[CINÉMA] Toutes pour une, un gros navet à la sauce woke
Il y a, dans le métier de journaliste, de grands moments de solitude. Devoir, par conscience professionnelle, subir la projection d’un navet en est un, et pas seulement parce qu’il n’y a dans la salle que trois vieilles dames venues manger leur yaourt au chaud.
Sarah-Louise Guille nous avait prévenus. Elle disait vrai : Toutes pour une, le film de Houda Benyamina, est une daube wokiste qui méritera de figurer dans les annales du genre.
Quand on n’a pas assez d’imagination pour créer son œuvre, on recycle celle des autres. C’est ce qu’a fait la réalisatrice en parodiant Les Trois Mousquetaires. Revisiter Alexandre Dumas est à la mode, mais le talent n’est pas toujours au rendez-vous.
Le scénario est simple : Sara, jeune « morisque », est sortie de sa cage par trois mousquetaires chargées de protéger la reine Anne d’Autriche, poursuivie par l’affreux Richelieu. Elles s’appellent Athos, Portau et Aramitz, respectivement incarnées par Sabrina Ouazani, Déborah Lukumuena et Daphané Patakia ; elles sont rejointes par Oulaya Amamra, la dénommée Sara devenue d’Artagnan.
Néo-féminisme pour les nuls
Certes, il est évident que Houda Benyamina n’a pas cherché la vraisemblance, encore moins la vérité historique. On comprend d’emblée que ce n’est pas son propos. Oscillant en permanence entre mauvais western spaghetti et Zorro chez les wokistes, son film n’est qu’une mauvaise pochade militante. Au cas où le spectateur naïf tenterait néanmoins un effort pour s’y intéresser, il en est aussitôt détourné par la musique soûlante (des chansons pop américaines !) qui ponctue chaque scène de bagarre. Des scènes nombreuses destinées à masquer le vide de l’intrigue, scènes où les hommes sont évidemment tournés en ridicule, pauvres petites choses qui ne résistent pas à la force herculéenne d’un Portau « racisé ».
La censure du temps interdit en effet de s’étendre sur l’emploi caricatural qui est fait ici de l’actrice fétiche d’Houda Benyamina, la Noire Déborah Lukumuena. Couronnée, en 2017, du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Divines, elle incarne ici une sorte de Hulk auquel ne manque que la couleur verte. À sa place, on porterait plainte pour discrimination…
Le but n’est pas ici de raconter une histoire mais de produire un acte militant. Qui peut croire, devant ce navet, que l’action se déroule en 1625 ? L’argument est succinct : les femmes sont des hommes comme les autres, c’est-à-dire violents, vulgaires et sanguinaires. Portés aussi sur « la chose », et notre Portau confectionne avec art des attributs virils pour faire joujou entre filles : « Avec une bite, on a moins peur », dit-elle. Dans son dossier de presse, la cinéaste précisait : « À travers un film d’aventure, je voulais questionner l’identité de genre. C’est peut-être ça, faire écho à son époque ! » Raison pour laquelle, sans doute, elle case une scène aussi débile qu’obscène où ses mousquetaires atteignent l’orgasme en parvenant à faire pleurer un petit marquis coincé dans son carrosse.
Le cinéma français coûte une fortune au contribuable
Bref, voilà encore un film parfaitement inutile, loin de faire honneur au genre, ce qui serait sans importance si nous – vous et moi – ne l’avions financé.
Pour ce chef-d’œuvre, Houada Benyamina a, notamment, reçu des fonds du CNC, bien sûr, des régions Île-de-France, Occitanie et PACA, de la SACEM, de Canal+ et de France 2 Cinéma, et même de la RTBF et de l’Europe via Eurimages.
Comme le rappelait ici Sarah-Louise Guille, en 2023, le CNC a distribué 311 millions d’euros au cinéma français, France 2 et France 3 Cinéma quelque 60 millions. Un rapport du Sénat fait état, lui, d’un financement de la production cinématographique française par les fonds publics à hauteur de 31 % en 2022, soit 1,7 milliard d’euros, cela pour des films qui ne rencontrent parfois aucun public.
