Bikinis à Alger, burkinis à Marseille : non, ce n’est pas liberté contre liberté !
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Sur les plages d'Alger, Annaba ou Seraïdi, en Algérie, depuis le 5 juillet, les femmes bravent l'interdit pour se baigner en bikinis. Dans le même temps, sur les plages de Marseille, certaines femmes revendiquent le port du burkini ou du sinistre niqab, sans prendre de grands risques.
Est-il utile de préciser que, de l'autre côté de la Méditerranée, les femmes en bikinis prennent, quant à elles, le risque de représailles physiques ou pressions diverses (bien qu’officiellement, le bikini ne soit pas interdit). Depuis début juillet, la « révolte du bikini » gronde et les journaux algériens s’en font l’écho, grâce à Sara, Algérienne de 27 ans, à l’initiative du mouvement. À partir d'un compte Facebook secret, elle organise des baignades en maillot de bain, en groupes (pour éviter les agressions), qui ont un franc succès (environ 200 femmes à Seraïdi) et font parler d’elles.
Un « Collectif des femmes sans voile à la plage » a même été créé, aussitôt contrecarré sur les réseaux sociaux par un hashtag #Je me baigne avec mon hijab, je laisse la nudité aux animaux, #Où sont vos pères ? répondant au hashtag #Je me baigne avec mon maillot. C’est sans fin.
Là-bas aussi, on manipule la vérité autour de la notion de liberté. On cherche en vain la liberté de porter un maillot de bain, sans risques.
Ce genre de contradiction importée sur notre sol est difficile à combattre juridiquement.
Le burkini n'a pu être interdit en France, sauf exceptions liées à d’autres raisons que lui-même, car le Conseil d’État s’est retranché derrière des textes qu’il a appliqués sans esprit novateur.
Une question se pose toutefois : ces femmes, le font-elles librement ou cela leur est-il imposé par les hommes de leur famille, clan ou communauté ? Dans les deux cas, c'est préoccupant.
Premier cas, la pseudo-liberté que revendiquent ces musulmanes sur le sol français est un coup de poignard dans le dos de celles, en terre musulmane, pour qui c’est une obligation (juridique, sociale ou religieuse) et pas un choix.
On peut débattre sur les notions de culture, religion, liberté, en la matière, mais on peut faire preuve aussi de pragmatisme. Il ne peut être contesté, en effet, que se baigner avec des vêtements adaptés au bain (et non entravées par des vêtements inutiles), à l’instar des hommes, est une avancée pour les femmes, au sens d’une avancée dans l’égalité homme-femme. Cela dépasse les cultures, c’est universel, à moins de figer dans le marbre que la femme a moins de droits que l’homme, sur Terre ?
Second cas, alors il est plus que temps que ce mensonge cesse et, pour défendre la liberté des femmes musulmanes ou de culture musulmane, qui subissent des pressions inacceptables sur notre sol, nous devons mettre fin à ces pratiques en France, qui montrent la fragilité de notre civilisation que nous avons le devoir de défendre.
La main de nos gouvernants ne doit pas trembler. Nos filles et petites-filles doivent avoir un avenir de liberté, elles doivent avoir la certitude qu’elles ne seront pas plus tard l’inférieur de leurs frères, de leurs camarades masculins ou de tout autre homme qu’elles viendront à côtoyer !
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