Cherbourg : à gauche, l’exercice de cécité volontaire touche ses limites

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La conspiration du silence a ses limites. La gauche ne peut plus tenir la chape de plomb installée depuis des décennies sur l’insécurité et ses origines. Comment en serait-il autrement ? Les drames se succèdent à une cadence infernale, jetant l’effroi parmi les Français. On y retrouve toujours les mêmes ingrédients, à dominante d’immigration plus ou moins récente.

Ainsi du calvaire vécu par cette jeune femme de 29 ans, retracé par Le Figaro qui cite « une source policière ». Un drame qui frappe les internautes, et il y a de quoi. Le violeur s’est introduit au domicile de la victime, le vendredi 4 août, à Cherbourg-en-Cotentin (Manche), l’a frappée et violée sauvagement. Les détails sont insoutenables. Résultat : « Perforation du colon, de l’intestin grêle, du péritoine et du diaphragme, un pneumothorax, des fractures aux côtes et un risque élevé de choc septique. » La jeune femme est aujourd’hui entre la vie et la mort.

Désigné par les empreintes laissées sur les lieux et par la géolocalisation de son téléphone portable, le suspect, Oumar N., 18 ans, a été interpellé chez sa mère à Cherbourg. Mis en examen et placé en détention provisoire, il était déjà connu des services de police, notamment pour l’agression de sa jeune sœur de… quatre ans. Une cellule psychologique a été activée pour soutenir le personnel hospitalier très choqué.

Pour Faure, un seul coupable : le racisme

À gauche, cette fois, certains ont décidé de parler. Pour Sandrine Rousseau, le mal vient de la sauvagerie des hommes… Mais quels hommes ? Réponse interdite.

Pour Olivier Faure aussi, il faut éviter de regarder plus loin, éviter de réfléchir, de s’interroger, d’analyser et de tirer des enseignements. Le patron du PS a désigné le coupable, le seul coupable, toujours et forcément coupable : le racisme, les racistes, les récupérateurs. Aveugle et sourd, le leader du PS croupion prend soin de consciencieusement fermer les yeux et les oreilles de ses contemporains en égrenant les prénoms des grands criminels. « La barbarie la perversion, le vice n’ont ni couleur de peau ni nationalité », clame-t-il dans la veine du discours socialiste dicté par SOS Racisme depuis quarante ans.

 

Le leader socialiste n’a pas un mot pour la victime. La gauche au grand cœur n’a même plus ce réflexe. Au fond, Faure n’a qu’une inquiétude : le danger politique pressant pour lui et pour son camp qui grandit à chaque atrocité et la montée d’un vent de dégagement des partis au pouvoir depuis si longtemps et dont le bilan parle de lui-même. Ce discours et cette politique ont amené l’insécurité en France là où elle est. Ils ont aussi amené le PS à la place d’un supplétif annexe de l’extrême gauche, sous la barre des 3 % des suffrages.

Des victimes oubliées, méprisées

N'en déplaise à Faure, l’affaire de Cherbourg n’est pas un fait divers, un fait isolé qui impressionne mais ne porte pas de charge politique. C’est précisément le contraire, un fait de société gravissime, comme une nouvelle alerte de la décomposition de plus en plus rapide de la société que Faure et ses amis ont patiemment accélérée, à force de destructions, de saccages, de rêves sans-frontiéristes funestes et de calculs électoraux glacés. Encore Faure et Rousseau ont-ils parlé pour livrer leur réaction à l’aune de leurs obsessions, la guerre des sexes et le racisme. Combien de ministres et de leaders de gauche sont-ils restés obstinément silencieux ?

Et pourtant… Des preuves de cette France Orange mécanique, où le sentiment et le comportement humain semblent reculer, il en tombe malheureusement tous les jours. Aux prénoms de Faure, ceux des criminels, on doit substituer ceux des victimes : Patrice, Enzo, Adrien, Philippe, Lola et tant d’autres, innombrables.

