Blanche-Neige : l’adaptation woke fait un bide, aux États-Unis
Conçu sous l'ère Biden, le film sort en plein trumpisme triomphant - ce que n'avaient pas anticipé les studios Disney.
Disney semble avoir trouvé sa poule aux œufs d’or : non pas faire mais refaire des films. Reprendre les scénarios mythiques aux succès légendaires des dessins animés emblématiques et les adapter en prises de vues réelles. Il semblerait, pourtant, que cette source de recette facile ne marche pas à tous les coups. L'adaptation de Blanche-Neige et les sept nains, dernière sortie en date du studio Disney, l’illustre bien. La magie semble ne pas avoir opéré : cette adaptation pourrait bien être le plus gros bide de Disney dans cette catégorie. À cause de son atmosphère woke ?
Aux États-Unis, le film n’a pas reçu l’accueil espéré par la production. Prévu pour être une superproduction, dotée d’un budget d’au moins 270 millions de dollars, le démarrage laisse planer le doute quant à la possibilité d’en faire un film rentable. Au box-office américain, pour son premier week-end en salle, Blanche-Neige récolte quelque 44,3 millions de dollars. C’est inférieur aux adaptations en vues réelles de Dumbo (45 millions de dollars), Cendrillon (67 millions de dollars), Aladdin (91 millions de dollars), La Petite Sirène (95 millions de dollars), La Belle et la Bête (174 millions de dollars) ou encore Le Roi Lion (191 millions de dollars). En France, cependant, malgré des critiques peu élogieuses, le film a gagné la première place du podium, avec près de 450.000 entrées en quatre jours.
Présentée par les critiques comme une révision woke du conte de Grimm, le tournant justement anti-woke entamé par Trump et Musk semble avoir contribué à mettre du plomb dans l’aile de Disney et sa nouvelle interprétation. En France, quoique le succès ne soit pas un record, le fiasco n’est pas aussi net qu’aux États-Unis.
Un film controversé
Le peu de fréquentation de cette nouveauté s’accompagne de critiques acerbes. Sur AlloCiné, site spécialisé dans le cinéma, la réadaptation du premier dessin animé Disney écope d’une triste note de la part des critiques presse : 1,8 sur 5. Télérama, Le Point, Le Figaro, 20 Minutes… tous s’accordent pour descendre le film. Les spectateurs sont plus cléments, lui accordant la note de 2,1. Le Roi Lion avait reçu la note de 4,1, à titre de comparaison. Blanche-Neige échappe de peu au classement des 25 films les moins bien notés de la plate-forme.
De plus, le film n’a pas eu de tour promotionnel comme à l’accoutumée. Pas d’avant-première, pas de tapis rouge… Les polémiques nées du tournage ont poussé l’équipe du film à opter pour une promotion très discrète, voire privée.
De nombreux scandales ont ponctué la réalisation du film : la nouvelle Blanche-Neige n’est plus blanche comme la neige, l’actrice qui l'incarne, Rachel Zegler, est pro-palestinienne, tandis que la méchante reine incarnée par Gal Gadot soutient l’armée israélienne où elle-même a effectué son service militaire obligatoire ! Cerise sur le gâteau, les nains ne sont plus de vrais nains… Bref, il ne manque pas de raison de bouder la nouvelle version de Blanche-Neige. En France, le dessin animé original de 1937, Blanche-Neige et les sept nains, tient fièrement sa quatrième place à notre box-office national, avec quelque 18.320.000 entrées, entre Intouchables et La Grande Vadrouille. Mais ça, c'était avant le wokisme.
Raphaelle Claisse
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme.
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42 commentaires
Tant qu’on pourra visionner la version de 1937 pas de problème .
A quand fantasia en woke ?
Le wokisme est un non sens de bout en bout. Ce filme vas a l’encontre de l’essence même qui selon Wikipedia dont l’auteur était Margaretha von Waldeck née en 1533, fille de Philippe IV avait écris ce conte dans une idée tout autre de celle du scénario de Disney qui ne fait que reprendre le nom par opportunisme. Une continuité chez les wokistes qui tentent une révolution culturel de l’humanité.
L’échec de ce film était écrit bien avant l’élection de Trump. Depuis les premières interviews où Rachel Zegler a dénigré le dessin animé original, le public américain l’a prise en grippe. Gal Gadot s’est démarquée d’elle et Disney a déprogrammé bon nombre de ses apparitions en public. La rumeur a même couru que Disney aurait envisagé de ne pas diffuser le film en salles et de le passer directement sur la plateforme.
Il y a d’autres polémiques comme le remplacement d’acteurs de petite taille pour jouer les nains par des personnages numériques… grotesque. Quand on a un problème avec la blancheur de peau et le nanisme, on n’adapte pas Blanche Neige et les 7 nains. N’y a-t-il donc plus de scénaristes ?
Bien évidement, l’opinion des électeurs américains on élus Trump pour des raisons semblables.
« la nouvelle Blanche-Neige n’est plus blanche comme la neige, l’actrice qui l’incarne, Rachel Zegler, est pro-palestinienne ».
J’ignorais que toutes les pro-palestiniennes ne soient pas franchement blanches.
Un racisme de bas étage?
Il s’agit de deux informations séparées et différentes sans lien entre les deux…
Trop ridicule c’est bien fait .Il suffit de revoir le premier Blanche Neige et de relire le conte .
Le ramollissement des cerveaux en France ouvre de belles voies au wokisme.
Ravi au lit : Excellent ! j’adhère évidemment .
En dépit de quelques réactions par-ci, par-là, il est clair que la France occupe désormais une position avancée au sein des pays occidentaux qui confondent la décadence avec le progrès et l’inculture avec l’humanisme.
Merci qui ?
Hélas, vous avez raison.
Ils ont réussi à faire d’un conte pour enfants un film de propagande qui ne fait rêver personne.
Mille bravos
aucun sens cette réédition qui n’a rien de commun avec l’original , la stupidité est devenue monnaie courante dans les milieux artistiques.
Dans tous les milieux, pas seulement artistique…
Je pensais que les studios Disney étaient guéris des délires woke, depuis la chute vertigineuse de la côte en bourse ?!? Apparemment pas complètement désintoxiqués. Vite piqûre de rappel !
Le dessin animé d’origine est un chef d’oeuvre absolu. Faire un « remake » revient à faire réinterpréter le Requiem de Mozart par Yvette Horner…
En effet, quelle idée ! Que Ce genre de société « wokiste » fasse faillite ne me dérange nullement.
Pas gentil pour Yvette Horner
Sauf qu’Yvette a rendu heureux des tas de Français n’ayant pas fait l’ENA mais…
Yvette Horner n’était pas woke et elle jouait très bien de l’accordéon. Vous auriez dû dire « faire jouer le requiem de Mozart par des rappeurs »
Il ne faut souhaiter qu’une chose : que ce film ait la même « trajectoire » que le fameux « Toutes pour une » ! …
En une semaine, le « bouche à oreille » va faire son office ! …
Je crois que toutes pour une est encore pire que Blanche Neige