Aux parents des émeutiers de passer à la caisse, pas (encore) aux contribuables
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Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, est formelle : « La République ne reculera pas ! » C’est, en tout cas, ce qu’elle affirme dans une petite vidéo, face caméra, postée sur Twitter : « Face à l’ultra-violence qui détruit écoles, mairies, commissariats et désespère les habitants des quartiers populaires, la région répondra présente. » Fort bien. Et de quelle façon ? En faisant « voter, mercredi, un fonds d’aide d’urgence de 20 millions d'euros pour aider les maires à reconstruire ».
La Republique ne reculera pas !
Face à l’ultra violence qui détruit écoles, mairies, commissariats et désespère les habitants des quartiers populaires, la region répondra présente.
Je ferai voter mercredi un fonds d’aide d’urgence de 20M€ pour aider les maires à reconstruire. pic.twitter.com/JRSK8v2qoi— Valérie Pécresse (@vpecresse) June 30, 2023
S’il est une qualité qui manque cruellement à Valérie Pécresse, c’est le sens de l’à-propos. Les commentaires ulcérés s'empilent au-dessus et en dessous de son tweet : « Toujours les mêmes qui détruisent, toujours les mêmes qui paient », « 40 ans d’échec de politique de la ville, ils continueront à persister dans l’erreur », « On continuera de perfusionner nos cités ravagées grâce à l’argent des gens qui travaillent », etc. Comment Valérie Pécresse a-t-elle pu imaginer un quart de seconde qu’après quarante ans de politique de la ville façon tonneau des Danaïdes, pour le résultat terrifiant que l’on sait, sa proposition d’injecter des millions supplémentaires pour tout remettre gentiment sur pied allait rencontrer une adhésion enthousiaste ? Les dégâts, pour le moment, sont impossibles à chiffrer, pour de nombreuses raisons. La première est que ces dégâts sont loin d'être terminés, mais rien que pour l’Île-de-France, ils sont déjà colossaux : des internautes se filment, roulant entre les décombres encore fumants des voitures et les vitrines brisées ou calcinées. « Beyrouth, Ukraine, Bagdad ? Non, Trappes ! » ironisent-ils sur Internet.
Parmi les 667 personnes interpellées par les forces de l’ordre à travers le pays, il y a « de nombreux jeunes âgés de 14 à 18 ans » (BFM TV). « Parfois des adolescents encore plus jeunes âgés de 12 à 14 ans. » « Les policiers notent que nombre d’adolescents agissent par groupes de 30 à 50 personnes de façon très organisée et mobile. » Mais ces mineurs-là ont bien des parents. Ayant juridiquement autorité sur eux. Et en assumant, théoriquement, leur responsabilité. C’est la « responsabilité du fait d’autrui » décrite depuis 1804 dans le Code civil : « Le père et la mère en tant qu’ils exercent l’autorité parentale sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux. » Si la justice pénale peine à s’appliquer pour ces jeunes voyous du fait de leur âge, les parents, eux, ne peuvent se soustraire à cette responsabilité civile. Pourquoi demanderait-on aux contribuables de mettre une nouvelle fois la main au portefeuille pour racheter des infrastructures qu’ils ont déjà offertes par le passé, en pure perte ? « La République ne reculera pas », comme le dit Valérie Pécresse, si elle se montre ferme : cette fois, aux parents de passer à la caisse. « Que l’on menace les parents irresponsables qui laissent leurs gosses de 12 ans dehors à minuit (pas les mères seules débordées) de toucher à leur prestations sociales pour payer les bus à racheter et vous verrez qu’ils retrouveront le sens de l’autorité parentale », écrit, sur Twitter, Amine El-Khatmi, ancien élu à Avignon et cofondateur du Printemps républicain. Sauf que l’infantilisation des « mères-seules-débordées » s’apparente à l’indulgence paternaliste mortifère de nos gouvernants à l’endroit des banlieues depuis quarante ans.
