Charles de Courson élu rapporteur général du budget, revers pour la Macronie

Brève breve

Charles de Courson, membre du groupe « Libertés, indépendants, outre-mer et territoires » (LIOT), est élu rapporteur général du budget de l’État à l’Assemblée nationale.

À égalité de voix (27 chacun) avec Jean-René Cazeneuve (Ensemble pour la République), il est élu au bénéfice de l’âge, précise LCP, sur X.

Il s’agit d’un nouveau revers pour le camp présidentiel, après la réélection de « l’insoumis » Éric Coquerel à la tête de la commission des finances.

Il avait été candidat à la présidence de la Commission en 2022 et ce matin encore.

« [Charles de Courson] a bafoué l’esprit de nos institutions. Il faut un rapporteur général qui puisse travailler avec l’exécutif. Il va y avoir un dialogue entre les oppositions, et appauvri avec Bercy », a déclaré Jean-René Cazeneuve, le candidat macroniste battu.

Selon Le Monde, « le rapporteur général, sorte de numéro 2 de la commission des finances, participe avec Bercy et l’exécutif à la création du budget annuel de l’État, l’un des textes les plus âprement discutés dans l’Hémicycle. Il sert traditionnellement d’interface entre le gouvernement, sa majorité et le reste des parlementaires, et rend des avis sur les amendements des députés, sur le fond comme sur leur recevabilité financière. »

D'ordinaire, ce poste, obtenu par Charles de Courson avec le soutien de la gauche, revient à un député qui soutient le camp majoritaire. Il est vrai aussi que, d'ordinaire, les députés de la majorité ne participent pas à l'élection du président de la commission des finances - ce qu'ont fait les macronistes, samedi matin...

Vos commentaires

30 commentaires

  1. Il me semble que M de Courson s’était allié avec la Nupes de Mélenchon lors de la loi sur les retraites ?
    Pas très engageant pour se poser en opposant de Mélenchon
    On attend de voir…

  2. Voilà une bonne nouvelle dans le marasme ambiant !
    Monsieur Charles de Courson est un homme d’une très grande intégrité !
    Ceux qui, les gauchistes, pensaient avoir la main mise sur tout, peuvent aller se faire voir, comme on dit poliment.
    Monsieur Charles de Courson montrez donc à ces gens-là ce que signifie honneur et intégrité en politique…
    À ces gens-là, ainsi qu’aux traîtres exLR.

  3. Tiens ! en parlant de budget et de finances, où est donc passé notre grand argentier Bruno lemaire ? les mauvaises langues disent qu’il s’est carapaté en Suisse pour ne pas assumer son bilan catastrophique et éviter la vindicte populaire. Notre Bruno est un habitué des fuites à Varennes puisque après avoir renversé un cycliste dans un accident de la route, sa première réaction avait été de prendre la poudre d’escampette. Et puis il n’y a pas plus sûr qu’une banque Suisse ; il paraît que ses voisins suisses l’entendent chanter chaque soir avant de s’endormir « Auprès de mon or qu’il fait bon dormir, auprès de… »
    Enfin, après sa gestion de l’économie française dont la fierté a été de mettre à genoux l’économie russe, et d’avoir indexé la dette sur l’inflation ! voilà ce qui attend les Français : assujettissement à l’Europe, aux marchés financiers (bon pour Macron, mais pas bon pour les citoyens), destinée grecque dans le meilleur des cas.
    Il y aurait cependant l’espoir que la banqueroute serait tellement dévastatrice qu’il y aurait un changement de régime.

  4. Nous pensions déjà avoir vu le pire avec l’arrivée de la NUPES à l’assemblée, puis la dissolution et son cortège de ralliements, de reniements, de traîtrises. Puis vint la campagne faite de bruit et de fureur, d’invectives et de menaces et la grande désillusion de près de 10 millions d’électeurs. Comme si ce n’était pas suffisant, est advenu l’humiliation de ces mêmes électeurs que le pouvoir traite de quantité négligeable et forcément infréquentable en ostracisant leurs représentants élus démocratiquement, sans bourrage d’urne.
    Jusqu’à quand vont-ils accepter d’être ainsi méprisés ? Comment ce grand barnum est-il possible dans l’indifférence générale ? Et dire que ce n’est que le début !

  5. Quelle spectacle lamentable nous donne l’assemblée nationale. L’élection de Charles de Courson n’est pas le phénomène marquant. C’est le triomphe des combines politiciennes. Notons que la gauche ne tolère pas les coalitions qui lui sont opposées, seules une coalition de gauche est acceptée. Vivement la prochaine dissolution.

  6. « A bafoué l’esprit de nos institutions… » Ah, il ne manque pas d’audace, celui-là, cependant que son groupe ne fait que ça, ce dont témoigne le fait que Braun-Pivet se retrouve encore au « perchoir », et que le RN soit exclu de tout. Mais, de Courson a été logique, lui qui avait appelé à voter à Gauche aux élections pour faire « barrage ». Il a fait à l’Assemblée ce qu’il a dit. Et la Gauche le lui a rendu. Wauquiez et ses copains, E Philippe, qui avaient appelé les Français à aller voter jusqu’à communiste, ont cavalé cirer les pompes chez Macron. Le courage leur a fait manifestement défaut : ce qui est assez bon pour les Français ne s’applique manifestement pas à eux.

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