Blanc, hétéro, chrétien : l’université de Liège cible le bouc émissaire idéal
La rentrée universitaire apporte son lot d’informations symptomatiques de l’état de nos sociétés. Après la Sorbonne nouvelle et ses cours queer décolonialistes, voilà l’université de Liège - ULiège, pour les intimes - et son wokisme. Le cours « Transition et Durabilité », innovation de l’année 2024-2025, a fait émerger une pépite…
Le cours en question est divisé en de multiples leçons. Dont celle-ci, de Pierre Stassart : « Nous sommes entrés dans l’Anthropocène ! » BV a pu se la procurer. On y lit qu’il existe « un consensus scientifique sur la dégradation des conditions d’habitabilité de la Terre et sur la responsabilité de l’homme ». L’homme ? Entendons-nous bien. Il ne s’agit pas de « l’action d’une espèce qui pourrait faire croire que l’origine du basculement est l’humanité alors qu’il s’agit de l’homme "occidental" blanc, chrétien, hétérosexuel ». Le professeur décline quelques aspects de ce mal : le capitalisme, la colonisation ou le patriarcat… En tout cas, l’homme blanc, « pour faire simple ».
Une affirmation hasardeuse ?
Surpris, voire choqués, quelques étudiants ont signalé cet enseignement à la députée au Parlement de Wallonie-Bruxelles Stéphanie Cortisse (Mouvement réformateur), présidente de la commission de l’Éducation et de la Promotion de la recherche scientifique. Elle s’insurge : « Qu'est-ce que la couleur de peau, la religion et l'orientation sexuelle viennent faire là-dedans ? ! » Cela relève, dit-elle encore, du « bourrage de crâne ». Il y a de cela : ce cours transversal est obligatoire pour tous les étudiants inscrits en licence, qu’ils étudient le droit, les lettres, l’architecture ou une autre des onze matières dispensées…
Qui plus est, cette culpabilité écologique de « l'homme blanc, chrétien et hétérosexuel » est « discriminatoire », comme l’affirme Stéphanie Cortisse, puisque c’est « une simple affirmation qui n'est nullement étayée ». L’ULiège a beau dire que le cours s’appuie « sur une recherche scientifique de pointe », concoctée par cinquante-quatre « experts », on est en présence d’un postulat frappé au coin du wokisme.
Une université en plein « progrès »
Mais qu’attendre de l’université de Liège ? Au diable la philosophie, la sociologie ou la médecine vétérinaire, l’université semble obsédée par la « Transition sociale et environnementale ». Et par les « réfugiés » (comprenez : les migrants, les clandestins), auxquels elle donne accès à des cours avec toutes les facilités requises. Quant aux Belges de souche, ils peuvent se consoler en suivant un autre cours - « Des migrations internationales à la superdiversité » (sic) - pour apprendre à « déconstruire certains mythes », toujours « sur base d’arguments scientifiques ».
Sur la question palestinienne, la rectrice a pu rassurer les étudiants fin mai, alors que les plus militants d’entre eux occupaient le bâtiment central de l’université : non, ULiège n’est engagée dans aucun partenariat avec Israël et « n'a aucune intention de s'y engager. » Ouf ! Écologie, migrations, Palestine, que manque-t-il à l’appel ? Le genre. Eh bien, le 11 octobre aura lieu la conférence de rentrée du Conseil Genre et Égalité. Au menu : « Quel(s) genre(s) d'auteur·e êtes-vous ? Autorat, rapports de pouvoir et (in)visibilisation dans le monde de la recherche. »
Remercions ce professeur de l’université de Liège qui a, en une formule, synthétisé le wokisme avec ce portrait-robot du coupable idéal : « l’homme "occidental" blanc, chrétien, hétérosexuel ». Tous les ingrédients y sont - racisme, christianophobie et sexisme -, sans oublier l'indispensable masochisme. Contactées ce 7 octobre, ni l’université de Liège ni sa rectrice, Anne-Sophie Nyssen, n’ont donné suite à nos courriels.
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Un vert manteau de mosquées
20 commentaires
C’est l’ancienne Université catholique de Liège ou une autre ????
