Barrage anti-RN : le Syndicat de la magistrature entre en « résistance »

L’organisation d’extrême gauche n’a pas de mots assez durs pour dénoncer la victoire démocratique du RN.
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« L’ancrage électoral de l’extrême droite se poursuit sur tout le territoire. » Dans un communiqué partagé mardi 11 juin, le Syndicat de la magistrature sonne le tocsin. L’heure est grave, très grave, pour l’organisation d’extrême gauche qui n’a pas de mots assez durs pour dénoncer la victoire démocratique du RN aux dernières élections européennes. Elle accuse ce dernier de porter des idéologies « autoritaires, sécuritaires, discriminatoires, xénophobes, racistes » et alerte contre les « conséquences sociales et politiques catastrophiques » que pourrait engendrer l’arrivée de la droite au pouvoir.

Le théâtre antifasciste rouvre ses portes

N’écoutant que son courage, le valeureux syndicat a annoncé entrer en « résistance » pour empêcher « l’accession de l’extrême droite au pouvoir ». « Le Syndicat de la magistrature prendra part aux mouvements collectifs d’union et de résistance et participera aux manifestations organisées dans les jours qui viennent partout en France. »

Le même jour, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a également appelé à un « sursaut populaire » au micro de France Inter. Son syndicat et quatre autres (CFDT, UNSA, FSU et Solidaires) entendent organiser des manifestations, ce week-end, afin d’un peu plus mettre en évidence leur décalage total avec la volonté du peuple français. « Notre République et notre démocratie sont en danger », veut-elle croire. Nul doute que tout ce que ce pays compte d’idiots utiles répondra à l’appel et défilera sans gêne au côté des pires syndicats : jeunesse woke et islamisée, enseignants, artistes, journalistes-militants, boomers décérébrés… Autant de défenseurs des « droits humains » qui ne lèveraient pas le petit doigt pour dénoncer la menace représentée par un parti d’extrême gauche ouvertement antisémite.

Une Justice politisée

Le Syndicat de la magistrature s’inscrit pleinement dans cet antifascisme d’opérette. Il appelle l'ensemble des magistrats à se mobiliser contre l'accession au pouvoir de « l'extrême droite » mais ne s’inquiète nullement de la progression, dans les urnes, des vrais fascistes qui pullulent de l’autre côté de l’échiquier politique. Cette menace-là ne le dérange guère.

La politisation de cette organisation qui a rassemblé 33,3 % des suffrages aux dernières élections du Conseil supérieur de la magistrature n’est plus à prouver. Rappelons ses principaux faits d’armes : la publication de Vos papiers ! Que faire face à la police ?, manuel anti-flic dont la couverture représente un policier affublé d’une tête porc, et la fameuse affaire du « mur des cons », qui valut à la présidente du syndicat d’être condamnée pour injures publiques.

Quand ce syndicat ose écrire que « la fonction première des magistrates et des magistrats est d'assurer l'égale application de la loi », on manque de s’étouffer. C’est, précisément, l’idéologie de ce mouvement d’extrême gauche qui conduit, quotidiennement, à d’innombrables verdicts ahurissants, toujours emprunts de mansuétude envers les mêmes profils d’accusés. En novembre dernier, une racaille de 16 ans a été condamnée à 35 heures de travaux d’intérêt général pour avoir renversé un policier au volant de sa voiture volée et l’avoir traîné sur vingt mètres, lui causant un traumatisme crânien. Le mois dernier, un militant écolo a été relaxé par la « Justice » après avoir déversé de la peinture sur les marches de la préfecture de Nantes. Le magistrat a décidé de mettre l’activiste du collectif extrémiste Dernière Rénovation hors de cause au nom de la liberté d’expression…

Voilà l’œuvre de magistrats plus prompts à défiler contre des patriotes démocratiquement élus qu’à condamner des délinquants réellement dangereux.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

63 commentaires

  1. Il est inconcevable que la magistrature de notre pays soit syndiqué. Je veux bien croire que nos magistrats individuels aient des opinions politiques mais celles ci doivent demeurer personnelles et non publiques. Ils/elles sont nommé(e)s à ces fonctions pour appliquer les lois et non les détournées pour des raisons idéologiques ou politiques.

