Blocage d’un navire de migrants : Matteo Salvini relaxé par la Justice
Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien et président de la Ligue, était jugé, vendredi 20 décembre, devant le tribunal de Palerme, en Sicile, pour avoir interdit, en 2019, l'entrée dans un port italien d'un navire à bord duquel se trouvaient des migrants secourus en Méditerranée. Il était poursuivi des chefs d'abus de pouvoir et de privation de liberté pour cette décision qu'il avait prise alors qu'il était ministre de l'Intérieur. Qualifiant ce procès de « folie », le dirigeant italien a été relaxé en première instance.
En 2019, l'affaire avait fait grand bruit et duré trois semaines. Salvini avait ordonné le blocage en mer du navire humanitaire Open Arms à bord duquel se trouvaient 147 migrants. L'acteur hollywoodien Richard Gere s'était même invité à bord du bateau en signe de solidarité.
À sa sortie du tribunal, Matteo Salvini a déclaré, rapporte l'AFP : « Après trois années, le bon sens a gagné, la Ligue a gagné, l'Italie a gagné. Défendre les frontières, défendre la patrie, lutter contre les passeurs, les trafiquants, les ONG étrangères et protéger nos enfants n'est pas un délit mais un droit. »
Marine Le Pen a réagi sur X, apportant son soutien à son ami Salvini :
Très soulagée d’apprendre la relaxe de notre ami @matteosalvinimi qui a dû subir, de longs mois, des poursuites judiciaires pour avoir simplement fait respecter la volonté démocratique des Italiens ! Pensées affectueuses à lui et à sa famille qui sortent enfin de ce long…
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 20, 2024
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Un vert manteau de mosquées
4 commentaires
Pour avoir vécu 10 ans dans les pays du golfe.
Les clandestins, en général des gens ayant un visa de travail périmé.
Demandent a repartir.
Simplement tout est fait pour leur rendre la vie impossible.
Sans visa de séjour, il est impossible de faire quoi ce soit .
De mettre ses enfants en classe, d’obtenir une ligne de téléphone, un abonnement électrique.
Car le visa est lié au contrat de travail.
Sans travail, le visa disparaît le mois suivant .
Et les organismes banques , téléphonie savent parfaitement quand votre visa expire.
Et sans visa tout est gelé.
De plus l’employeur doit vous payer le billet retour.
Et une pénalité s’applique aussi bien a l’ancien employeur, que l’ancien employé ; si il s’avère qu’ils travaillent » au noir «
Quel soulagement pour la Démocratie italienne et un bel exemple de justice à suivre.
Ce n’est pas bloquer qu’il aurait fallu, mais couler.
Y’aurait-il un retour du bon sens ?