Chouette ou pas chouette, les stéréotypes, c’est mal !
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« Une fille, ça ne peut pas jouer au foot ou devenir pilote d’avion ! » « Un garçon, ça ne peut pas pleurer ou faire de la danse classique ! » Couvrez ces vilains stéréotypes que je ne saurais voir ! Pour cela, prenons le mal à la racine en proposant de biberonner nos enfants dès 4-6 ans devant cette nouvelle série télévisée Chouette, pas chouette. Il faut croire que les catalogues de jeu non genrés (avec des garçons qui jouent à la poupée et des filles aux voitures) ne suffisent pas à soustraire nos enfants à ces préjugés aussi arriérés.
À partir de janvier prochain, les principales chaînes pour enfants (Okoo, Disney Channel, Gulli, Bayam) diffuseront cette série en 16 épisodes d’une minute 30. Un programme déconstructiviste conçu avec l’association Les Chiennes de garde et le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information, sous l’égide d’Éric Dupond-Moretti, Élisabeth Moreno et Marlène Schiappa. Parents, vous pensiez être les premiers éducateurs de vos enfants ? Débrancher la télé ne suffira pas à leur épargner cet endoctrinement puisque, au cas où certains petits n’auraient pas encore accès aux écrans, un livret pédagogique s’adressera aussi aux enseignants de maternelle et du primaire ainsi qu’aux professionnels de l’éducation. Il ne faudrait pas aggraver la fracture numérique.
« Le principe narratif de ces films est de confronter les très jeunes enfants à ces stéréotypes sexistes pour susciter leur empathie, les pousser à remettre en cause leurs préjugés et comprendre que naître fille ou garçon, grand ou petit, croco ou panthère ne détermine pas ce que sera sa vie », précise Disney, dans un communiqué qui entend bien inculquer à nos enfants que « c’est plus chouette quand on se respecte ! » Un projet cofinancé par le groupe TF1 « en faveur de l’égalité femmes/hommes, de la lutte contre le sexisme et le harcèlement et également de sa démarche de sensibilisation sur les violences faites aux femmes ».
Ainsi, au prétexte louable de chercher à lutter contre les violences faites aux femmes, puisque ce projet « éducatif » s’inscrit dans le cadre de cette grande cause initiée en 2017, l’on n’inculque pas aux enfants la complémentarité et la spécificité d'être né homme ou femme mais, à l’inverse, l’indifférenciation des genres au risque de semer la confusion. Étonnante manière d’enseigner le respect envers les femmes que d’inviter, finalement, les filles à se comporter comme des garçons et les garçons comme des filles, ou leur enseigner que leur sexe n'est pas déterminant. Un conditionnement idéologique subversif pour leur inculquer, dès le plus jeune âge, des valeurs sociales bien ancrées dans le subconscient, Aldous Huxley en rêvait, le gouvernement macronien l'aura fait.
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