
Avec plus de deux milliards de chiffre d’affaires, le marché français se place en tête des pays européens !

Ai-je donc bien fait de me former avec exigence pour réussir l’agrégation ?

Et si l’école n’était pas la solution aux problèmes sociétaux mais une de leurs causes ?

On devrait changer de modèle, mais l’institution n’y pense même pas…

En lecture, la France se classe à la 30e place sur 43 pays, derrière la Turquie, la Serbie et la Slovénie !

Méprisons-nous à ce point nos enfants que nous n’osions leur faire confiance et exiger d’eux une réelle qualité ?

Les mots ont du sens, et ils ont du poids.

Si un tiers des professeurs choisissent Mes forêts, d’Hélène Dorion, il se vendra donc à plus de 200.000 exemplaires

Que font les adultes par rapport à cela ? Rien. Ils parlent, déplorent, s’indignent mais n’agissent pas.

Cette façon autoritaire d’obliger les gens à se mélanger pose question.

Il est même interdit de crier en classe, les cris s’apparentant à de la « maltraitance psychologique ».

L’école, lieu idéal de la propagande…

On ne résoudra pas les problèmes de l’école en appliquant des techniques de management adulte.

La mesure phare : payer les élèves pendant leurs stages obligatoires.

Pour que les jeunes Français connaissent le français, apprenons-leur avant tout le français…

Pitié, oubliez-nous ! Laissez donc les acteurs de terrain gérer leur corporation…

La « culture générale » qui se développe chez les jeunes, c’est ce que la société leur offre au quotidien.

Lorsque je sors de ma salle de classe à 16 h 30, la directrice vient me voir : le père de M., furieux…

L’Éducation nationale, c’est un peu le concours Lépine des usines à gaz.

Aujourd’hui, quand je dis que je suis enseignante, on me répond généralement « Je n’aimerais pas être à votre place ».

Je ne sais pas si les gens se rendent bien compte de la misère profonde des écoles françaises, malgré les budgets colossaux alloués.

Mona Ozouf affirmait, dans L’École, l’Église et la République, que l’école est le meilleur moyen de « peser sur les générations montantes ». Vincent Peillon ne

L’enseignant est-il au service de ce qu’il croit être la vérité ou est-il au service de la réussite – scolaire, sociale… – de ses élèves ?

Au programme de la classe de 5e, nous avons « le roman d’aventures ». Je décide donc d’étudier un texte de Mark Twain, extrait des

Par quelle suite effarante de renoncements, de lâchetés, de compromissions et de mensonges peut-on laisser le ver manger tout le fruit ?

Un de mes maîtres m’avait dit un jour que le travail d’un enseignant était justifié par la gratitude d’un seul élève.

Pour les enseignants, c’est le supplice de Sisyphe…

Chez nos élèves, ce fut une frénésie patriote et jamais on ne les avait autant entendus parler de géographie.

Avec plus de deux milliards de chiffre d’affaires, le marché français se place en tête des pays européens !

Ai-je donc bien fait de me former avec exigence pour réussir l’agrégation ?

Et si l’école n’était pas la solution aux problèmes sociétaux mais une de leurs causes ?

On devrait changer de modèle, mais l’institution n’y pense même pas…

En lecture, la France se classe à la 30e place sur 43 pays, derrière la Turquie, la Serbie et la Slovénie !

Méprisons-nous à ce point nos enfants que nous n’osions leur faire confiance et exiger d’eux une réelle qualité ?

Les mots ont du sens, et ils ont du poids.

Si un tiers des professeurs choisissent Mes forêts, d’Hélène Dorion, il se vendra donc à plus de 200.000 exemplaires

Que font les adultes par rapport à cela ? Rien. Ils parlent, déplorent, s’indignent mais n’agissent pas.

Cette façon autoritaire d’obliger les gens à se mélanger pose question.

Il est même interdit de crier en classe, les cris s’apparentant à de la « maltraitance psychologique ».

L’école, lieu idéal de la propagande…

On ne résoudra pas les problèmes de l’école en appliquant des techniques de management adulte.

La mesure phare : payer les élèves pendant leurs stages obligatoires.

Pour que les jeunes Français connaissent le français, apprenons-leur avant tout le français…

Pitié, oubliez-nous ! Laissez donc les acteurs de terrain gérer leur corporation…

La « culture générale » qui se développe chez les jeunes, c’est ce que la société leur offre au quotidien.

Lorsque je sors de ma salle de classe à 16 h 30, la directrice vient me voir : le père de M., furieux…

L’Éducation nationale, c’est un peu le concours Lépine des usines à gaz.

Aujourd’hui, quand je dis que je suis enseignante, on me répond généralement « Je n’aimerais pas être à votre place ».

Je ne sais pas si les gens se rendent bien compte de la misère profonde des écoles françaises, malgré les budgets colossaux alloués.

Mona Ozouf affirmait, dans L’École, l’Église et la République, que l’école est le meilleur moyen de « peser sur les générations montantes ». Vincent Peillon ne

L’enseignant est-il au service de ce qu’il croit être la vérité ou est-il au service de la réussite – scolaire, sociale… – de ses élèves ?

Au programme de la classe de 5e, nous avons « le roman d’aventures ». Je décide donc d’étudier un texte de Mark Twain, extrait des

Par quelle suite effarante de renoncements, de lâchetés, de compromissions et de mensonges peut-on laisser le ver manger tout le fruit ?

Un de mes maîtres m’avait dit un jour que le travail d’un enseignant était justifié par la gratitude d’un seul élève.

Pour les enseignants, c’est le supplice de Sisyphe…

Chez nos élèves, ce fut une frénésie patriote et jamais on ne les avait autant entendus parler de géographie.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
