Avec les santons, retrouver l’esprit d’enfance à Noël
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Oublions momentanément la crise et son lot de difficultés sanitaires, financières ou sécuritaires. Pour Noël, accordons-nous une trêve bien méritée. Et si c’était l’occasion de renouer avec ses traditions ? Parmi elles, écouter la Pastorale des Santons de Provence fait figure d’incontournable !
Immédiatement plongé dans cet univers anachronique où se mêlent joyeusement et, contre toute attente, Joseph et Marie sur le point d’enfanter, avec le meunier, le poissonnier, le berger et tant d’autres petits personnages, aussi drôles qu’attachants, l’on ne peut s’empêcher de retrouver l’esprit d’enfance et sa douce innocence. Avec cette pastorale, Bethléem se niche sur les Alpilles de Provence et les témoins de la naissance du Petit Jésus parlent avé l’accent du midi.
Au cours de cette nuit merveilleuse où va naître « ce petit niston », les cœurs changent et des petits miracles s’accomplissent : les avares deviennent généreux, les voleurs honnêtes, les paresseux retrouvent le goût du travail, le tout sous les yeux ébahis du fameux ravi. Et chacun devant la crèche prendra la pose, avant de se transformer définitivement en santon.
Dans ce conte populaire, les rois mages peuvent encore venir adorer l’Enfant, accompagnés « d’une armée de petits négrillons », sans susciter l’indignation collective des racialistes, la femme adultère est pardonnée et le brigadier n’a pas besoin de charger son pistolet. Alors en l’écoutant, l’on se prend à rêver à cette magie de Noël, et espérer, comme le suggère son auteur, Yvan Audouard, que « règne enfin sur la terre, la paix des Hommes de bonne volonté ».
Joyeux Noël !
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