du zèle à dénoncer la pédophilie au sein de l’Église – alors même que le taux de
Bohemian Rhapsody sent le film de commande à plein nez, calibré selon un cahier des charges.
Pierre Schoeller, en bon jacobin, réduit le peuple français à une poignée de Parisiens des faubourgs excités par les discours grandiloquents de la Convention.
Un film de combat qui voit triompher les valeurs de loyauté, d’empathie, de bienveillance, et s’achève magnifiquement dans le don de soi.
Un romantisme magnifiquement porté par le lyrisme de la bande originale, la grandiloquence des dialogues…
Laure, 23 ans, jeune fille issue de la bourgeoisie parisienne bien-pensante et « Charlie », décide du jour au lendemain de rejoindre la Marine nationale.
En 1991, Michel Houellebecq publiait aux éditions de la Différence un court essai intitulé Rester vivant, sorte de manuel de survie à l’usage des solitaires, introvertis et dépressifs en tous genres, victimes collatérales de la postmodernité, comme des rapports humains en règle générale.
Un film-hommage à la Légion, et plus largement à l’abnégation des soldats et à l’esprit de discipline et de camaraderie qui règnent au sein de l’armée.
La proposition du cinéaste d’explorer sous un jour nouveau Marie-Madeleine, Pierre et Judas était intéressante, mais il brode beaucoup trop.
S’il vous manquait encore une raison d’aller voir ce film, songez donc à la perspective d’outrepasser les limites autorisées du bon goût.
Le film de James Marsh bénéficie d’un casting impeccable mené par Colin Firth et Rachel Weisz, dont l’alchimie fonctionne à merveille.
Un documentaire gentillet et inoffensif, qui ne prend jamais de risque et qui méritait aussi bien une diffusion télé…
Le cinéaste Xavier Giannoli réutilise parmi d’autres la thématique de l’escroquerie pour son nouveau film L’Apparition.
Si un cinéaste quelconque éprouve le besoin de faire un tel film aujourd’hui, c’est que le réel est bien plus désespérant qu’il ne veut l’admettre…
En dépit d’une intéressante reconstitution historique, le film, hélas, n’est pas d’une grande subtilité.
Si le cinéaste ne nous épargne pas quelques clichés sur l’artiste maudit, incompris et méprisé de tous, il nous offre de
André Téchiné nous livre sa vision pour le moins fragile – somme de considérations personnelles nourries de lectures un peu trop scolaires de Libé ou du Monde – de l’islamisme rampant parmi une certaine jeunesse française.
Le procédé, efficace tout en étant classique, consiste à mettre en lumière le fossé existant entre la réalité anthropologique des manifestants et le commentaire médiatique dont ils font l’objet.
Le cinéaste nous livre ici un film aussi froid que ses précédents…
Reste l’interprétation sans faille des trois comédiennes qui prennent un plaisir évident à jouer ensemble et parviennent (presque) à nous faire oublier le fond idéologique de l’entreprise.
Malheureusement, force est de constater qu’à l’instar de beaucoup de longs-métrages historiques, celui-ci en dit davantage sur l’époque de sa production que sur la période décrite par le récit…
L’objectif premier du CNC, qui était de lutter contre la déferlante de films anglo-saxons sur les écrans, étant manifestement un échec, à quoi bon conserver cet organisme ?
Antoine Raimbault nous propose une réécriture habile et inattendue du procès en appel de Jacques Viguier.
Pour une fois, un réalisateur français semble avoir compris, à l’instar de ce qui se fait depuis des décennies outre-Atlantique, l’importance de filmer l’héroïsme national.
Avec Salafistes, François Margolin et Lemine Ould Mohamed Salem ont au moins le mérite, aujourd’hui, de proposer un film lucide quant à la nature du danger islamiste…
Non content de vider une figure historique et littéraire de son intérêt, le cinéaste entreprend un véritable détournement biographique à des fins militantes pour le moins douteuses et anachroniques.
Ici, tout sonne faux, du casting au récit…
Dès mars 2001, nous dit-on, la CIA eut connaissance de la présence, sur le sol américain, des djihadistes qui commirent quelques mois plus tard les attentats contre les tours jumelles, et prit soin de ne jamais en avertir le FBI.
Tandis que les journalistes de tous bords font du zèle à dénoncer la pédophilie au sein de l’Église – alors même que le taux de
Bohemian Rhapsody sent le film de commande à plein nez, calibré selon un cahier des charges.
Pierre Schoeller, en bon jacobin, réduit le peuple français à une poignée de Parisiens des faubourgs excités par les discours grandiloquents de la Convention.
Un film de combat qui voit triompher les valeurs de loyauté, d’empathie, de bienveillance, et s’achève magnifiquement dans le don de soi.
Un romantisme magnifiquement porté par le lyrisme de la bande originale, la grandiloquence des dialogues…
Laure, 23 ans, jeune fille issue de la bourgeoisie parisienne bien-pensante et « Charlie », décide du jour au lendemain de rejoindre la Marine nationale.
En 1991, Michel Houellebecq publiait aux éditions de la Différence un court essai intitulé Rester vivant, sorte de manuel de survie à l’usage des solitaires, introvertis et dépressifs en tous genres, victimes collatérales de la postmodernité, comme des rapports humains en règle générale.
Un film-hommage à la Légion, et plus largement à l’abnégation des soldats et à l’esprit de discipline et de camaraderie qui règnent au sein de l’armée.
La proposition du cinéaste d’explorer sous un jour nouveau Marie-Madeleine, Pierre et Judas était intéressante, mais il brode beaucoup trop.
S’il vous manquait encore une raison d’aller voir ce film, songez donc à la perspective d’outrepasser les limites autorisées du bon goût.
Le film de James Marsh bénéficie d’un casting impeccable mené par Colin Firth et Rachel Weisz, dont l’alchimie fonctionne à merveille.
Un documentaire gentillet et inoffensif, qui ne prend jamais de risque et qui méritait aussi bien une diffusion télé…
Le cinéaste Xavier Giannoli réutilise parmi d’autres la thématique de l’escroquerie pour son nouveau film L’Apparition.
Si un cinéaste quelconque éprouve le besoin de faire un tel film aujourd’hui, c’est que le réel est bien plus désespérant qu’il ne veut l’admettre…
En dépit d’une intéressante reconstitution historique, le film, hélas, n’est pas d’une grande subtilité.
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