Son chemin de croix a transformé François Fillon
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Vêtu de probité candide et de l'uniforme du Général, François Fillon a traversé la primaire tout auréolé du titre de l'homme intègre. "Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ?", nous a-t-il dit depuis Sablé-sur-Sarthe. Heureusement pour lui, il n'a pas pensé à joindre tante Yvonne à l'homme de Colombey…
Se parer de la vertu, c'était prendre le risque de servir de cible pour les gardiens de la morale républicaine, dont les sicaires, journalistes et magistrats, sont redoutables. Une fois le candidat de la droite et du centre investi, l'ennemi préféré de la gauche (Nicolas Sarkozy, paratonnerre de la droite) éliminé, la meute s'est déchaînée.
Nous découvrons alors un homme aussi proche de son intérêt personnel que de celui de la France, vêtu de beaux costumes sur mesure de la célèbre maison Arnys. Faire jeter la pierre à la femme adultère est stupide, surtout lorsque l'on sait que l'on est derrière…
Tels nos soldats de la Première Guerre mondiale qui sont partis à la guerre avec des vestes bleu horizon et des pantalons rouge garance, notre ancien Premier ministre est contraint, maintenant, d'enfiler le costume du poilu pour remporter la bataille des présidentielles. Cette terrible lutte est devenue son "Chemin des Dames".
Aujourd'hui, j'ai tendance à croire que ce "chemin de croix" a transformé notre homme. Son "pèlerinage" au Puy-en-Velay, avec la bénédiction de Laurent Wauquiez, me donne l'espoir que la France revienne au centre du débat, que notre identité de Français, opposable à tous ceux qui souhaitent le devenir, se retrouve à l'ordre du jour.
Il faut en finir avec le socialisme à fort tropisme vénézuélien, qui va de Macron (Ismaël Emelien, stratège électoral du leader d'En marche !, a participé activement à la campagne de Nicolás Maduro), à Mélenchon.
Les années socialistes, dans notre Ve République, ont sapé les fondations de la maison France. La famille sort affaiblie du libertarisme ambiant, l'école n'est plus en mesure d'enseigner correctement les fondamentaux, notre agriculture est moribonde, notre économie souffre de lois doctrinales et irréalistes qui tuent nos entreprises, notre identité est dissoute dans un multiculturalisme démagogique, notre système social est miné par le laxisme de sa gestion, notre sécurité n'est plus assurée, l'état d'urgence est avant tout un moyen au service d'une police politique (la guérilla est dans nos stades et à leurs abords, et l'état d'urgence ne sert plus qu'à combattre la droite plutôt qu'à neutraliser les radicaux islamistes ou les "antifas") et l'idée de construire une Europe forte, dans laquelle l'âme des peuples qui la composent serait respectée, est abandonnée.
La maison Marine Le Pen est encore inféodée à des personnages peu recommandables, son idée de l'Europe est destructrice et ses positions économique sont plus qu'irréalistes.
Je me résous donc à l'idée que seul François Fillon, et sa famille politique, sont en mesure de redresser le pays. Et que, face aux défis que la France doit relever, nous avons un homme d'État en capacité d'exercer le pouvoir suprême.
Je pense que le Penelopegate servira de leçon et que, face aux Français qui travaillent dur et souffrent au quotidien du manque d'argent, cet homme nous donnera l'exemple d'une grande rigueur dans l'utilisation des fonds publics.
Les cicatrices que vont lui laisser cet ultime combat lui rappelleront à coup sûr dans quelle éthique il doit nous gouverner. Si une majorité de Français le veut bien, évidemment. Mais dans le secret de l'isoloir, je suis certain que beaucoup d'électeurs vont réagir et voter pour celui qui veut vraiment redresser notre pays.
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