Ce mercredi 22 janvier, Toutes pour une a attiré moins de 1.300 spectateurs pour sa sortie, loin des 20.000 de Divines, le précédent film de Houda Benyamina. C’est l’occasion de rappeler que la lanterne rouge du cinéma français est détenue par Bernard-Henri Lévy : son film Slava Ukraini, retiré des salles au bout d’un mois, en mars 2023, n’aura fait que 1.024 entrées au total. Mais qu’importe, président (à vie ?) du Conseil de surveillance d’Arte, le philosophe-cinéaste fait diffuser ses films par la chaîne. Et qu’importe si c’est aux environs de minuit, ces cinéastes qui marchent à la subvention n’ont pas besoin de public. Il leur suffit qu’il paye.
Thématiques :
wokismePour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
55 commentaires
Rien qu’au titre, on croit à un film de boules.
Bravo ! J’ai beaucoup ri ! :))
Je suis déçu d’apprendre que cette ”artiste” du cinéma franco-gauchiste n’ait pas trouvé un rôle pour sainte Nakamura .
Tous ces remake à la sauce « beur » me prêtent à sourire mais crispé , en manque d’idées flagrantes on revisite les chefs d’oeuvre du cinéma français pour mettre en parallèle le sort subi par ces peuples opprimés revu et corrigé . On a pu voir dans la liste de ces parodies « la vache et le prisonnier » , puis les « misérables » et récemment donc ce navet wokiste féministe que vous citez . Plus désolant, l’actrice principale reçue en avant première dans une émission de la mi-journée sur C8 , chaine pourtant malmenée en cette période de censure .
S’ils n’ont pas d’autres but que de saccager les oeuvres des autres, je peux leur donner des idées…
et dire qu on cherche a faire des économies, c est pourtant facile de gagner ici des centaines de millions en supprimant toutes ces subventions,. D’autant que cela se fait souvent sur des produits toxiques qui crachent leur haine de la France/ des francais et de son histoire
Le ministere de la culture devrait mettre un frein à la sortie de tous ces navets …encore un film que nous ne verrons pas ,pauvre pays qui n’est plus capable de rien
On peut éventuellement les aider et quand le film marche bien car c’est un chef d’oeuvre , ils remboursent !! Sinon si c’est un « navet » ils sont endettés à vie !! Cela calmerait les inspirations !!
J’ai vue des extraits ce film est d’un ridicule sans intérêt fait par une féministe wok
La presse de gauche, Télérama en tête, va adorer.
On ne dit pas mousquetairesse ?
Ou mousquetaireuse ?
A boycotter avant de relire notre cher Dumas…
Vu l autre soir comment Elisabeth Lemoine a reçu cette clique de personnes qui ressemblaient à une une sorte d inventaire à la prevert j ai bien compris que ce film allé être nul. Ils en mettaient de l enthousiasme ( les pierre lescure, Mohamed bouhasfi et consorts) pour
Vanter et promouvoir ce film. Je reconnais. Bien la 5 et sa bande de bobos gauchistes . Encore un film pour wokistes et compagnie
Temps que la France continuera a sponsoriser les films au travers du CNC et des media de France Télévision nous aurons droit a ce genre de navet politique .
Il faut fermer le CNC et interdire tout avance de trésorerie des fond publique envers le cinéma, le théâtre…. ils doivent monter leurs pièces, faire leurs films uniquement sur fond Privé, les impôts doivent servirent au bien commun et non engraisser une coterie et la production d’oeuvre d’une médiocrité a gerbé a la première image.
Je me languis, après avoir vu le Capitaine NEMO, de regarder la Capitesse Emma, dans 20 000 gueux sous les maires
D’ailleurs je vais demander une subvention de 1 million d’euros pour le faire..
Et oui,on veut faire croire par ces films où feuilletons que les femmes sont des hommes comme les autres et qu’elles sont aussi fortes que les hommes voire plus. Penchez-vous un peu sur les series et scènes d’actions. Surtout quand vous voyez par exemple une femme de 60 kgs maîtrisé seule un gaillard de 90 kgs Bon admettons que ce soit vrai l’égalité physique dans la vraie vie comme on tente de nous le faire croire au travers de ce type de diffusion, alors pourquoi des lois contre les violences faites aux femmes si c’est le cas ? Ne seraient-elles donc pas capables de se défendre seules face à un homme ?C’est contradictoire leur truc.Et puis à quand un film montrant la garde impériale de Napoléon composée en majorité de femmes, et un Vercingétorix trans,ou des « soldates » dans les tranchées ,ou des légions romaines composées de dragsqueens…..