Brett Kavanaugh à la Cour suprême : Trump passe en force !
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On dit volontiers de Trump qu’il est un infirme mental. D’autres, moins grégaires, le qualifient de « fou, tel le renard » ! L’essayiste français Michel Geoffroy (La Super-classe mondiale contre les peuples) l’a récemment qualifié de « Staline américain » parce que concentré sur la construction du trumpisme aux États-Unis d’abord (par opposition au courant néo-trotskiste qui semblait avoir fermement pris le contrôle du capitalisme américain autant que du parti démocrate, de l’élite du parti républicain, du complexe militaro-industriel, des services secrets, bref, de cet État permanent qui propulse la « révolution permanente » mondialiste).
La confirmation de Kavanaugh, en ce début d’octobre, marque une immense victoire pour Donald Trump et ses partisans autant qu’elle révèle avec acuité l’aggravation d’une crise existentielle américaine qui nous avait fait postuler, dans notre essai en forme de roman, Combat pour l’Hémisphère Nord, que d’ici deux à trois décennies, les États-Unis auraient cessé d’exister pour être remplacés par un État-croupion - un tiers de son ancien territoire – dirigé par une présidente musulmane qui ressemble étrangement à madame Linda Sarsour (dirigeante actuelle de l’Arab American Association of New York).
Pour la première fois depuis son élection, Donald Trump a obtenu un score parfait sur plusieurs sujets : il a réussi à faire passer un deuxième juge à la Cour suprême en forçant la main des #NeverTrump (Kavanaugh est un catholique « constitutionnaliste » issu du sérail de Geoge W. Bush) tout en dynamisant les mous du Congrès qui, pour une fois, n’ont pas cédé aux (violentes) techniques de choc prodiguées contre la nomination de Kavanaugh. Trump a également renforcé son contrôle sur le parti républicain tout en faisant sortir du bois ces nombreux élus déchaînés qui se révèlent mandataires du néo-trotskisme mondialiste. Ainsi les « bourgeois », les indépendants et même les femmes prennent peur.
Ceci, au moment où le patron de la banque centrale déclare que l’Amérique bénéficie de la meilleure économie de toute son histoire moderne. Cependant qu’un nouvel accord économique nord-américain « pro-travailleurs » est établi et qu’un nouveau sommet se profile avec la Corée du Nord, alors qu’une prise de conscience de l’extrême danger économique et politique incarné par Pékin se matérialise. Il n’est donc pas surprenant de constater un frémissement favorable aux républicains dans les sondages avant les élections législatives de novembre.
Les États-Unis approchent un « clinamen » historique. Les mois qui viennent détermineront si la super-classe mondiale qui dirige le pays, appuyée par ses troupes de choc gauchistes, aura pu poursuivre sa politique clientéliste, racialiste, castratrice, révisionniste et internationalement belliciste ou, au contraire, si le pays connaîtra une renaissance économique et politique de type jacksonien au sein d’un monde multipolaire en reconstruction.
Déjà, la "Sorocratie" contre-attaque, tenace. Il s’agit, maintenant, de supprimer le collège électoral, le mode de scrutin sénatorial, les règles de sélection des juges de la Cour suprême, et surtout de naturaliser les 22 millions d’immigrants illégaux.
L’URSS s’était effondrée en quelques mois. L’Amérique va-t-elle sombrer elle aussi ? Et devenir une sorte de Venezuela mâtiné de Rwanda où le « Blanc » de sexe mâle deviendra gibier ? Trump ne semble pas d’accord. Et Mueller ?
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