Aux Sables-d’Olonne, les paras fêtent saint Michel, la statue ne bougera pas !

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S’il fallait une preuve que la désormais célèbre statue de saint Michel dépasse largement son caractère religieux, il fallait être à la marche patriotique des parachutistes, ce samedi, aux Sables-d’Olonne. Venus de toute la Vendée et même de toute la France, des porte-drapeaux, anciens combattants et parachutistes sont venus célébrer leur figure héroïque et tutélaire, celle qu’ils se sont donnée comme patron lors de la dernière guerre mondiale. Jean-Michel Bruel, président de l'Amicale sablaise des parachutistes et opérations extérieures (ASP OPEX), déclarait : « Les parachutistes ne se battent pas au nom de Dieu, ils sont au service de la nation [...] N'oublions pas que l'homme a besoin de symboles et d'idéaux [...] La statue de#saintMichel fait partie de notre patrimoine commun. »


Rejoignant cette marche patriotique, les - toujours fidèles au poste- membres du collectif Touche pas à ma statue, de nombreux Sablais, mais aussi des élus vendéens et notamment Véronique Besse, député de la Vendée qui reprenait la formule du maréchal de Lattre de Tassigny :


Le cortège s’est rassemblé devant le monument aux morts de la place de la Liberté, lieu habituel des commémorations, et a ensuite remonté l’avenue qui mène jusqu’à la statue. Elle paraissait presque petite, au milieu de toute la foule. En effet, cette belle statue, quoique discrète, est au centre de toutes les attentions depuis que la Libre Pensée l’a installée, plus encore que son socle, au milieu de la place publique.


Au cours des discours, il a été rappelé la menace qui pèse sur la disparition de ces phares qui permettent à notre société de rester encore solide face à tous les assauts de la société liquide. C’est bien cela qui est en cause, la disparition d’une culture au bénéfice d’un nouveau modèle sans repère. Dans son discours, le maire a bien insisté : « Si la république est laïque, la France, elle, est chrétienne. » Elle l’est de toutes ses fibres, de toute son histoire, de toutes ses racines, de tous ses paysages, de tous ses noms de lieux, de toute sa culture, de tous ses modes de vie. Le dénier, c’est du passé faire table rase, c’est non pas croire en autre chose mais croire en n’importe quoi et faire le vide pour que d’autres fassent le plein, le wokisme, l’islamisme, et une société sans pères et sans repères dont on voit aujourd’hui la déliquescence.


Le combat continue puisque la municipalité a fait appel de cette décision en cassation et espère que le Conseil d’État dans sa sagesse saura dépassionner le débat et reconnaître à cette petite statue hautement symbolique son caractère patrimonial et local. Est-il en effet insolite que la statue saint Michel se trouve sur la place et dans le quartier éponymes ? Ou faudra-t-il, demain, que les villages voisins de Sainte-Foy, Saint-Mathurin, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et toutes les rues portant des noms de saints prennent le nom qu’auraient voulu leur donner les colonnes infernales ? Comme le martèle inlassablement Yannick Moreau depuis plusieurs mois : « Ce qui arrive à la statue saint Michel des Sables-d’Olonne peut arriver dans toutes les communes de France si nous nous laissons intimider par les ayatollahs de la cancel culture. » À en voir la ferveur de l'assistance et la hauteur des propos, gageons que la prochaine fête parachutiste de la Saint-Michel, dans un an, aura lieu au même endroit, devant la même statue, solidement ancrée devant l'église et dans le cœur des Vendéens.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 17/10/2022 à 8:07.
Iris Bridier
Iris Bridier
Journaliste à BV

Vos commentaires

47 commentaires

  1. Un acte de résistance digne de ce nom et tout à l’honneur de nos anciens. Ne pas oublier que « la Justice », quelle que soit sa forme, est au service du peuple lequel reste souverain . Les minorités ont à se conformer à la majorité.

  2. Total soutien à ceux qui s’opposent à la déconstruction de notre identité et de nos traditions.
    Ces statues qu’on veut virer de nos espaces publics elles font partie de notre histoire de notre culture , sinon pourquoi dépenser des millions pour la reconstruction de Notre Dame à Paris.