Que l’on menace les parents irresponsables qui laissent leurs gosses de 12 ans dehors à minuit (pas les mères seules débordées) de toucher à leurs prestations sociales pour payer les bus à racheter et vous verrez qu’ils retrouveront rapidement le sens de l’autorité parentale !
— Amine El-Khatmi (@Aminelkhatmi) June 30, 2023
En attendant, comment le dire à Valérie Pécresse ? Le contribuable francilien en a assez, ras le bol, sa claque.
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste
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106 commentaires
Valérie Pécresse me fait penser à Marie-Ségolène Royal … V. Précresse oublie qu’elle fut ministre de Sarkozy lequel n’a guère brillé en matière de résolution des problèmes des banlieues… Toutefois Royal au moins nous faisait rire avec ses bourdes (la zenitude), ses sorties ridicules ( je serai votre maman à tous) etc.
la république reculer ?? non , elle va s’adapter aux nouvelles contraintes au nom de la république justement et de ses fameuses valeurs … la république va continuer d’avancer puisque ce qui se passe n’est qu’une contrainte à intégrer dans son programme du vivre ensemble avec les races venues d’ailleurs ….c’est la république la cause du chao orange mécanique ….elle va s’adapter pour respecter les dogmes religieux de l’humanitarisme droit de l’hommiste universaliste égalitariste relativiste maçonnique des lumières …
Valérie Pécresse elle, ne nous a pas manqué. Une énarque dans toute son incompétence. Toujours prompte à dépenser (généreusement) l’argent du contribuable pour faire croire qu’elle s’occupe du peuple, alors que ce ne sont que les bulletins de vote à son profit qui l’intéressent. Et puis, assez de nous bassiner avec « la république », ils n’ont que ce mot à la bouche. La France existe-t-elle pour eux ?
La pécresse est dans les pâquerettes. Sait-elle au moins que plus persoone ne l’écoute et pire encore, plus personne ne l’entend. Adieu valou pâquerettes, l’âge de ta retraite a sonné!
Il n’y a pas si longtemps les parents payaient pour les dégats de leurs enfants. ca calmait! L’autorité parentale revenait au galop. Ce n’est pas que nous manquions de lois c’est qu’on ne les applique jamais à ces personnes. Mettez le doignt sur votre téléphone pour démarrer le GPS et on vous met une amande de 90 euros et 3 points de permis!
Ah surprenant !!! les parents de ces jeunes sont insolvables , mais comment peut-on avancer de telles inepties, chacun d’entre nous peut se rendre compte que nombre de jeunes de ces banlieues circulent sur des 2 roues et pour certains de bonne facture , quand ce ne sont pas des voitures de grosses cylindrées (Audi, Mercédès, etc…) , alors la rengaine ils sont tous dans la précarité , mettons çà dans votre chronique « mieux vaut en rire » . Et évidemment que si ces jeunes casseurs et vandales sont pris en flagrant délit, ce sont leurs géniteurs qui devront s’acquitter auprès des victimes ou compagnies d’assurances des dégâts occasionnés , y a t-il dans ma constatation matière à censure (un de mes commentaires sur ce même sujet l’a été ???). Je pense que la grande majorité des français le pensent également, je ne paie pas des impôts exorbitants pour renflouer les dégâts de cette bande de barbares. Et si le président veut distribuer avec parcimonie dans ces banlieues qu’il commence à vendre ses avoirs .
Toucher aux aides sociales ,voilà une chose qui se pratique au Danemark , un pays qui prend rapidement le mal à sa racine .
Supprimer ces aides reviendrait à accentuer l’état de guerre civile en France , Giscard,Chirac et Sarko avaient envisagé ce moyen qu’ils n’ont jamais mis en place.
Fermons les frontières et gérons la situation présente,renvoyons les très nombreux illégaux , embauchons et formons
une police qualifiée capable de pénétrer dans certaines cités,et d’en encercler d’autres en en faisant réellement des ghettos .
Destituons des politiciens d’extrême gauche,ainsi que les groupuscules anarchistes qui attisent le feu !