Capitaine Marleau avec Masiero, une série relais du discours d’extrême gauche
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Quel qu’en soit le scénario, nos fictions parlent de nous. Elles sont certes le reflet d’un moment, d’une époque, mais, plus encore, elles disent tout ou presque de la sociologie d’un peuple, de l’état d’une nation et des idées qui la travaillent. Il en est une, tout particulièrement, qui mérite l’attention. C’est Capitaine Marleau, une production de Josée Dayan, distribuée par le service public (France 3 puis France 2) dont l’héroïne est incarnée par l’actrice Corinne Masiero.
Débarquée comme un OVNI sur les écrans en 2015, Marleau nous a d’abord fait rire. Branque, totalement décalé, accent ch’ti et chapka sur la tête, le personnage nous a amusés, puis il est devenu pesant et, finalement, insupportable. En effet, s’il reste à chaque épisode un scénario pour faire la trame, tout y est prétexte au racolage politique.
Corinne Masiero ne joue pas : elle milite
Pompeusement, la page Wikipédia consacrée à la série nous explique que « le personnage de la capitaine Marleau s'inscrit dans la mouvance d'une diversification des représentations féminines de la figure de l’enquêteur ». À vrai dire, pas si diverse que cela, car si les chefs de police de nos séries sont aujourd’hui majoritairement des cheffes, force est de constater qu’elles sont dans la plupart des cas des femmes seules, autoritaires, cassantes voire méprisantes avec leur entourage, surtout masculin.
Marleau, elle, est « très féministe, haïssant plus que tout les machistes, sexistes, maris violents et délinquants sexuels en tous genres ». À quoi l’on peut ajouter les patrons, les religieux et les bourgeois au sens large. En exemple, voici ce qu’on a pu entendre en dix minutes de visionnage des deux épisodes de la saison 4 diffusés en septembre.
L’épisode 9, Héros malgré lui, se déroule dans une scierie des Vosges. Après un bras d’honneur au légiste, Marleau s’adresse à la jeune gendarme noire qui l’accompagne : « Qu’est ce que t’as, t’as trop bouffé ou t’es en cloque ? T’es en cloque ! Visiblement, t’as dépassé le délai pour te faire avorter. Fini la rigolade, hein ! Tu sais ce qui va se passer, maintenant que t’as des gosses ? Tous les gars là, tous les coqs de la gendarmerie, ils vont te piquer ton taf. Déjà qu’on est moins payées qu’eux… N’importe quoi, faire des gosses ! J’espère au moins qu’t’en feras une Greta Thunberg. » Après quelques saillies sur « les patrons pleins de fric », « la maison Poulaga » et une tirade sur « le mépris de classe », elle sort en entonnant « c’est la lutte finaaaale », etc.
Dans l’épisode suivant, Grand Hôtel, on apprend que « des cailleras comme ça, en col blanc, y en a plein dans les ministères ». Marleau, embauchée sous couverture comme femme de chambre, y tient un rôle au summum de l’invraisemblance et du militantisme : traverse les salons le bras levé en gueulant « Travail, famille patrie, Maréchal Ferrand nous voilà ! » avant d’entonner l’hymne des gilets jaunes. Regardant la photo d’un suspect : « T’as une bonne tête de gueule de droite, toi ! » Puis, devant un tableau souillé représentant la Vierge : « Le boulot des camarades éco-activistes, quand ils entartent les tableaux, c’est pas mal, ça ! »
Une scandaleuse confusion des genres
Devenue vedette sur le tard, Corinne Masiero s’est en quelque sorte imposée comme personnage « à usage unique », mêlant militantisme privé et apparitions à l’écran. Tant qu’on ignorait la personne derrière le personnage, on pouvait sourire au capitaine Marleau, mais son engagement politique farouche aux côtés du Front de gauche et de LFI a cassé le jouet.
Masiero fait son coup d’éclat aux Césars de 2020 où elle apparaît nue, couverte de faux sang, des tampons hygiéniques en guise de boucles d’oreille. Cela pour dénoncer la mainmise « des bourgeois hétéros catholiques blancs de droite » sur le cinéma français.
Plusieurs fois récompensée, la série Capitaine Marleau est en quelque sorte devenue le passage obligé des acteurs qui s’y succèdent pour un épisode : JoeyStarr, Gérard Depardieu, Niels Arestrup, Nicole Garcia, Laura Smet, Anthony Delon, Christophe Dechavanne, etc. Il faut être vu sur le plateau de la gauche morale. Tout comme il fallait hier, aux actrices, jouer la pièce d’Eve Ensler, Les Monologues du vagin, c’est la génuflexion obligatoire devant l’autel du féminisme et de la repentance. Avec l’argent des Français, ça va de soi.