Patrice Lanies, tué en rappelant à l’ordre des individus de type méditerranéen

En France, le viol, pour se concentrer sur cette seule violence, celle de Cherbourg, devient un fléau de grande ampleur et les féministes ont raison sur ce point. Les statistiques du ministère de l’Intérieur en témoignent. « En 2021, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 72.000 victimes d’infractions à caractère sexuel, commises en dehors de la famille, écrit le ministère de l’Intérieur. […] Le nombre de ces victimes, qui était resté stable en 2020, a poursuivi en 2021 (+23 % par rapport à 2019) la très forte progression entamée en 2017. Ces victimes sont très majoritairement des femmes (86 %) et, pour plus de la moitié, des mineurs (55 %). » Reste à savoir qui commet ces viols. Question interdite.

Mais pour le Premier ministre Élisabeth Borne, rien d’autre ne compte que le drame des migrants illégaux, ces étrangers qui bravent nos règles et nos lois après avoir avoir engraissé des passeurs.

Bien sûr que le sort de ces migrants est tragique, mais Élisabeth Borne n’est pas chargée de la sécurité sur toutes les mers du globe : sa tâche consiste à protéger les Français, hommes et femmes. Si elle ne le fait pas, qui le fera ? La Macronie se révèle ainsi dans toute sa splendeur, entre Big Brother pour la surveillance et la police des honnêtes gens et Big Other, comme disait Raspail, pour la naïveté face aux trafics de migrants et la veulerie inactive face aux criminels.

Le cap de l'horreur

Ce matin 14 août, Le Parisien se penche sur la personnalité de Michaël Chiolo, déjà condamné à trente ans de réclusion, mais qui repassera devant le juge prochainement pour l’agression violente de deux gardiens de prison. Que dit ce charmant garçon radicalisé ? « Si c’était à refaire, je referais exactement la même chose avec plus de haine, plus de violence, plus d’inimitié, plus de ferveur. » La France passe doucement un cap dans l'horreur. En se voilant la face, en refusant de regarder l’immigration en face, avec ses composantes criminelle et islamiste, en interdisant les statistiques ethniques, en piétinant les frontières, ce sont les meurtriers que le pouvoir défend et protège. Sur leurs victimes, la gauche et la Macronie refusent de pleurer.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 16/08/2023 à 7:15.
Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

95 commentaires

  1. le samedi 12 août le Figaro révélait le crime, car il s’agit d’un crime, qui eut lieu a Cherbourg le 4 août. Grace a la pression mise par cet article, relayé par CNews, puis Breiz info et Boulevard Voltaire, ce viol entaché de torture et d’infamie était révélé a la France entière,pour qu’ensuite BFMtv le relate, quelques jours plus tard, voyant qu’elle avait pris un « grand retard » dans la communication de ce fait criminel, dont les acteurs n’étaient pas le casting rêvé de leur bien-pensance, et qui aurait mieux aimé que cela reste dans les oubliettes du quotidien, ou on continue a faire croire que la France vit en sécurité, dans le meilleur des monde possible, et que les immigres, anciens ou récents, sont des chances pour la France, des anges a la M’Bappe. Entre temps, les journaux locaux, La Presse de la Manche, et Ouest-France, relataient ce qui était pour eux qu’un »fait divers » du bout de leur clavier, sans vague, et attendirent presque deux semaines pour enfin afficher clairement le prénom du perpétrant, Oumar, ou Omar, dont l’orthographe devait leur poser un problème étant donne sa similitude phonétique avec le crustacé qui fait le renom de nos cotes ce qui avait de quoi les perturber vu certainement leur niveau de soumission intellectuelle. Dans la foulée de la pression médiatique, le maire de Cherbourg, PS, sympathisant Nupes, faisait une déclaration officielle. Bravo donc a tous les médias sérieux et libres d’avoir éviter a tous ces braves gens de « goche » de mettre, une fois de plus, la poussière sous le tapis .

