« Business dégueulasse » : la grossièreté de C. Beaune contre Marion Maréchal
Après l'accusation méprisante de « faire la pin-up » à Lampedusa dénoncée par Gabrielle Cluzel, le déchaînement des attaques contre Marion Maréchal ne faiblit pas. Ce samedi, c'est Clément Beaune - oui, Clément Beaune, pourtant si lisse, si bien élevé, si parisien, si macroniste - qui éructe et franchit un pas de plus dans l'insulte et la grossièreté. Il a, en effet, accusé, sur France Info, « Madame Maréchal qui va faire son business dégueulasse, électoral, électoraliste ». Écoutez bien les paroles du ministre, car ce n'est pas tout à fait la transcription qu'il en donne : la grossièreté visait bien Marion Maréchal, et pas l'extrême droite en général…
#Lampedusa | « L’extrême droite fait son business électoral dégueulasse. La seule réponse humaine et efficace est la coopération européenne, même Madame #Meloni le reconnaît. » #franceinfo pic.twitter.com/1XrIbsceYM
— Clement Beaune (@CBeaune) September 16, 2023
Après l'universitaire belge, le ministre de centre gauche français. Plus on monte dans la Macronie, plus on gagne en grossièreté…
Là encore, il faudrait procéder au renversement pédagogique habituel : imaginons que la même Marion Maréchal ait accusé le même Clément Beaune de faire un « business dégueulasse » en promouvant la GPA, puisqu'il a déclaré y être favorable. Car après tout, louer un utérus de femme, c'est un business, non ? Que n'aurait-on entendu ! Imaginons qu'elle parle du trafic des passeurs comme un autre « business dégueulasse ». Au fond, elle serait dans le vrai. Mais Marion Maréchal a sans doute une autre conception du débat et du respect de l'adversaire politique, et la grossièreté, voire la vulgarité, et l'outrance sont désormais la marque du camp macroniste.
Alors, cherchons un peu ce qui pousse un si bon élève de la Macronie à faire un aussi mauvais buzz.
D'abord, sa personnalité. Celle d'un ambitieux de la Macronie de gauche devant qui toutes les portes se sont ouvertes, comme un Gabriel Attal. Un ambitieux qui aspire à plus haut, qui veut s'imposer dans les médias. Son portrait paru dans Libération, ces jours-ci, ne dit pas autre chose : « Un collègue ministre en profite pour flinguer son "côté 3615 j’existe en prenant des sujets clivants" : "Qu’il gère d’abord les trains pour qu’ils arrivent à l’heure !" » Rien à ajouter.
Ensuite, celle d'un macroniste décidé à poursuivre le macronisme, comme il le proclame à Bruno Jeudy, dans La Tribune. Pour lui, le macronisme ne sera pas une parenthèse. Or, on voit bien que même si ce centrisme sans boussole se survit à lui-même, il ne penchera plus vers la gauche Beaune mais vers une droite Darmanin ou Philippe. On peut donc comprendre que Lampedusa et l'offensive du RN et de Reconquête sur ce talon d'Achille du macronisme fasse mal à ces petits marquis qui sentent que l'avenir tout tracé qu'ils se promettent à eux-mêmes pourrait être percuté par la réalité d'une immigration qui les dépasse et d'une France qui les renverra tôt ou tard dans l'opposition.
Décidément, Lampedusa les énerve. Et les révèle : derrière son langage techno si policé, ses sempiternels appels inclusifs au respect des femmes, du débat démocratique, de la complexité des choses, la majorité macroniste montre un autre visage : celui de l'insulte, de la grossièreté et de l'intolérance pour toute opposition. Paradoxalement, c'est un très bon signe : celui de leur faillite totale, autant dans leur idéologie immigrationniste d'ouverture des frontières que dans la gestion pratique des conséquences.
Marion Maréchal n'est rien allée faire d'autre à Lampedusa que de la politique : elle était au bon endroit, au bon moment, défendant une ligne claire, mettant le doigt où ça fait mal dans la belle fable de l'immigration heureuse. Cela s'appelle le kairos : Emmanuel macron aurait dû l'apprendre à son jeune poulain. Et d'ailleurs, ce dimanche, c'est au tour d'Ursula von der Leyen de se rendre à Lampedusa. D'aller y constater la faillite de sa politique. Ou d'y faire son petit business dégueulasse, pour parler comme Clément Beaune.