Je suis un homme,blanc, occidental, hétérosexuel et vous savez ce que je vous dis aux wokistes ? Devinez. Ces gens sont extrêmement dangereux,pour eux ,la lumière sont les ténèbres et le mal est appelé bien.Ne nous laissons surtout pas faire et la solution est que chaque opposant à ces idées saugrenues fassent preuve de courage et assume ses opinions, même si plusieurs sont contre vous.
Sans doute a-t-elle sa carte au parti socialiste, qui contrôle à peu près tout à Liège et dans sa région ? Je m’informe, car cela ne fait pas partie des infos à son sujet qui sont accessibles sur le web.
Vous pouvez toujours écrire à ce professeur, son adresse mail se trouve sur internet….
L’occident décadent se saborde en falsifiant son histoire et ses fondements. Triste et révoltant.
Université à la pointe de la bêtise, de l’intolérance, de la violence, des pulsions fascisantes…
Tout comme Mélenchon qui la mis sur la place publique, c’est dans la jeunesse qu’ils trouvent leur militants ayant extrêmement peu d’expériences de la vie persuadés de tout savoir et d’avoir la vérité infuse pour leur inculquer leur idées politique, Mélenchon et ses dissipes ne s’y trompent pas, c’est parmi cette jeunesse qu’ils peuvent faire avancer le bouchon et ou les trouver le mieux que dans les universités transformés en locaux politiques. Mai 68 évidement mais dans combien de pays c’est la jeunesse qui bouge pendant que leurs parents font bouillir la marmite et donc ont d’autre chats à fouetter.
De mieux en mieux
La Belgique n’est elle pas le miroir de la France ?
Et ce n’est pas une histoire belge !
Ah non, la dernière histoire belge, c’était en France avec un brave Barnier, Premier ministre sans gouvernement, ahahah!!!
Il est vrai que l’absence de gouvernement est une spécialité belge…
La moutarde commence à nous chatouiller les narines….
Comment voulez-vous que l’occident s’en sorte avec les gauchistes à toutes les manettes (universités, médias, politiques tous pro UE de gauche à droite, artistes, sportifs, grands chefs d’entreprise, bobos et ceux qui veulent leur ressembler…) ? D’autant que le RN, au lieu de prendre de la hauteur sur les conflits (Ukraine et Israel) ou sur la pandémie, ne trouve pas mieux que de s’aligner sur le pouvoir en place dans son éternelle chasse aux électeurs et dans sa fuite en reniements sur reniements pour se faire accepter par le système et se faire bien-penant. Le mal qui nous ronge tient en ce mot « bien-pensance » qui nous entraine dans une société qui se saborde.
Cyrano oublie le pape, venu il y a quelques jours en Belgique, mais à Louvain-la-Neuve ( Université Catholique de Louvain) il a tout de même fait suer son auditoire avec des propos sur les différences entre hommes et femmes, notamment. Je ne suis pas vraiment ce qu’il raconte car j’attends un pape qui « remet l’église au milieu du village », mais rien qu’à voir les tronches des gauchistes de l’université, c’était jouissif. La « rectrice » montrait bien sa désapprobation et les médias « mainsteam » ne sont pas contents !
Les faits ont la tête dure, il est scientifiquement prouvé que 2 milliards 800 millions de Chinois et d’Indiens ne polluent pas, eux. C’est comme ça.
Avec les « réfugiés » le vocabulaire s’adapte ; pour La Voix du Nord, les clandestins qui tentent de rejoindre l ‘Angleterre sont des « exilés ».
Ces gauchistes woke lgbt anticatho et racistes anti-blanc sont tellement endoctrinés qu’ils en deviennent incapables de réfléchir. Donc, la Chine ne pollue pas ? Curieux, on parle de milliers de centrales à charbon et d’usines très polluantes dans ce pays où les normes écologiques relèvent du conte de fées. Et l’URSS ? On se souvient des « pluies acides » (dans les années 80) qui détruisaient des forêts entières à l’est. Le Chine, un pays de blancs ? L’URSS, un pays chrétien ? Grotesque…