  2. Ce syndicat de la magistrature dont ses activistes sont avant tout des militants islamo-gauchistes anti-France.

  3. Ce  » syndicat » outrepasse largement ses prérogatives.. bien plus que génération identifiée.. .moussa au boulot dissolvez nous cette organisation…

  4. La magistrature manifeste tous les jours son racisme anti français et son soutien à ceux qui les persécutent et les assassinent .

  5. Il est scandaleux que des magistrats qui ont un devoir de réserve ne soient pas sanctionnés ou révoqués pour de tels agissements en infraction légale.

  6. En fait ils ont surtout peur d’être empêchés de tourner en rond dans leur entre soi. Et surtout d’être obligé de punir toutes les racailles/delinquants/criminels à leur juste peine au lieu de mépriser les victimes. C’est amusant de voir les plus anti démocratiques parler de défendre la démocratie qu’ils piétinent tous les jours. Cette démocratie et cette liberté d’expression qu’ils ne partagent qu’entre eux comme un précieux trésor dont eux seuls sont dignes. Leur ouverture d’esprit n’est qu’un long tunnel sans ouverture aucune ….

  7. « Le syndicat prendra part aux mouvements collectifs de résistance. » En clair, cela veut dire qu’ils vont eux aussi aller taguer et caillasser des vitrines ?

  8. Toute la gauche unie derrière son maître macron ! Syndiqués rendez-vos cartes, ne financez plus ces parasites gauchistes ! Quant au syndicat de la magistrature auteur du « mur des cons », j’espère que la réponse d’un nouveau gouvernement sera la révocation immédiate et sans bénéfice de garanties statutaires, un magistrat n’a pas à faire de politique dans un cadre syndical .

  9. Qu’elle est la définition de la démocratie du Syndicat de la magistrature ? C’est avec consternation que je constate le mépris de ces magistrats pour une partie de la population. Lors des audiences, j’avais déjà constaté leur comportement et mépris pour une catégorie de justiciables.
    C’est une honte.

  10. Les gens de gauche quelque soit leur niveau social ou leur place dans la société , accusent en permanence « l’extreme droite » d’être « autoritaires, sécuritaires, discriminatoires, xénophobes, racistes » ; ce que nous voyons actuellement est plutôt l’inverse ,on peux rajouter a cela le fait qu’ils elles sont antidémocratique , ne respect pas la décision du peuple , le méprise, veulent imposer leurs diktats a tout les points de vues , protègent a outrance les casseurs d’extrême gauche qui on une haine viscéralement ancré dans leur cerveau de tout ce qui touche a l’ordre républicains que ce soit des biens ou des personnes .
    Il est temps que le ménage soit fait dans cette décharge qu’est devenue la France , de remettre de l’ordre dans les administrations en commençant par la justice qui privilégie les délinquants a la personne honnête.

  11. Bon, il faut reconnaître que nous avons un gros problème en France, 7 765 946 Français ont voté pour Jordan Bardella aux européennes. Clairement ces gens ont mal voté, ce sont de dangereux militants d’extrême droite qu’il faut absolument mettre hors d’état de nuire, car ils risquent de récidiver (c’est typique des délinquants endurcis) aux prochaines législatives. La mission que le syndicat de la magistrature devra remplir, s’il l’accepte, sera de trouver 7 765 946 places de prison avant le 30 juin pour y enfermer ces dangereux fauteurs de troubles et ainsi sauver la République, les sièges occupés par les forces dites « de progrès » (traduisez par charia-compatible et si possible antisémites) et bien sûr le trône de sa Sublissime Magnificence envoyé spécial de Dieu en personne (traduisez par Emmanuel Macron, car on l’appelle parfois comme cela). Si le syndicat de la magistrature venait à échouer dans son Impossible Mission, Eric Dupont-Moretti, Gérald Darmanin, Gabriel Attal, l’Archange Gabriel et Dieu en personne (plus tous les autres) nieraient avoir eu connaissance de ses agissements. (On leur avait pourtant bien dit qu’il fallait augmenter le nombre de places de prison !)

  12. C’est quand même un peu fort, au nom de la défense de la démocratie, de vouloir combattre ce que le peuple souhaite. Ces schizophrènes devraient prendre des cours d’étymologie.

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