[Chronique] Macron et l’immigration : mensonge, falsification et mépris
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Au cours d’un entretien au Figaro Magazine paru le 2 août dernier, le président de la République a affirmé : « Nous avons toujours été un pays d’immigration et nous continuerons de l’être. » La phrase est tellement révélatrice du personnage. Elle débute par une affirmation fausse (« la France a toujours été un pays d’immigration ») et se conclut par une seconde affirmation (« et nous continuerons de l’être »). Comment mieux traduire l’autoritarisme méprisant du chef de l’État à l’égard des Français, qui souhaitent majoritairement que l’on mette fin à l’immigration incontrôlée ?
L’affirmation selon laquelle la France a toujours été une terre d’immigration ne correspond à aucune réalité. Ni les invasions barbares en Gaule, rebaptisées « migrations germaniques » par les historiens politiquement corrects, ni les incursions arabo-musulmanes arrêtées à Poitiers par Charles Martel, ni l’installation des Vikings de Rollon en Neustrie à la suite du traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911 ne ressemblent en quoi que ce soit aux phénomènes migratoires contemporains. La lente agrégation de seigneuries, comtés et duchés liés aux Capétiens par les liens de féodalité en un État royal n’a rien à voir, non plus, avec ceux-ci. Il s’agissait de l’association de populations partageant la même foi et la même culture sous une commune autorité royale, le plus souvent désirée.
Jusqu’au XIXe siècle, les mouvements migratoires restent marginaux, les Français eux-mêmes émigrant fort peu. À la fin du XVIIIe siècle, la France est le pays le plus peuplé d’Europe. Cette force démographique permit les guerres de conquête idéologique et territoriale de la Révolution et de l’Empire, qui laissèrent la France exsangue. Ce qui explique, avec les conséquences du Code civil en matière successorale, notre déclin démographique d’alors. L’immigration ne devint un phénomène réel que dans le dernier tiers du XIXe. Encore convient-il de souligner que cette immigration était principalement européenne, de travail et non de peuplement.
La gauche nous explique qu’Italiens et Polonais eurent de très grandes difficultés d’intégration et qu’il n’y a rien de nouveau sous le Soleil. Les difficultés actuelles seraient donc « naturelles ». Sans doute y eut-il quelques réticences mais, là encore, la généralisation est une falsification de l’Histoire. Dupâquier, historien communiste de la démographie, faisait du taux de nuptialité des enfants d’immigrés avec des Français de souche la mesure de l’intégration. Ainsi, pour les Italiens d’avant 1914, 75 % des filles épousaient des Français et 70 % des garçons des Françaises. Pour les Algériens des années 50, le taux tombait à 2 % et, pour les Turcs des années 80, à 1 %.
Ainsi donc le phénomène migratoire en France est un phénomène récent et qui n’est pas homogène. Ses conséquences pour la société diffèrent en fonction de l’origine culturelle et civilisationnelle des immigrés, de l’importance des flux, de leur nature (immigration de travail ou de peuplement) et de la volonté de s’agréger ou pas au corps historique, culturel, politique et social de la France.
Donc, Macron falsifie l’Histoire de façon délibérée. Un mensonge politique de plus. Mais ce petit génie a trouvé la parade aux conséquences calamiteuses d’une immigration incontrôlée : saupoudrer les immigrés sur tout le territoire ! En aucun cas contrôler et réduire les flux migratoires, car nous sommes prévenus : la France continuera d’être un pays d’immigration. Au nom de qui ce personnage se permet-il d’en décider alors que les Français ne le souhaitent pas dans leur grande majorité ?
Macron, on le sait, est un bon petit soldat de la gouvernance mondiale. Il reste dans la droite ligne du pacte de Marrakech sur les migrations, qui énonce: en son point 10 : « Nous avons appris que les migrations font partie intégrante de la mondialisation »: ou encore en son point 13 : « Nous reconnaissons que des migrations sûres, ordonnées et régulières sont bénéfiques à tous ».
Donc, il fait ce pour quoi il a été mis en place, en agent aussi zélé que méprisant. Les Français subissent les conséquences de leurs votes, car ils ont élu le personnage, à tout le moins une majorité d’entre eux. Erreur fatale. Quant au Président, en s’inspirant de Lincoln, il faudrait lui rappeler que l’on peut mépriser une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut mépriser tout le peuple tout le temps. Car, un jour, vient le temps des comptes à rendre.
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la politique migratoire date de Giscard et consorts, Miterrand, Chirac, Sarko Hollande, et le « champion » en titre macron, la solution ne pas les expulser mais les « ventiler » dans tout le pays, on en a vu les résultats avec les émeutes et les derniers assassinats en campagne, italiens, polonais, venaient pour s’intégrer et travailler, l’immigration de nos jours est une immigration d’aides sociales, il est temps de verrouiller et de renvoyer les « non désirés » de notre pays.
