Boualem Sansal : il n'empêche que les appels à sa libération se multiplient !

Dans ces colonnes, lundi 25 novembre, Étienne Josse soulignait que les réactions en faveur de l'écrivain franco-algérien Boualem Sasal, arrêté le 16 novembre dernier à son arrivée en Algérie et mis sous mandat de dépôt par le parquet antiterroriste, ce mardi 26 novembre, venaient plutôt de droite que de gauche.

Dans son édito de ce 27 novembre, dans Le Point, Franz-Olivier Gisbert parle même de « gauche rance », n'hésitant pas à dénoncer « les séides de Mélenchon » qui, « par leur silence, se font complices d’un régime militaro-islamiste ». Dans la série des silences assourdissants, une mention spéciale a été décernée, mardi 26 novembre, à l'ONG Amnesty International par le journaliste Clément Weill-Raynal. « Présenté à un "magistrat" algérien, Boualem Sansal (80 ans) a été officiellement mis en accusation, aujourd'hui, pour "atteinte à la sureté de l'État", avant d'être reconduit en cellule. Toujours aucune réaction des imposteurs d'Amnesty International qui, dans cette affaire, soutiennent manifestement les dictateurs algériens. »

Présenté à un "magistrat" algérien, Boualem Sansal (80 ans) a été officiellement mis en accusation aujourd'hui pour "atteinte à la sureté de l'Etat" avant d'être reconduit en cellule. Toujours aucune réaction des imposteurs d'Amnesty International qui, dans cette affaire,… pic.twitter.com/PexfQ98joW

— Clément Weill-Raynal (@CWeillRaynal) November 26, 2024

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Il n'empêche que les appels à la libération de Boualem Sansal se multiplient. Étienne Josse évoquait la création d'un comité de soutien par la Revue politique et parlementaire dont le rédacteur en chef n'est autre qu'Arnaud Benedetti, bien connu des lecteurs de BV. Citons, aussi, l'appel des 50 lancé à l'initiative de la présidente nationale du Cercle algérianiste, Susy Simon-Nicaise. Ont signé cet appel de nombreux amis de BV. Nous laissons à nos lecteurs le soin de découvrir cette liste...

« La France a trop aimé l’Algérie », déclarait Boualem Sansal, reçu par Gabrielle Cluzel, le 28 septembre dernier. Boualem Sansal aime peut-être trop la France.