Cent ans après la Première Guerre mondiale, nos morts nous convoquent au tribunal de l’Histoire
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Cent ans après la Première Guerre mondiale, nos morts questionnent notre conscience : héritier de France, Français de souche lointaine ou de greffe récente, qu’as-tu fait de ta nation ? Que fais-tu pour conserver le patrimoine historique, culturel et spirituel, chrétien de la France millénaire, pour le protéger et le défendre en vue de le transmettre, face aux assauts multiculturalistes et islamo-gauchistes en cours ?
Une anecdote familiale récente, dans laquelle se reconnaîtraient de nombreux foyers français, a une portée historique et symbolique forte : un retraité de la région de Verdun, terre toujours fertile en morceaux d’étoffes et en fusils Lebel, en munitions et en fils barbelés, a trouvé récemment, en bêchant son lopin de terre, une plaque militaire d’identité, endommagée. Objet commun à des centaines de milliers de combattants qui ont connu le même sort, celle-ci porte le nom particulier de Marcel L. Ce jeune père de famille, boucher à Bourges, enrôlé volontaire comme soldat de deuxième classe et dont la bonne conduite est attestée par ses états de service, est mort de ses blessures au combat pour la France à 27 ans, le 15 août 1916, durant son évacuation vers un hôpital de campagne.
Le découvreur de cette plaque, Jean-Louis M., généalogiste amateur et également descendant d’un héros de cette guerre, s’est attaché à retracer le parcours de cet homme, dont il a patiemment retrouvé la trace de la famille. Il propose à cette famille de restituer la plaque polie avec respect et conservée dans son portefeuille. Cette histoire ordinaire sans être banale, touchante par son humanité, montre combien le fil de la mémoire de nos morts nous rappelle à nos devoirs plus qu’à nos droits. Combien leur sacrifice consenti, volontaire ou subi, nous appelle à ne pas baisser la garde face au danger pressant de remplacement par effacement. À monter la garde tels des gardiens de notre identité, soldats de la liberté.
De nombreux spécialistes de cette époque s’accordent à dire que la Première Guerre mondiale a été le tournant géostratégique majeur de l’Histoire contemporaine, de la recomposition politique de l’Europe qui occupait alors une place centrale dans le monde, du début du déclin de la France et des pays européens déléguant leur puissance et leur indépendance à l’empire américain en expansion, sacrifiant notre destin civilisateur à sa « destinée manifeste » proclamée depuis le début du XIXe siècle. Les conflits récents, jusqu’à la guerre en cours en Ukraine, illustrent bien l’emprise de cette tutelle consentie.
Nous ne connaissons pas les circonstances de la mort du soldat citoyen Marcel L. qui doit « se retourner dans sa tombe » devant le spectacle que donnent aujourd’hui ses compatriotes. Son village n’était pas planétaire mais bien ancré dans la terre. Il mérite de ne pas être considéré au même plan que les déserteurs, ni déconsidéré au motif que cette guerre de revanche aurait été un immense gâchis politique, inutile, de millions de vies humaines. Il était là et il a consenti sans se dérober à un possible sacrifice suprême. Il est reconnu justement pour cela, comme un héros de la patrie, engagement auquel nous sommes tous appelés aujourd’hui, par un esprit de résistance passive et active à l’air suicidaire du temps, chacun à sa façon, y compris par les élections. Car le macronisme progressiste n’est pas compatible avec notre civilisation chrétienne.
Les tenues militaires de l’armée française sont camouflées par une palette de couleurs appelée Terre de France. Il est trop facile et injuste de répéter avec fatalisme que la société aurait changé d’elle-même. Ne nous camouflons pas derrière nos petits intérêts personnels. Si nous ne nous intéressons pas aux ennemis de la France, parvenus au pouvoir par notre abandon, eux s’intéressent beaucoup à nous. Ne soyons pas des déserteurs, il n’est jamais trop tard pour s’engager. C’est le combat de notre vie.
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38 commentaires
Je ne sais si vous êtes en contact avec des jeunes privilégiés mais les 18 30 ans sont des déserteurs. Heureusement qu’apres La mort c’est le néant car à aucun prix je ne souhaite rendre de comptes à un poilu
Dans les guerres, les combattants sont cocus.
Même dans les guerres électorales.
Je fus candidat aux dernières territoriales pour le RN. J’ai un peu honte.
Alsaciens, on se demande souvent pourquoi nos ancêtres e sont battus pour redevenir et/ou rester Français ! On a la triste impression qu’ils sont morts pour rien, victime de la traitrise de nos élus et de leur politique immigrationniste islamo gôôôôôchiste !
N’oublions pas la Moselle.
Oh combien je peux vous comprendre ; « GÉRONTE : Mais que diable allait-il faire à cette galère ? SCAPIN : Oh ! que de paroles perdues ! Laissez là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils ». Dans ce dialogue Molière illustre parfaitement le risque encouru par notre descendance.
