Aylan avait un prénom… ce petit Allemand de 8 ans n’en a donc pas ?
On se souvient d’Aylan, ce petit enfant syrien dont la photo, en 2012, a fait le tour du monde, devenu symbole d'une politique migratoire inhumaine.
Il est un autre petit garçon, allemand, dont la mort est elle aussi symbole de cette politique migratoire inhumaine, mais sur son autre versant, celui que l'on ne veut pas voir. Et de celui-là, on ne connaît pas le prénom.
J'ai cherché son nom et son visage dans la presse - française, puis allemande - et ne les ai pas trouvés. Comme si montrer l’enfant qu’il était, donner son identité, avait fait peur ? Comme si l'on avait craint que cela suscite trop d’émotion. Ou qu'un hashtag à son prénom prenne trop d’ampleur sur les réseaux sociaux. On sait simplement que ce petit Allemand de 8 ans attendait le train à la gare de Francfort avec sa grande sœur de 12, sa mère et une amie de celle-ci. Il a été poussé avec sa mère sur la voie et percuté par un TGV. Seule sa mère a survécu.
L’auteur présumé est un Érythréen de 40 ans. Marié et père de 3 enfants, il résidait en Suisse depuis 2006 et était connu des autorités locales pour avoir tenté de tuer sa voisine avec un couteau, puis par étranglement, et aussi « pour d’autres délits de ce genre dans le passé ». « Malgré l’avis de recherche émis par la police suisse à l’encontre de cet Érythréen », il apparaît que « le suspect dans le meurtre du petit garçon n’a pas été contrôlé à son entrée en Allemagne » (BFM TV)…
Les Allemands, comme les Français - plus encore que les Français ? -, sont peut-être lobotomisés, mais ils ont un cœur, et ce drame suscite dans le pays une intense émotion - bougies, ours en peluche, fleurs s’accumulent, déposés par des anonymes, sur les lieux du drame - en même temps qu'une profonde colère. Car il vient se rajouter à un meurtre similaire, il y a quelques jours, celui d’une mère de famille de 34 ans à Voerde, par un homme d’origine étrangère, et à moult faits divers récents impliquant des migrants… présents sur le sol allemand en raison de l’idéologie, du laxisme, de l’impéritie et du cynisme de leurs gouvernants.
Du côté de la classe politique, on s’inquiète beaucoup… du bénéfice électoral que pourrait en retirer l’AfD ! « Le chef du groupe SPD (socialiste) au Parlement régional a mis en garde contre toute instrumentalisation odieuse » (Le Figaro).
Voilà donc le seul danger. Pour le reste, les Allemands n’ont qu’à se débrouiller. En attendant, un petit garçon de 8 ans, sans identité pour le monde, vient d’être sacrifié sur l’autel de l’aveuglement migratoire.
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