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91 commentaires
Un type aussi grossier est une honte pour la France. Si Macron avait un minimum d’éthique, il aurait démissionné ce triste sire.
« Des gens qui vont crever » dit-il à voir ces hommes jeunes j’ai le sentiment qu’ils ne sont pas en train de crever, peut-être peuvent-ils se noyer en traversant la Méditerranée, d’autre part il parle de la détresse des femmes, mais où sont-elles sur ces images ? Restées au pays je suppose.
Dans ces pays que ces hommes jeunes fuient il y a beaucoup à faire, pourquoi ne veulent ils pas déjà renverser certains gouvernants pourris depuis l’indépendance.
Pourquoi ne cherchent ils pas à développer leur agriculture leur industrie, pourquoi continuent ils à concevoir des enfants, sept par famille au NIGER, s’ils sont incapables de les nourrir ensuite.
Si Ursula pouvait prendre une navette pour traverser la mer vers le sud et y rester ce serait le rêve !! Les migrants seraient sans doute ravi de l’avoir sur leur bateaux fournis par on ne sait qui !!
Ces gens ont tellement peur de la droite qui arrive au pouvoir , qu’ils se débattent comme des gens qui sentent leur mort arriver . C’est la panique à bord et c’est le sauve qui peut à gauche .
Et lorsque BHL se rend sur un lieu de guerre ou de catastrophe c’est quoi ? Il fait même des films avec !
Le niveau ministériel ! et présidentiel on peux ajouter
Ces petits coqs macroniens sont aussi méprisants qu’impuissants et stériles ! Qu’ont-ils donc faire pour réduire l’immigration invasive et les actes barbares qui vont avec ? Six de pouvoir pour un bilan catastrophique et une arrogance à toute épreuve ? Conseillés par les Mac Kinsey et compagnie, financés sur le dos du con-tribuable spolié, ils se permettent encore de faire des commentaires sur les actes des gens honnêtes dont le souci est de défendre la France et pas uniquement de préserver leurs propres privilèges à rendre jaloux les pires dictateurs des républiques bananières ….
Marion pourrait-elle nous dire quel groupe elle rejoindra au Parlement européen si elle est élue ? Celui de Meloni et des polonais du PIS furieusement américanophiles et russophobes à la folie ?
Si Attal est un beau parleur qui ne commet pas de fautes de français , Beaune est in minus habens qui fait dans l’invective , l’insulte , mais ne sait pas articuler une critique constructive .
Tout est dit.
s’agissant de U von der Leyen, oui elle, va faire son petit business dégueulasse, ou constater de visu le résultat catastrophique de ses décisions alors même qu’elle n’a été élue par personne !!- En revanche Marion Maréchal est comme vous dites : « elle était au bon endroit, au bon moment, défendant une ligne claire, mettant le doigt où ça fait mal dans la belle fable de l’immigration heureuse. Cela s’appelle le kairos » mais comme elle est élue d’opposition, évidemment, il faut l’insulter – Tout ces » ministricules » sont juste LAMENTABLES –
Ils n ont qu un seul but , finaliser le grand remplacement, détruire nos civilisation européennes en particulier celle de la France qui est le modèle pour les mondialistes, puis viendra la guerre civile programmée elle aussi , c est juste une question de nombre et de temps qui se raccourcit de plus en plus
C Beaune: le naturel finit, comme pour bien d’autres, par revenir au galop.
Au lieu d’avoir un œil critique sur leur responsabilité dans le chaos actuel, la gauche veut encore aller plus loin. Ils devraient demander pardon. Cette attaque de Mme Maréchal est dégueulasse.
quand on arrive aux insultes ça montre ce qu’est le personnage , que celui qui les pratique et un bon à rien et un incapable, ou que c’est son chefaillon qui le lui a soufflé , pas de chance ça le desserre et le renvoi à la niche !
Beaune, péniblement élu, veut depuis imposer ses idées dont la plupart de nous ne veulent pas. Arrogance délivrée sur un ton doux, ne vous y trompez pas : cet homme, tel un bulldozer, écrasera tout et n’importe qui pour arriver à ses fins et, insulter ses adversaires est un de ses dédaigneux outils.