Ils sont désormais peu nombreux ceux dont le père a fait la grande guerre. C’est mon cas : mon père était parti en 15 ; il n’avait que 17 ans et il m’a eu à 48 ans. Je m’aperçois que ce que j’ai reçu de lui et de sa France d’alors est quasi intransmissible. En tout cas oublié. Je propose qu’on recueille les sentiments des enfants de Poilus. Car nous ne sommes pas pareils.
Oublié : oui .Et nos grands pères n’ont rien écrit de leurs souvenirs horribles et de leur ressenti .Moi idem : grand’père, fils d’une paysanne veuve, engagé volontaire à 17 ans ( son frère ainé, diplômé études supérieures, venait de succomber dans la boue).Il ne me reste qu’une tombe au village perdu du Jura, que j’irai rejoindre ; Et 3 autres tombes d’ancêtres chair à canon, dont un officier en cimetière militaire, transpercé à la baionnette à J+8 de la déclaration de guerre
Oui : peu nombreux, ceux à qui il reste des bribes de mémoire…J’en veux pour preuve la famille de mon mari ( qui se targue d’avoir été colonel d’active;;) dans laquelle il n’y a RIEN concernant les 2 guerres (et les suivantes : juste un » chouia » concernant l’Algérie),Ils sont tous passés entre les gouttes. Je les soupçonne d’ailleurs d’avoir profité de leur » planque » et leurs statuts de paysans « chargés de famille » pour s’être livrés au marché noir..En tout cas , chez eux : black out total
Le mien de père est entré dans la résistance à l’âge de 15 ans et a devancé l’appel dès qu’il a pu.
Ce à la dernière guerre. et non à celle de 14-18.
Lui aussi et ses copains et copines du même âge (les filles de son époque les aidaient, ne serait ce que pour porter les messages) doivent eux aussi se retourner dans leur tombe et ceux encore en vie -j’en connais- sont désespérés de voir dans quel état de décadence nous sommes.
Comment se faire respecter par les autres lorsqu’on n’est plus capable de se respecter soi-même, de respecter son histoire et les sacrifices de ses ancêtres.
Un billet d’honneur, pour contester la fausse-monnaie émise par un banquier dévoyé.
Une histoire pour requalifier l’Histoire.
Toutes ces tombes de soldats méconnus, détérées avec une plaque reconnue…
Bel appel pour nous inviter à imaginer, en ce pont de l’Ascension, que la résurrection de Marcel L. soit annonciatrice de nous voir doté d’une nouvelle force : « celle du Saint-Esprit ».
Émouvant requiem pour nos ancêtres morts pour qui vive la France. Derniers patriotes sur cette terre qu’on appelle France, mais pour combien de temps encore ?
Monsieur Lavoizard, mon Dieu que votre interrogation est pertinente, » Nos morts nous convoquent au tribunal de l’histoire! Qu’as-tu fait de ta nation ? » Merci à vous.
J’ai visionné une émission sur une chaîne publique de télé. Il y était question de la destruction permanente et « sans pitié » des plantes invasives dans les calanques de Marseille. Je me suis demandé pourquoi l’on y extirpait systématiquement des végétaux exotiques qui visaient au remplacement des végétaux indigènes alors que, en même temps, l’on favorisait l’implantation en France des humains exotiques qui visent au remplacement des humains indigènes ? Où est la cohérence ?
Citoyens, sommes-nous aujourd’hui à la hauteur des défis que nous devons relever pour assurer la pérénité de notre nation? Pouvons-nous voir au delà de nos désirs personnels et penser à notre avenir commun? Le vote à notre dernière élection ne me rassure pas. car tout tourne uniquement autour de notre »pouvoir d’achat » et nos besoins de consommation. On s’en fout du reste.
Je donnerai cher pour voir macron et sa clique pataugeant dans la boue des tranchées. Peut-être qu’entre deux explosions de « marmites » il aurait jeté un regard plus attentif à ceux qui l’entourent. Bourgeois, ouvriers, nobles, paysans, aumôniers en soutane, tout ce monde-là qui sent la sueur et la France, le Sang et le Sacrifice, l’Honneur et le Don de soi. Peut-être aurait-il pu comparer avec les pâles individus sans racine et sans cerveau qu’il souhaite produire en masse pour ses start-up.
désormais les soldats de la guerre de 14-18 seront traités comme ils le méritent : en fachos d’ extrême droite, identitaires , racistes;
défendre les frontières de la France
tirer sur des migrants allemands qui viennent nous faire bénéficier des joies du vivre ensemble diversifié;
c’est l’ horreur absolue pour un bon citoyen démocrate biberonné de valeurs licrasseuses dans les écoles de la République laïque.
Bel et émouvant article. Merci !
Dans le cadre de la guerre en Ukraine et en réaction aux cris des va-t-en-guerre de la bien pensance, certaines voix annoncent une extension du conflit. Si la France doit livrer une guerre, sur quels soldats pourra-t-elle compter en cas de Mobilisation Générale alors que la population n’a jamais autant été divisée depuis les guerres de religion ?
Qui n’a pas dans sa famille un de ces « Poilus » qui ont combattu et souvent sont morts POUR LA FRANCE. Ces hommes, souvent de très jeunes hommes ont DONNE LEUR VIE pour que Vive la France. Profond respect à tous et ne les oublions jamais.