Brest : violente agression des antifas lors d’une dédicace d’Éric Zemmour

Le déplacement d’Éric Zemmour à Brest (Finistère) pour dédicacer son dernier livre Je n'ai pas dit mon dernier mot a été perturbé, samedi après-midi, par des manifestants d’extrême gauche, relate Le Télégramme et Ouest-France .

Une trentaine d’associations appellent à manifester contre la venue d’Éric Zemmour

À l’appel d’une trentaine d'associations et syndicats, dont Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (VISA 29), environ 250 personnes se sont regroupées sur la place de la Liberté de Brest, avant de rejoindre l'hôtel Océania où se tenait la séance de dédicaces. On pouvait voir des drapeaux CGT ou FSU.

C’est là que les violences se sont déroulées. Deux manifestants ont jeté une barrière sur une vitrine de l'hôtel, ils ont été interpellés et placés en garde à vue, indique la sous-préfecture, citée par l'AFP.

Les forces de l'ordre ont utilisé des bombes lacrymogènes contre les casseurs qui tentaient de détruire la vitrine de l'hôtel. Une personne aurait été blessée à la tête.

Les soutiens d’Éric Zemmour sous protection de la police

Les soutiens d’Éric Zemmour (entre 100 et 150 personnes) ont pu accéder à la séance de dédicace sous la protection des forces de l'ordre.

Des images de violence

Plusieurs images circulant sur les réseaux sociaux montrent la violence des manifestants à l'entrée de l'hôtel et un jeune homme blessé, à l'intérieur.

Les cadres de Reconquête interpellent le gouvernement

Plusieurs cadres du parti d'Éric Zemmour ont interpellé le gouvernement en lui demandant de réagir.

Stanislas Rigault a également critiqué la presse, accusée de minimiser les violences des manifestants d'extrême gauche.

Éric Zemmour lui-même a réagi dans un tweet en fin d'après-midi.

Dans une déclaration à l'AFP, il a également mis en cause la sous-préfecture : « Quand je suis arrivé à 13 heures, les premiers antifas ont commencé à m’insulter et à me menacer, la police n’est pas intervenue. Ils ont attendu 15 heures que les antifas chargent avec une violence sauvage. » Pour lui, la sous-préfecture « n’a pas fait son travail » et « est indigne ». « Soit c’est politique, par hostilité. Soit c’est de la négligence et de la médiocrité. Et dans les deux cas, il [le sous-préfet] est coupable », a-t-il encore ajouté, demandant « des explications et des sanctions ».

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