Macron a été « fabriqué » par trois milliardaires dont le plus riche du monde et il fait ce qui plaît aux milliardaires lesquels sont favorables à l’immigration depuis toujours. En 1964, le général de Gaulle se plaignait déjà de la politique migratoire de Pompidou qui laissait entrer de trop nombreux Algériens réclamés par les industriels du BTP (Alain Peyrefitte – « C’était de Gaulle »).
E;Macron est un feu-follet qui traverse le temps français sans imprimer. Il papillonne, s’exhibe d’un sujet vers un autre sans en traiter aucun, en profondeur. Ce que nous retiendrons de son passage, la richesse apportée à la France avec son obsession migratoire dont il n’aura pas à subir les conséquences à long terme. Comme d’habitude il observera les dégâts du haut de sa grandeur, dédaigneux, méprisant, teindra son propos habituel « je n’ai aucune responsabilité dans cette situation ». A propos Herr Macron, quel taux de personnes étrangères à l’Europe souhaitez-vous introduire en France ? 80/100/150/200/300 % ? Trois étrangers pour un autochtone, voire plus compte-tenu de vos ambitions ? Dans la masse, attendez-vous le Komeny qui dirigera la France ?
le Plan Kalergi que l’on trouve déjà esquissé dans le Plan Hallstein pour une Europe Fédérale (1965) que Kalergi, partisan de l’Europe des Nations chrétiennes, dénonça, et qui fit bondir Charles De Gaulle. Les politiciens socialistes européens acquis au Plan attendirent la mort de Kalergi en 1972 pour recruter parmi l’élite européenne, récupérant en la noyautant la Société européenne Coudenhove-Kalergi et créant en 1978 le fameux Prix Coudenhove-Kalergi que Raymond Barre a été le premier à recevoir, puis des gens comme Helmut Kohl l’ami de Mitterrand, Ronald Reagan, et finalement Angela Merkel, van Rompuy et Jean-Claude Juncker. Ils ont fait appel aux compétences rédactionnelles de plusieurs énarques pour finaliser les modalités d’action.
François Hollande est un farouche partisan du Plan, ainsi que Valls et Macron qui ont reçu à Bilderberg instruction de le soutenir. Si Sarkozy l’a soutenu aussi, c’est que le club Le Siècle dont il était membre, ainsi que beaucoup de personnes de son entourage à l’UMP-LR, l’ont convaincu que c’était son intérêt.
Le modèle de Macron c’est Trudeau au Canada , et il est en parfait accord avec l’idéologie migratoire de l’UE , voir l’histoire du plan Kalergi , un des pères fondateurs de l’Europe que l’on ne cite jamais, . Un prix Kalergi est accordé très discrètement aux dirigeants européens méritants .
Un écrit que Macron, homme du passé rasé et de l’avenir rêvé, devrait méditer, quoique la puissance de cette pensée risque de le tuer.
« L’avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien ; c’est nous qui pour le construire devons tout lui donner, lui donner notre vie elle-même. Mais pour donner, il faut posséder, et nous ne possédons d’autre vie, d’autre sève, que les trésors hérités du passé et digérés, assimilés, recréés par nous. De tous les besoins de l’âme humaine, il n’y en a pas de plus vital que le passé » (Simone Weil, L’enracinement).
Ce qui me bouleverse,ce n’est pas que tu m’aies menti, c’est que désormais je ne pourrai plus te croire
Nietzsche
Monsieur Larcher, président du Sénat et président de la république par intérim virtuel, qu’attendent donc les oppositions, je dis bien les oppositions, toutes les oppositions, pour faire un instant taire leurs querelles de clocher et s’unir pour initier enfin une procédure de destitution visant à nous débarrasser définitivement de ce traitre malfaisant, arrogant, imbu de lui-même, menteur, falsificateur, qui détruit à grand feu notre nation, la France, et notre société toute entière ? Jje veux parler de celui qui s’intitule président de la Rébublique depuis 2017, un ci-devant Macron.
Le contraire de la vérité, ce n’est pas le mensonge, c’est la conviction »,
Nietzsche
Saint Thomas d’Aquin en son temps justifiait le tyrannicide…….
Que cet individu sévisse depuis plus de six ans paraît totalement incompréhensible, et laisse présager qu’il terminera tranquillement son quinquennat! Lucidité, courage et dignité semblent avoir disparu du paysage français. Hormis un miraculeux sursaut national, craignons que la messe soit dite.
Plus de 70% des français veulent moins d’immigration car ils la vivent mal.
Le président de l’immigration continue l’immigration massive car il en vit bien.
Quand l’intérêt personnel du chef prime sur celui du peuple, on est pas en république démocratique.