  2. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à cet islamo gauchisme franchouillard me révulse autant que l’acte immonde perpétré à Cherbourg…et ce n’est pas cette condamnation du bout des lèvres de cette rousseau ou de faure qui me fera changer d’avis . Ils sont aussi abjects que ces sous humains qu’ils protègent toujours sauf quand vraiment ils ne peuvent faire autrement

  3. La gauche réelle n’existe plus, elle est remplacée par les voyous de la NUPES, qui, pour se faire élire donne des gages à la lie de notre société….
    Malheureusement, d’autres partis ont fermé les yeux pour les mêmes raisons, la désaffection des Français pour la politique, est le résultat de la compromission des politicards avec des peuplades non adaptables avec notre culture….
    Il y aura de plus en plus de drames comme celui de cherbourg où la Haie-malherbe, c’est à nous, Français, de bouter hors des sphères décisionnelles, tous ces incapables qui se servent de la France pour assouvir leurs dérives mondialistes.

    • Il est vrai que le patron du PC en 81 écrivait qu’il fallait arrêter l’importation de criminels .

  4. Alors que dans l’hexagone on en est encore au y’a qu’à faut qu’on, les corses eux ont pris le taureau par les cornes… C’est quoi la différence avec nous ? Se sentent t’ils plus patriotes ? À méditer m’sieurs dames .

    • Il y a une différence inexplicable dans le traitement médiatique entre une réaction d’un autochtone sur le territoire francais et une réaction sur le territoire corse. Défendre son identité corse, c’est bien, c’est louable, défendre son identité française, c’est odieux, c’est nauséabond. Comprenne qui pourra !…

  5. Au delà de la cécité de cet individu, il faut mentionner aussi le mutisme abyssal d’un grand nombre de quotidiens nationaux comme régionaux ainsi que la frilosité de certains journaux télévisés sur cet épouvantable agression. Que n’aurait-on pas entendu si l’agresseur avait été un simple quidam français pur jus? Imaginez le tohu-bohu qu’une telle affaire aurait déclenché à travers tout le pays.

  6. BRAVO Monsieur BAUDRILLER, il ne faut pas hésiter à pointer les véritables responsables de ce qui arrive actuellement à notre pays…

  7. C’est l’idéologie de la gauche défendre les étrangers ou les plaindre comme madame Borne, les victimes française passe au second plan.

    • Et si ce n’était que de l’idéologie ! Mais c’est encore pire. C’est du clientélisme. Car ce sont leurs électeurs qu’ils font entrer au prix du sang et des larmes des Français. Car cette gauche ne défend plus les travailleurs (je parle de ceux qui travaillent vraiment, pas de ceux qui bénéficient de régimes exorbitants et d’un parapluie syndical en kevlar). Cette gauche bobo subventionnée vit du racket de l’Etat et des impôts que nous payons et qu’elle distribue sans contrôle à ses clients. Et pour faire bonne mesure elle s’arroge le droit de donner des leçon de tout sur tout matin midi et soir.

  8. Pour les amoureux des statistiques:
    En 1959 il y avait 3 (trois) naissances de « OUMAR » en France.
    En 2021: 156 (cent cinquante-six).
    L’âge moyen (en 2021) des « OUMAR » est de 17 ans. Le tortionnaire de Cherbourg (présumé innocent) est pile dans la moyenne.

    • J’étais à Cherbourg à la fin des années 60 (1967) et il n’y avais pas d’Oumar, pas un seul, c’était une petite ville et une région très agréable et paisible !

  9. Les socialos s’installent dans l’anti france à l’opposé d’une vrai gauche à une certaine époque , rien d’étonnant à ce qu’un parasite en soit le président .

  10. Excellentes analyses ; tout est parfaitement dit dans votre conclusion , Monsieur Baudriller : « ce sont les meurtriers que le pouvoir défend et protège , la macronie refuse de pleurer sur ses victimes  » quand on en est là , c ‘est tout naturellement la destitution de cet ignoble gouvernement qu ‘ il faut exiger ; il y a certainement des moyens , ce n ‘est plus supportable .

