Ces associations qui offrent des vacances aux immigrés

plage

Mise à jour : Ce texte a été modifié et mis à jour le 29 juillet et le 30 juillet, avec suppression de toute mention au Secours catholique.

L'article : Telle une « aventure de Martine », voici la saga des migrants en vacances. Le 16 juillet dernier, la fondation COS Alexandre Glasberg a emmené sept jeunes migrants de Pau et leurs éducateurs en voyage à Paris. L’occasion de visiter le Muséum d’Histoire naturelle. Le quotidien local de Pau La République des Pyrénées publie une photo de ces privilégiés. Uniquement des hommes, jeunes, et qui, pour six d'entre eux, viennent visiblement d'Afrique subsaharienne. Au milieu d'eux, l’éducatrice. Tous les Français n’ont pas cette chance.

Les migrants ont en effet, en France, d'innombrables bonnes fées, ces associations prêtes à financer des vacances que les artisans, les ouvriers ou les agriculteurs français ne parviennent pas à s'offrir. Qui sont ces bonnes fées au chevet des migrants ?

La fondation COS Alexandre Glasberg, reconnue d’utilité publique, a ainsi les moyens d'organiser ce sympathique voyage. Ses ressources financières sont pharaoniques : selon son rapport annuel, elle disposait, en 2022, de la coquette somme de 111 millions d’euros de fonds propres, issus notamment de dons et de subventions. La fondation s’occupe aussi de personnes âgées, handicapées et de personnes en situation de précarité. Mais elle a de quoi faire, avec les migrants palois. Pau est un vivier d’immigrés. Son CADA Isard COS, centre d'accueil pour demandeurs d'asile et réfugiés, dispose de 257 places. La fondation gère aussi un centre d’accueil et d’orientation (CAO) de 150 places pour l’accueil des migrants. De plus, les associations alertent sur l’explosion du nombre de mineurs isolés sans ressources et à la rue à Pau. D’après le CRDE (Collectif pour le respect des droits des étrangers), entre mai 2023 et mai 2024, le nombre de MNA (mineurs non accompagnés) qui se retrouvent sans ressources et à la rue a triplé !

Les immigrés en vacances

Autre bonne fée au service des migrants, l’association Aurore, au budget faramineux de 234 millions d’euros, avait permis, l’été 2023, grâce à son partenariat avec l’Agence nationale des chèques vacances, à 915 personnes (dont 124 accompagnateurs) de partir en vacances vers plus de 90 destinations ! L’association raconte, notamment, le séjour, en 2021, de 8 MNA du dispositif Wilson en vacances à Agde dans le sud de la France. De son côté, le CCFD Terre solidaire offre des « vacances engagées » dans un cadre magnifique sur le thème des migrations et de l’interculturalité. Sur 43 millions de budget en 2023, 12,5 % relevaient de subventions.

D'autres, dans les campagnes, parmi les ouvriers, les artisans, les chômeurs, n'ont pas cette chance. Le taux de départ en vacances des Français était de l'ordre de 60 %, seulement, en 2023. Un chiffre en régression, selon le CREDOC. Quatre Français sur dix ne partent donc pas en vacances, confirme, sur France Info, le sociologue Bertrand Réau, spécialiste du tourisme. Vous avez dit justice ?

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 30/07/2024 à 16:44.

Gabriel Decroix
Gabriel Decroix
Étudiant journaliste

Vos commentaires

47 commentaires

  1. « Quatre Français sur dix ne partent donc pas en vacances », mais hormis l’aspect financier certes très important, voire crucial pour bon nombre d’entre nous, quelles sont les autres causes ? Cette histoire de partir en vacances est devenue comme l’obligation de faire la fête pour le 1° janvier. Bien des personnes ne ressentent pas l’envie ni le besoin de partir en vacances, pourquoi ? Untel préfère s’occuper de son jardin, untel préfère se consacrer à la peinture ou à la musique, untel préfère repeindre ses volets, ou se consacrer au repos tranquille pour profiter pleinement de sa maison. Enfin, quand l’on est seul, partir bof…

  2. Bonjour Gabriel Decroix, vous dénoncez à juste titre cette situation, mais quelles solutions concrètes, réalistes et surtout réalisables proposez-vous pour y remédier ? N’hésitez pas à écrire un article à ce sujet.

  3. Les associations sont des pompes à frics squattées par des gauchos qui en vivent très bien aux frais de la société sans trop travailler.
    N’allez surtout pas croire que ces  » bénévoles » le font par amour de leur prochain, vu les sommes brassées, l’intérêt est tout autre…

  4. Ma petite vendeuse au rayon charcuterie dans MON INTERMARCHE est adorable ..elle me confie ne pas pouvoir partir en vacances faute de moyens seule. un salaire ,une location , 2 enfants dont une fille mariée et un garçon en apprentissage elle ne peut pas aller souvent à la piscine municipale dont l entrée est à 8e.. à 20 klm les lacs de LAFFREY sont trop loin et trop de frais de essence et elle travaille 35 h par semaine……..