  3. A quand la disparition de la statue de la fontaine St Michel à Paris et pourquoi pas débaptiser le Bld du même nom ? Et toutes les Ave et Bld qui portent le nom d’un Saint l Chrétiens ou non, allons nous encore longtemps laisser faire ces crétins qui au nom d’une nouvelle idéologie et dans tous les domaines , détruisent tout. On déboulonne les statues mais on érige des éoliennes, on brade notre patrimoine, etc…! Cela ne rappellent-il pas les heures sombres de la révolution française ? Nos dirigeants devraient être alertés par tous ces grondements qui montent de tous les coins de France.

  4. Qu’ils viennent donc au Mont éponyme décrocher la statue de l’Archange victorieux, pour voir ! Breveté mais n’ayant jamais eu l’honneur d’appartenir à ces Corps prestigieux, je jure de le défendre de toute ma foi .

  5. Soutien aux paras ! Admiration pour ces militaires qui n’hésitent pas à consacrer, à sacrifier leur vie aux valeurs de la France ! Que l’archange St Michel nous protège du mal « vert » l’Islam !

  6. Domicilié aux Sables d’Olonne, je tiens à mon Saint Michel, parrain des parachutistes et surtout terrasseur du dragon.

  7. Enfin un peu d’espoir dans cette France qui part en lambeaux ! Merci du fond du cœur à tous ceux qui ont participé à la défense de ce patrimoine chrétien.

  8. St Michel n’est pas un Archange de la chrétienté. Il est un Archange de Dieu et il n’y a qu’un seul Dieu pour tout le monde, les religions sont juste là pour nous diviser et hélas elles ont bien réussi.

  9. Le secteur privé doit assumer la responsabilité d’ériger de nouvelles statues, visibles par tous, commémorant le passé.

  10. Bravo !
    Maintenant, il y a Saint Georges, Sainte Barbe et Saint Maurice…
    La France, du fait de Macron avait un genou à terre. Est-elle entrain de se relever ?

    • Tous les Saints sont devenus des paria. J´ai entendu un journaliste dire à la radio « Conflans Honorine ». Une langue qui aura fouché ? Ou volonté d´éradiquer le mot Saint ? Bientôt, le prénom disparaîtra car à consonnence Chrétienne, comme sous la révolution où l´on donnait des prénoms les plus scabreux aux enfanrs…et aux mois de l´année.

  11. Bravo pour cette victoire qui je le souhaite ne restera pas un cas unique .Partout il faut nous battre pour défendre notre culture et nos racines .

  12. Je suis tout à fait d’accord avec le maintien de la statue de Saint-Michel Archange,devant l’église Saint-Michel,avenue Saint-Michel .
    Toutefois nous ne connaissons Saint-Michel que grâce à la bible,Saint-Michel est un archange qui nous défend des forces du mal hostiles au salut des âmes,il n’est pas un symbole ,mais un être immatériel divin!
    Face à ceux qui veulent la disparition de cette statue,il importe de croire à ce que l’Eglise catholique enseigne des anges,sans quoi nos adversaires triompheront,il ne s’agirait que d’un symbole chrétien dépassé,des histoires de curés, et ils auraient raison!
    Enseignons qui est Saint-Michel,mais surtout enseignons l’Evangile,témoignons ,transmettons la foi de nos parents et de nos ancêtres ,cherchons à croire et à comprendre.
    L’Eglise et la foi transmise par nos ancêtres n’est pas une coquille vide,que de bons prêtres viennent nous enseigner!

    • « de croire à ce que l’Eglise catholique enseigne des anges, », et toutes les Eglises chrétiennes (des protestantes aux orthodoxes, en passant par les presbytériennes et autres…), ne l’oublions pas.

  13. Un bataillon de bérets rouges en grande tenue pour défendre la statue le jour de son déboulonnage, ça aurait de la gueule.

    • Espérons que la justice sera « juste » et que l´on pourra faire cela, mais pour fêter le maintien de cette statue.

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