Le dernier film en date du réalisateur suédois Magnus von Horn, Sweat, croque avec une certaine compassion ces nouvelles icones de la modernité et tente une plongée dans leur psyché.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Jubilatoire, le film raille à loisir cette bourgeoisie cultureuse, gavée de sa propre existence.
Les Crimes du futur se présente tout d’abord comme un film d’anticipation, nous donnant à voir un monde apocalyptique, ruiné, presque désolé…
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Redonnons à notre jeunesse un patrimoine à défendre, donnons-lui des raisons de se battre.
Le cinéaste a pour lui trois arguments de poids : la véracité de l’histoire qu’il nous raconte, l’altruisme qui anime jusqu’au bout le personnage principal et le tandem détonnant que forment Jim Broadbent et Helen Mirren.
Tiré d’une histoire vraie, Varsovie 83 revient sur un scandale d’État dont les principaux responsables n’ont toujours pas été condamnés à ce jour.
Le scénario du film bénéficie d’emblée d’une matière solide pour captiver le spectateur.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Avec A Chiara, le réalisateur Jonas Carpignano excelle à filmer la cellule familiale au sein de la mafia calabraise, son environnement socioculturel (déplorable) et l’impossibilité pour les jeunes de s’en extraire autrement que sur décision de justice.
C’est une tradition, désormais : un film sort au cinéma à la veille des élections pour bien rappeler aux Français que plane sur le pays la menace de « l’estremdrouate ».
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
L’ouvrage de Christian Lamouroux relate l’avènement des Song par le général Zhao Kuangyin, des Zhou postérieurs, à l’époque dite « des cinq dynasties et des dix royaumes » qui succéda directement à la chute des Tang.
En vérité, De nos frères blessés n’a aucun autre moteur que le ressentiment et la volonté d’entretenir toujours plus la rente mémorielle sur laquelle repose depuis soixante ans l’État algérien.
Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.
Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.
Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.
Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.
Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…
Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…
Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…
La leçon à tirer de tout cela est que la politique de « plantation » d’un peuple exogène, fédéré autour d’une religion, sur un territoire donné, à plus ou moins long terme, peut constituer un ferment de guerre civile.
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Le dernier film en date du réalisateur suédois Magnus von Horn, Sweat, croque avec une certaine compassion ces nouvelles icones de la modernité et tente une plongée dans leur psyché.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Jubilatoire, le film raille à loisir cette bourgeoisie cultureuse, gavée de sa propre existence.
Les Crimes du futur se présente tout d’abord comme un film d’anticipation, nous donnant à voir un monde apocalyptique, ruiné, presque désolé…
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Redonnons à notre jeunesse un patrimoine à défendre, donnons-lui des raisons de se battre.
Le cinéaste a pour lui trois arguments de poids : la véracité de l’histoire qu’il nous raconte, l’altruisme qui anime jusqu’au bout le personnage principal et le tandem détonnant que forment Jim Broadbent et Helen Mirren.
Tiré d’une histoire vraie, Varsovie 83 revient sur un scandale d’État dont les principaux responsables n’ont toujours pas été condamnés à ce jour.
Le scénario du film bénéficie d’emblée d’une matière solide pour captiver le spectateur.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Avec A Chiara, le réalisateur Jonas Carpignano excelle à filmer la cellule familiale au sein de la mafia calabraise, son environnement socioculturel (déplorable) et l’impossibilité pour les jeunes de s’en extraire autrement que sur décision de justice.
C’est une tradition, désormais : un film sort au cinéma à la veille des élections pour bien rappeler aux Français que plane sur le pays la menace de « l’estremdrouate ».
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
L’ouvrage de Christian Lamouroux relate l’avènement des Song par le général Zhao Kuangyin, des Zhou postérieurs, à l’époque dite « des cinq dynasties et des dix royaumes » qui succéda directement à la chute des Tang.
En vérité, De nos frères blessés n’a aucun autre moteur que le ressentiment et la volonté d’entretenir toujours plus la rente mémorielle sur laquelle repose depuis soixante ans l’État algérien.
Malin, le résultat donne le sentiment d’un scénario à la fois linéaire, riche et cohérent.
Bien plus qu’une trilogie mafieuse au rythme soutenu et à la tension croissante, Infernal Affairs est une œuvre poétique, morale et noble.
Notre-Dame brûle, disons-le d’emblée, est sans conteste une impressionnante reconstitution de la tragédie du 15 avril 2019, avec un véritable travail de recherche sur la chronologie des faits.
Le récit, en soi, respecte plus que jamais l’esprit de la bande dessinée en renouant avec le polar crépusculaire et nous propose une enquête criminelle complexe sur fond de corruption généralisée et de pourrissement de la ville de Gotham.
Avec Belfast, il semble que Kenneth Branagh ait retrouvé l’inspiration des beaux jours.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
C’est là toute la force du film : rien n’est clairement établi, le spectateur reste dans un entre-deux, contraint d’accorder le bénéfice du doute aux uns et aux autres…
Laurent Cantet a manifestement choisi le camp de la facilité…
Les Promesses, de Thomas Kruithof, nous donne à voir les ressorts de la politique de la ville : ses acteurs, ses enjeux, ses impasses, ses marchandages, ses rétropédalages, ses victoires…
La leçon à tirer de tout cela est que la politique de « plantation » d’un peuple exogène, fédéré autour d’une religion, sur un territoire donné, à plus ou moins long terme, peut constituer un ferment de guerre civile.
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
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