  5. Quand je vois ça, je ne décolère pas. On sait bien que l’immense majorité des MNA, avec un M comme Mineurs, sont en réalité des MNA avec un M comme… Majeur. Ces vacances à là mer existent depuis longtemps ! J’ai connu une africaine (en 1995) qui est partie tous frais payés avec ses trois enfants ados à La Baule, dans un bungalow les pieds dans l’eau ; elle avait reçu de « l’argent de poche » pour acheter shorts, débardeurs et même un radio cassette ! Alors que moi, à cette époque, je n’avais pas les moyens de partir ! Et maintenant ça fait quatorze ans que je n’ai plus du tout les moyens de m’offrir des vacances (les joies de la retraite !)

  6. Est-ce que la Cour des comptes sous la houlette de son censeur en exercice , Moscovici, vient mettre le nez dans les comptes de ces associations qui distribuent à tort et à travers l’argent du contribuable français , tout en ne négligeant pas au passage le défraiement de leur dirigeant et/ou président (bénévolat oui mais pas dans n’importe quelle circonstance) . Si je n’ai connaissance de beaucoup de ces associations (ex COS) par contre le Secours catholique je puis épiloguer à satiété.

  7. C’est facile à ces associations d’être généreuses avec l’argent de ceux qui travaillent et ont le coeur sur la main. Pourquoi ça ne profiterait pas plutôt aux plus démunis des Français de souche car la véritable misère existe en France mais qui s’en préoccupe ? En revanche, chez ces immigrés sapés comme des princes et tous équipés d’un smartphone ne nous donnent pas du tout l’impression d’être dans l’agonie ou le besoin…. et ce sont les mêmes qui, une fois installés et le ventre plein, vous font le doigt d’honneur, vont violer, tuer, massacrer, voler, trafiquer etc….pour remercier la France de les avoir recueillis.

  8. Plus aucunes subventions ne doit être accordée à ces associations . Ces migrants bénéficient déjà de tant d’aides et le tout payé par les contribuables . Quand à ces bénévoles je leur suggère d’aller en epadh ou dans les hôpitaux aux services des enfants malades il y a tant à donner là bas . ces migrants qui arrivent sont en vacances toute l’année contrairement aux français laborieux qui n’ont souvent pas les moyens de s’offrir des vacances et qui pourtant travaillent .

  9. Mais qui sont les demeurés imbéciles (bénévoles ?) qui oeuvrent dans ces associations ? Des anciens scouts ? Leur arrive-t-il d’ouvrir les fenêtres (en dehors de leur manoir de famille..) pour contempler (et comprendre) la misère des anciens qui ont trimé durant 40 ans, qu’ils soient paysans, ouvriers, petit-commerçants ou même cadres ?

    • Bénévoles? Pas toujours..beaucoup de ceux qui s’occupent de ces « associations  » financées par nos impots sont rémunérés voire jouissances plus de logements et voitures de fonction haut de gamme..

  10. Ces assos sont des malades ils doivent payer le voyage de retour à ces migrants pour retourner dans leurs pays .

  11. ces « associations » (qu’on ne contrôle jamais, où passe le budget) nous expliquent que ces MNA sont dans la rue et que ce n’est pas normal, ah bon mais chez eux ils avaient donc une habitation? au lieu de faire des centres d’accueil chez nous, pourquoi ces « associations » ne vont-elles pas sur le terrain, chez les immigrés, il y a une trentaine d’années cela s’appelait faire de l’humanitaire, les personnes allaient dans les pays concernés, mais les nouveaux gérants de ces associations veulent rentrer chez eux le soir, pour eux peut importe le sort des gens manipulés, eux ont leurs conforts souvent payés par les subventions. Quand aux vacances avec tirage au sort, je me marre, nous dans les campagnes tous les tickets sont perdants puisqu’ils n’y a pas de tirages, les gamins « s’éclatent » dans les champs, pour eux visiter Paris, ce serait croiser spiderman.

  12. En délégant la gestion migratoire aux associations et ONG, l’Etat y englouti des milliards en dépit du bon sens. Pendant que les français se popérisent dans une déréliction générale.

  13. Et s’ils payaient aussi des vacances aux blancs d’Afrique du Sud qui vivent dans des bidonvilles ? Ah, mais peut-être qu’ils sont trop blancs, trop miséreux ? Moi blanche, je ne pars pas en vacances, je n’en ai pas les moyens, je n’ai même pas de voiture. Quelle injustice sociale ce pays, rien pour les français, et tout pour les autres qui nous haïssent. Dieu, comme je déteste ce qu’est devenu le pays de mes ancêtres !

    • Et ça continue,je suis écoeuré, je ne peux plus blairer ce qu’est devenu ce pays que je n’ose même plus nommer France,et tous ces gens qui bossent dans ces associations,ils devraient avoir honte au lieu de se glorifier. Quel dégoût….

  14. Ben oui, voyons! Depuis qu’ils sont chez nous, ils ne peuvent pas partir en vacances…la vie est trop chère. Parce que lorsque qu’ils étaient chez eux, ils partaient tous les ans en vacances. D’ailleurs, ils ont même oublié de rentrer tellement les vacances étaient bonnes en France !

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