C’est une première : les Étudiants musulmans de France s’implantent à Strasbourg
Jean d’Ormesson écrivait, en reprenant une phrase célèbre de Churchill : « À vingt ans, si on n'a pas le cœur à gauche, on n'a pas de cœur. À quarante ans, si on a toujours le cœur à gauche, on n'a pas de tête. » Et du cœur, nos étudiants en ont. Avec les élections des représentants nationaux des Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) organisées du 6 au 8 février derniers, l’élan progressiste l’a largement emporté. En effet, les listes de gauche totalisent 103 places sur les 182 disponibles. En tête, l’Union étudiante « contre la précarité et l’extrême droite » capte 64 sièges (soit 42 places de plus par rapport à la précédente échéance électorale). L’UNEF, quant à elle, perd 14 membres mais reste le troisième syndicat étudiant à l’échelle du pays.
L'EMF, un syndicat communautaire assumé
À Strasbourg, un pas de plus vers le communautarisme a été franchi. Gagnant un siège sous le nom « Active ton CROUS », l’association des Étudiants musulmans de France (EMF) s’implante pour la première fois au niveau national. Arrivée en troisième position, avec 17,14 % des voix, la présence de cette liste inquiète. Interrogé par BV, Vianney Vonderscher, président de la Cocarde étudiante (syndicat étudiant de droite), estime que « leur gain d’un siège à Strasbourg est révélateur de la montée en puissance des fréristes dans toutes les sphères de la société ». Et d’ajouter : « C’est inquiétant, car le monde étudiant ressemblant à la vie politique, la même chose se produira bientôt aux élections municipales, législatives, et la prophétie de Houellebecq risque d’arriver [cf. Soumission, publié en 2015, NDLR]. »
Si l’EMF réalise de faibles scores à Paris et à Lyon (dépassant à peine les 3 %), la liste communautaire frôle les 10 % à Lille et à Montpellier sans pour autant remporter de sièges. Tout comme l’UNI, syndicat historique des étudiants de droite, qui avait appelé à faire barrage à l’EMF, Vianney Vonderscher reste déterminé : « Notre rôle est donc d’alerter, de montrer qui ils sont réellement, malgré leur taqiya. Ce que nous allons continuer à faire ! »
La droite étudiante en large minorité
Malgré une importante mobilisation, les syndicats étudiants de droite restent largement minoritaires. N’ayant obtenu aucun siège aux élections nationales du CROUS, la Cocarde étudiante se félicite néanmoins, dans un communiqué, « d'avoir fait une percée tonitruante, prometteuse pour l’avenir ». À BV, son président confie : « Comme attendu, l’extrême gauche fait un très bon score, bénéficiant d’une participation record. Celle-ci est due à la présence de la Cocarde aux élections et à de nombreux appels à "faire barrage". » Le jeune militant de la droite nationale considère que « la surmobilisation des gauchistes leur permet de garder l’hégémonie au sein des CROUS ».
À l’UNI, aussi, on se félicite. Malgré la perte de trois sièges au niveau national, le syndicat étudiant en gagne un à Nantes, « première fois de ce siècle », nous annonce fièrement l’un de ses délégués nationaux, Yvenn Le Coz, qui précise : « L’UNI reste la seule force de droite dans les CROUS. » À la Cocarde, on affiche sa gratitude envers les militants : « De notre côté, nous avons su mobiliser une partie de l’électorat de droite et nos scores sont tout à fait honorables, jusqu’à 8,5 % dans certains CROUS. » Malgré les bonnes volontés affichées des syndicats étudiants de droite, la gauche communautariste avance et le ministère de l’Enseignement supérieur laisse faire…
Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 11/02/2024 à 0:09.
Julien Tellier
Journaliste
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32 commentaires
Quoi de plus normal c’est à Strasbourg qu’on déguste les meilleures choucroutes, mais elles ne sont pas Halal. Le vase va déborder en France et le face à face arrive à grande vitesse.
Les frères gagnent petit a petit du terrain en France, normal cette communauté grandi très rapidement et pendant ce temps là une parti de la gauche pose encore la question si on doit parler au Rassemblement National qui concrètement est le premier parti politique, on vie de grand moments démocratique en France, il n’y a pas de doute.
Ça continue …
Rappelez-vous ce vieux slogan : « Ce n’est qu’un début, continuons le combat. » Et bien , nous y sommes. Ceux qui n’ont toujours pas compris, seront un jour étonné de subir leurs lois. Pour nous, à quand le début du combat ?
C’est un développement logique des nombres et des intentions fréristes qui ne sont pas tenues sérieusement par nos dirigeants. il va falloir que l’on s’y habitue si Macron ne change pas de politique. C’est lamentable de voir notre pays en de telles mains et c’est plus que très inquiétant.
Tant que Darmanin s’attachera à dissoudre des groupes « d’extrême droite » au lieu de s’en prendre aux frères musulmans, par ailleurs traité d’islamistes radicaux, voire terroristes dans nombre de pays, même en Europe, l’islam radical progressera jusqu’à être majoritaire. Et ce jour là le pays sera foutu. Nous n’en sommes pas loin, à croire même que c’est le but recherché par les incompétents et inconscients qui nous gouvernent.
Ces étudiants le cœur sur la main, seront les cocus de cette aventure. Il sera trop tard.
