Canada : Trudeau a décrété la loi sur la situation d’urgence
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Un pays, exemple universel de démocratie parlementaire sereine depuis des décennies, est soumis à la « loi sur la situation d'urgence » depuis le 16 février et pour une durée indéterminée. Ce n'est pas la Pologne ni la Hongrie, ces « démocraties illibérales » dénoncées à la vindicte populaire et médiatique par la Commission européenne pour leurs supposés manquements à un État de droit fantasmé par les lobbies LGBT et les ONG « sorosiennes ». Ce n'est pas même la Biélorussie ni la Russie. C'est le Canada.
Jamais dans l'Histoire du pays, en dehors des deux guerres mondiales, le gouvernement canadien n'avait mis en œuvre l'état de siège, encore moins la loi sur la situation d'urgence. Aujourd'hui, avec l'aval du Parlement, c'est fait, alors que les manifestations anti-gouvernementales des dernières semaines n'ont causé aucun mort ni blessé. On n'a relevé aucune violence ni même insulte à l'encontre des forces de l'ordre.
À l'inverse, à l'imitation de celles qui ont ravagé des dizaines de centres-villes aux États-Unis, des manifestations woke et Black Lives Matter avaient provoqué, en 2020 et 2021, au Canada, de nombreuses déprédations, des tentatives d'incendie, des agressions physiques, sans que le Premier ministre Trudeau s'en émût, bien au contraire, car il n'eut de cesse de témoigner sa compréhension et sa bienveillance aux manifestants et à leur « colère légitime ». Trudeau, Premier ministre, n'avait-il pas lui-même mis un genou à terre en public pour demander pardon ? Pardon de quoi ? D'une éventuelle bavure policière survenue aux États-Unis, un pays étranger...
Le pouvoir canadien est devenu fou d'humiliation et de haine de son peuple. Justin Trudeau a refusé toute entrevue, pour lui-même ou pour un membre de son cabinet, avec les chauffeurs routiers et les manifestants de « Convoi de la Liberté », des citoyens venus à la capitale fédérale, souvent avec leurs enfants, pour simplement proclamer : « Assez, c'est assez ! Laissez-nous vivre et gagner notre vie ! Ne touchez pas à nos enfants ! » Non content de refuser tout dialogue, il s'est enfui et caché. Il a menacé de faire arrêter les enfants et de les retirer à leurs parents, ces « irresponsables qui mettent en danger leur famille ». Toute ressemblance avec la rhétorique vérano-macronienne sur les citoyens français irresponsables serait, bien entendu, fortuite...
Et puis, bien entendu, les manifestants sont racistes, homophobes, sexistes. On aurait vu un drapeau confédéré sur un camion. Là, il va falloir qu'on m'explique, parce que le Canada n'a pas été partie prenante de la guerre de Sécession, vu que c'est un petit peu plus au nord que la Géorgie et l'Alabama. En revanche, parmi les camionneurs manifestants, nous avons vu sur YouTube des routiers noirs et un Irakien exilé très sympa qui expliquait qu'il n'avait pas fui son pays pour connaître une nouvelle dictature...
Malgré le caractère pacifique, fraternel et même « humaniste » des manifestations contre la dictature sanitaire, on a vu le pouvoir dériver vers la paranoïa au fil des jours.
Un automobiliste d'Ottawa a été arraché de sa voiture par des policiers d'Ottawa, menotté et emmené au poste sans aucune vérification primaire de son identité. Son crime ? Avoir utilisé son avertisseur sonore ! Klaxonner, c'est tuer !
On a vu des policiers fouiller et arrêter des habitantes d'Ottawa dans la rue, retour de courses avec leur cabas. Le motif de ces contrôles et de ces fouilles ? Ces ménagères étaient susceptibles d'apporter des vivres frais aux manifestants... La loi terroriste des suspects s'applique dorénavant au Canada.
Lionel Rondouin
Normalien, officier de carrière, parachutiste, cadre dirigeant dans l'industrie, professeur en diverses écoles de management et d'ingénieur
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25 commentaires
On a le même en France en plus soigné sur lui mais tout aussi tyran .
On sait que Trudeau est un dictateur à la solde de Soros (comme Biden et Macron) et qui a en lui les gènes de Castro, autre dictateur