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Un vert manteau de mosquées
61 commentaires
Un concentré de tout ce qu’il y a de plus minable et vulgaire……mais les gauchistes aiment et en redemandent !
Le problème de Corinne Masiero ce n’est pas tant son militantisme ou son idéologie, c’est qu’elle est « relou » et pas drôle. Marleau c’est divertissant c’est tout.
Gamin, je regardais les Mystères de L’Ouest, Amicalement Votre, Le Prisonnier et Chapeau Melon et Bottes de Cuir. Heureusement que je les ai en Blu Ray. Evidemment comparer ces séries géniales avec ça ne peut que faire un choc.
O tempora O mores…
Je conseille vivement aux Français de refuser de payer leur redevance plutôt que de perdre leur temps à regarder cette propagande gauchiste.
Une gauchiste qui tire le cinéma vers le bas.
Une anti-flic qui fait son beurre en jouant un rôle de flic, tout cela bien sûr avec de l’argent public.
Un autre moyen juste avant l’inauguration des derniers JO où on a pu voir la Garde Républicaine se ridiculiser derrière cette pseudo chanteuse « la meilleure du Monde » qu’ils disent… Oui, un autre moyen de faire passer nos policiers, et autres gendarmes pour ce qu’ils ne sont pas, mais à la sauce Mélenchon…
Mais ce qui est curieux, c’est que les mêmes qui leur crachent dessus, comme la dame de ce feuilleton, sont très contents de bénéficier de leurs services en cas de besoin…
Comment peut-on ridiculiser dans une indifférence quasiment générale notre Gendarmerie ?
Marie, n’ayez crainte. Nous en sommes pas tous contaminés. Nous avons regardé les trois ou quatre premiers épisodes et avons abandonné. Le jeu non diversifié, agaçant, militant, « pesant et finalement insupportable », nous a très rapidement dérouté vers d’autres spectacles.
Pour moi, ça fait 20 ans que je ne regarde plus le service public, ce qui englobe TF1 et M6.
De toute façon avec Josée Dayan aux manettes, c’est navrant mais c’est comme ça, avec en plus une pseudo actrice dans le rôle principal la dérive devenait inévitable mais nous allons en voir la fin car je crois que la série s’arrête, malheureusement France 3 continue sur sa lancée j’en veux pour preuve le téléfilm Mémoire à vif qui pour évoquer le sort des harkis que nous avons très mal accueilli après avoir servi la France avec courage et loyauté, ce scénario nous a proposé tout les poncifs de cette gauche misérable.
Je crains donc que les chaînes d’état nous proposent encore longtemps ce genre de « SOAP »
J’avais déjà il y a quelque temps dénoncer la médiocrité de cette série télévisée , et de plus outrancière vis à vis de la gendarmerie et des forces de l’ordre en général, car comment peut-on admettre qu’une représentante de l’ordre apparaisse sous un accoutrement aussi négligé, un langage de charretier, il y a dans ma bourgade un escadron assez important de gendarmes mais aucun et encore moins aucune n’ apparait dépenaillé à ce point. J’avais comparé ce personnage de série française (qui plus est sur notre chaine publique) à une série équivalente italienne « squadra criminale » jouée également par une femme , même véhicule un 4×4 délabré, une parka moins rebutante pour cette capitaine Valeria Ferro , mais là s’arrêtait la ressemblance . Si cette actrice représente le féminisme alors la féminité a pris un sacré coup dans sa représentation . Quant aux acteurs qui gravitent autour de ce symbole du cynisme met avis qu’ils n’ont pas grand respect pour leur personne mais aussi pour les spectateurs qui les regardent.
Série pitoyable. Ce personnage est insupportable. Je me demande comment i la Gendarmerie a-t-elle pu cautionner une telle série ?
C’est stupide… Si Marleau était policière, passe encore, mais capitaine de gendarmerie, c’est ridicule.
Les officiers de gendarmerie opérent généralement en tenue ;et si pour une raison ou pour une autre ils sont en civil ;tenue correcte évidemment exigée.
Ayant fait mon service militaire, je ne peux que confirmer. Même en simple treillis, il n’était pas question d’avoir le ceinturon mal mis ou les rangers non cirées. L’idée même d’imaginer un tel « gendarme » montre que cette gauche ne connait pas la France.
Dans la droite ligne de la volonté exprimée par Delphine Ernotte, PDG de France télévision : « nous ne voulons pas montrer la France telle qu’elle est mais que nous voudrions qu’elle soit ». Le nous désignant très certainement l’extrême gauche boboïsante.
Je ne sais même pas sur quelle chaîne ça passe !
Josée Dayan est toujours communiste ?
Vulgaire et méprisante, cette nouvelle version des FEMEN ! On ne peut qu’avoir de la pitié pour cette malheureuse !