Quel enrichissement !
Je n’ai jamais mis les pieds à l’université, je n’ai pas fait d’études supérieures, j’ignore donc totalement ce que c’est que le Crous ni à quoi ça sert. Néanmoins j’ai été lire les articles de presse traitant le sujet de ces fameuses élections. Premier truc qui me frappe c’est 8,7% de participation au niveau national, alors vous me faites tous rire à parler de surmobilisation. La vérité c’est qu’aucun de ces élus n’a de légitimité et ils ne représentent personne. Ensuite cette fameuse liste Balance ton crous, moi quand je regarde ça je ne vois pas de signe apparent de communautarisme, donc ils se cachent, est-ce-qu’ils auraient eu le même résultat s’ils l’avaient montré… Ou alors ça signifierait que les musulmans se mobilisent davantage que les autres. Maintenant qu’ils ont ce fameux siège, qu’est-ce qui va changer pour l’université et pour le syndicat en question. Je pense que la majorité des étudiants se moquent de ces histoires d’élections au crous, qu’ils se concentrent sur leurs études et ils ont raison ! Mais peut-être que je suis un ignare du fait que je n’ai pas fait d’études supérieures, alors j’imagine qu’un membre de Boulevard Voltaire prendra le temps de m’expliquer ce qu’est un crous, à quoi ça sert, à quoi servent les élus et en quoi ces élections ont un enjeu, parce que très sincèrement pour moi c’est tout de la foutaise ces histoires de crous…
Sans « union des droites » point de salut ! UNI et Cocarde unissez-vous !
Regardez sur l’Internet ce qu’est un CROUS. Il semblerait gérer les restaurants universitaires par exemple. Le fait qu’une association comme l’EMF s’implante au niveau national est source d’inquiétude pour le futur. Nous pouvons constater ce que le communautarisme a fait dans certains quartiers : il n’y a plus de charcuterie par exemple et nous pouvons donc imaginer ce qui pourrait se produire dans les restaurants universitaires un jour, ne nous cachons pas de la réalité. Il ne faut pas généraliser évidemment mais certaines factions des musulmans se mobilisent plus que les autres comme toute minorité active et souvent très déterminée à imposer leur idéologie à une majorité qui ne se réveille souvent qu’une fois le mal fait. N’ignorons pas non plus les objectifs à courts et à longs termes des frères musulmans. Je suis allée à l’université et je peux témoigner qu’il n’y a pas que les études qui préoccupent les universitaires.
Excellente analyse. Rien à rajouter.
Au train où vont les choses, ce sera un soulagement de quitter ce monde. Ceux qui resteront auront ciselé leur joug.
Je crois que nos Anciens, pensés pareil, mais pas pour les mêmes raisons !…
Le seul truc qui est encore « en marche » c’est bien le grand remplacement , la seule chose que Macron aura réussi , pauvres de nous .
Les syndicats étudiants sont un bidule hérité de Mai 68 à supprimer. Non seulement ils ne servent à rien. Mais pire ils sont nuisibles en permettant à de petites minorités actives de menacer et d’organiser le bazar (pour rester poli) au sein de l’Université Française. Ne pas oublier, par exemple, que nombre de cadres, puis de ministres du PS ont fait « leurs classes » (sic) à l’UNEF. Ceci leur a permis d’obtenir des diplômes sans valeur accordés par des enseignants sympathisants. Depuis Mai 81 la France est dirigée par des agitateurs incompétents issus de ce système pervers.
Un étudiant, un vrai, est une personne qui écoute religieusement ses profs pendant les cours car il sait que ceux-ci doivent être respectés pour deux raisons fondamentales : la première est que lorsque l’on a vingt ans on doit respecter ses ainés d’une manière générale. La seconde, spécifique à l’enseignement, c’est que l’on doit respecter le prof comme étant celui qui détient le savoir et qui vous mettra sur les pistes vous permettant d’approfondir celui-ci lorsque vous irez passer du temps à la B.U. et dans les livres.
Pour conclure, un véritable étudiant n’a pas de temps à perdre dans des A.G. et autres Barnums gauchistes !
Pourquoi le groupe Cocarde et L’UNI ne se réunissent-il-pas ? Ce qui se passe dans les universités ne laisse prévoir rien de bon pour l’avenir. Je soutiens l’UNI, bien que j’ai 73 ans, et ne suis plus étudiante depuis des lustres, mais l’avenir de mes petits enfant est, aujourd’hui ma priorité, et, j’ai peur pour eux.
C’est fou le nombre d’aveugles en France !
quand ils recouvreront la vue il sera beaucoup trop tard
La prophétie d’Houellebecq s’est déjà réalisée à Londres, avec un maire musulman, une population musulmane ; les londoniens blancs en minorité sont soumis à de nombreuses pressions et commencent à raser les murs et à baisser la tête. Des vidéos anglaises sur des villes comme Blackpool montrent bien l’invasion. De nombreuses attaques au couteau ont lieu au Royaume-Uni, quasiment autant qu’en France…
Irlande même chose, où les logements sont donnés en priorité aux émigrés. Mais les Irlandais réagissent, ils ont brûlé un bâtiment qui logeait les migrants, manifestent bruyamment dans la rue. Différence avec la France, la police est très discrète. En Allemagne, la situation semble être à peu près pareille qu’en France.