  11. La cécité est, en effet, infinie…elle concerne tous les « faits divers » qui s’empilent les uns sur les autres, comme la compassion envers les agresseurs et non envers les victimes, comme les récentes « émeutes », qualifiées, à mon avis à tort, de « guerre civile à bas bruit » par Michel Onfray…On retrouve à chaque fois, parmi les auteurs, des étrangers (OQTF en tête), mais aussi des « Français de papier » : n’est-il pas temps, avant de mourir, d’évoquer souche et droit du sang (oh, le gros mot !) ?

  12. Encore une qu’il a choisie pour sa capacité à cliver, à mépriser autrui ,à attiser les haines, à gauchiser sa mandature et elle le fait bien.

  13. Ce Faure incarne toute la réalité socialiste qui nous contraint aujourd’hui à subir toute la lie de la terre. Il faudra le juger le moment venu , lui et sa justice partisane pour intelligence avec l’ennemi.

  14. Le point commun qui unit la majorité des agresseurs, tout le monde le fait. La gauche la première d’ailleurs, car suite au projet Terra Nova de remplacement de l’électorat ouvrier par l’électorat « racisé », la gauche s’est mise à primer le laxisme face à la délinquance.
    Preuve qu’elle a toujours vu le lien.
    Maintenant, il serait bon de remarquer aussi le point commun qui unit la majorité des victimes.
    Elles, pour le coup sont rarement « racisée ».
    Nous ne sommes pas aux USA où les noirs tuent essentiellement des noirs, chez nous, les racisés attaquent principalement des « non-racisés » (ce qui, allez savoir pourquoi, englobe les asiatiques de l’est d’après les wokistes).
    Face à une telle récurrence des profils mis en cause, il faut bien se rendre compte de l’étendue et de la violence du racisme anti-blancs.
    Car si d’un côté on en entend se plaindre que le serveur du café leur a demandé de faire moins de bruit (racisme auditif paraît-il), de l’autre ce sont des viols et des coups de couteau.
    Mais ces derniers sont presque systématiquement classés dans la case « agression gratuite », comme si aucun élément n’incitait le criminel à choisir telle victime plutôt qu’une autre et avec les mêmes profils de victimes quasi systématiquement.

    • 1/Nous n’avons pas de statistiques ethno-raciales et, maintenant que la République n’est plus ni une ni indivisible et ni même française (puisque bruxelloise à 75%) cela serait indispensable. Ne serait-ce que pour répondre à la « question interdite » des féminicides. ça éviterait de faire des calculs approximatifs et des statistiques sur les prénoms.
      2/Racisme anti-blancs, mais aussi détestation de la France et des Français par des populations dont la culture est celle de la violence, du couteau, du non respect de l’autre et tout particulièrement des femmes, d’une population imprégnée d’une religion qui différencie les hommes entre ceux (soumis à leur Dieu) qui peuvent aller en paix et las autres dont certains (mécréants et impurs) doivent être punis ou taxés, d’une population au sein de la quelle les barbares, les délinquants et les terroristes sont infiniment plus nombreux que cela plaise à Faure ou non.

  15. C’est triste de voir que le gouvernement préfère pleurer sur des migrant plutôt que sur sa population.
    Quant à Olivier Faure, il est temps pour lui de rendre les clés du PS et de prendre sa carte à LFI

    • Pour le « gouvernement », nous ne sommes pas « sa population », mais celle à faire disparaître au plus vite et le plus complètement possible, nos « gouvernants (tyrans » sont les meilleurs alliés de ces populations d’envahisseurs colonialistes de la « vieille Europe » et de sa population autochtone qu’ils détestes et ne supportent plus même passive et sans réaction, c’est désespérant, mais c’est ainsi. Cordialement.

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