Virginie Fontcalel
Professeur de Lettres
Il va falloir que j’étudie ce que Mme Belloubet propose comme avantages à ceux qui accepteront de rester à bord…
Nicole Belloubet ne semble pas soutenir avec enthousiasme les premières mesures qu’elle doit mettre en place.
Le monde de l’éducation a-t-il vraiment envie de collaborer avec l’univers entrepreneurial ?
C’est une toute petite enclave, un projet un peu fou, mais Dieu quel plaisir de voir une œuvre aussi salutaire !
D’aucuns diront que cela n’a aucune importance. Soyons modernes !
Quand vous n’avez pas assez de professeurs pour des groupes de 30, la solution est évidemment de faire des groupes de 15
On se repasse le maroquin entre amis et affidés, mais sur le terrain, cela ne ralentit pas la chute.
Alors évidemment, il y a des couleurs, des images, des pop-up, c’est ludique !
Déconnecter les enfants des écrans et les reconnecter avec la nature devient un enjeu de santé publique.
Il aura fallu beaucoup de persévérance pour obtenir ce résultat.
Avec le terme « Éducation nationale », on ne vend que du rêve, depuis des décennies.
Demandez-vous si un seul père de famille pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire.
Ma longue fréquentation des salles des professeurs me fait faire un triste constat.
Dans notre système étatique et centralisé, personne n’est responsable de rien, ni les ministres, ni les rectorats.
Qu’y voit-on ? Des enseignants recrutés en quinze minutes, sans aucune vérification réelle de leurs compétences…
Il semblerait que le ministère s’acharne tout particulièrement sur les enseignants de lettres classiques.
Visiblement, ce qui est bon pour eux n’est pas pour le « gros populas »
La technologie offre des conquêtes ambiguës, qui suivent les orientations idéologiques de ceux qui les promeuvent.
Il paraît que le temps de l’action est venu. Bien. Comme avant un grand dîner, regardons le menu.
Ce film, sorti en 2014, dégouline de bons sentiments.
En ces temps de chaos et de gabegie, il est bon de savourer les joies que la vie nous offre.
Des idées, le ministère en a à revendre…
Le ministère se félicite que 90 % des élèves maîtrisent les articles (« le », « la ») et les négations (« ne pas »)…
Les candidats à l’examen du Code de la route échouent car ils ne comprennent plus les questions.
Ayez confiance, le ministre prend à bras-le-corps la question de la chute du niveau scolaire !
À bien y regarder, les choses sont moins claires que les déclarations médiatiques le laissent entendre.
Le Président appelle de ses voeux une révision des programmes d’histoire et d’instruction civique. Pauvres de nous !
Avec plus de deux milliards de chiffre d’affaires, le marché français se place en tête des pays européens !
Il va falloir que j’étudie ce que Mme Belloubet propose comme avantages à ceux qui accepteront de rester à bord…
Nicole Belloubet ne semble pas soutenir avec enthousiasme les premières mesures qu’elle doit mettre en place.
Le monde de l’éducation a-t-il vraiment envie de collaborer avec l’univers entrepreneurial ?
C’est une toute petite enclave, un projet un peu fou, mais Dieu quel plaisir de voir une œuvre aussi salutaire !
D’aucuns diront que cela n’a aucune importance. Soyons modernes !
Quand vous n’avez pas assez de professeurs pour des groupes de 30, la solution est évidemment de faire des groupes de 15
On se repasse le maroquin entre amis et affidés, mais sur le terrain, cela ne ralentit pas la chute.
Alors évidemment, il y a des couleurs, des images, des pop-up, c’est ludique !
Déconnecter les enfants des écrans et les reconnecter avec la nature devient un enjeu de santé publique.
Il aura fallu beaucoup de persévérance pour obtenir ce résultat.
Avec le terme « Éducation nationale », on ne vend que du rêve, depuis des décennies.
Demandez-vous si un seul père de famille pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire.
Ma longue fréquentation des salles des professeurs me fait faire un triste constat.
Dans notre système étatique et centralisé, personne n’est responsable de rien, ni les ministres, ni les rectorats.
Qu’y voit-on ? Des enseignants recrutés en quinze minutes, sans aucune vérification réelle de leurs compétences…
Il semblerait que le ministère s’acharne tout particulièrement sur les enseignants de lettres classiques.
Visiblement, ce qui est bon pour eux n’est pas pour le « gros populas »
La technologie offre des conquêtes ambiguës, qui suivent les orientations idéologiques de ceux qui les promeuvent.
Il paraît que le temps de l’action est venu. Bien. Comme avant un grand dîner, regardons le menu.
Ce film, sorti en 2014, dégouline de bons sentiments.
En ces temps de chaos et de gabegie, il est bon de savourer les joies que la vie nous offre.
Des idées, le ministère en a à revendre…
Le ministère se félicite que 90 % des élèves maîtrisent les articles (« le », « la ») et les négations (« ne pas »)…
Les candidats à l’examen du Code de la route échouent car ils ne comprennent plus les questions.
Ayez confiance, le ministre prend à bras-le-corps la question de la chute du niveau scolaire !
À bien y regarder, les choses sont moins claires que les déclarations médiatiques le laissent entendre.
Le Président appelle de ses voeux une révision des programmes d’histoire et d’instruction civique. Pauvres de nous !
Avec plus de deux milliards de chiffre d’affaires, le marché français se place en tête des pays européens !
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