[L’ÉTÉ BV] CNC : ces échecs au box-office financés par l’argent du contribuable

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Tout l'été, BV vous propose de relire certains articles de l'année écoulée. Ici, des nouvelles de notre civilisation.

Le cinéma français se porte bien. L’exception culturelle française est sauve. Preuve en est avec le tout récent rapport annuel du Centre national du cinéma et de l’image animée sur la production cinématographique française en 2023. Pour cette seule année, les investissements ont grimpé de 13,6 % pour atteindre le chiffre colossal de 1,34 milliard d’euros. En détaillant un peu, la note devient vite salée pour le contribuable français. En prenant en compte l’ensemble des financements publics (nationaux ou régionaux) – dont France Télévisions –, le cinéma français a reçu plus de 312 millions de subventions.


De navet en navet

Parmi l’ensemble des films subventionnés, s’il y a des chefs-d’œuvre, il y a surtout de nombreux métrages totalement oubliables. Servant bien souvent une bonne soupe d’idéologie dans l’air du temps, ces films ont l’outrecuidance de coûter très cher et de rapporter très peu, faute de spectateurs assez téméraires pour s'engouffrer dans les salles obscures.

D’année en année, le cinéma français apparaît de plus en plus monothématique, faisant de l’immigration et des banlieues ses sujets favoris. À coup de centaines de milliers d’euros de subventions – quand ce n’est pas en millions –, le CNC finance des productions qui appellent à la solidarité sans réserve envers un « Autre » souvent venu d’outre-Méditerranée et complètement idéalisé.

La Tête froide (31.421 entrées, 2,7 millions d’euros de budget), Ma France à moi (28.585 entrées, 2,4 millions d’euros de budget), Tombés du camion (131.335 entrées, 3,2 millions d’euros)… Autant de films ayant pour scénario une rencontre entre des Français (généralement moyens) et un migrant. Point commun de tous ces films ? Leur faible nombre d’entrées. Gavés de subventions, les films sauce migrants ne remplissent pas les salles. Et ce n’est pas fini ! Bientôt dans les salles, Quelques jours pas plus, qui raconte l’histoire d’un couple qui accepte de recueillir un jeune Afghan…

Canal+, premier financeur du cinéma français

Pendant que le CNC distribue l'argent du contribuable pour des films qui n’intéressent personne, d’autres réalisateurs se voient refuser des subventions, sans raison apparente. Invitée de Morandini Live, mercredi 27 mars, la réalisatrice du film en hommage au père Hamel, victime de l’islamisme, Que notre joie demeure (à paraître le 24 avril prochain), Cheyenne-Marie Carron, a fait part de son étonnement quant à l’absence de subventions pour tous ses projets. « Ils [le CNC] ne m'ont pas aidée ! Je ne sais pas pourquoi ils ont refusé de me donner des aides. Je n'ai pas la réponse. Ils ne m'ont jamais aidé sur mes films précédents. J'ai écrit un projet sur le conflit israélo-palestinien, un film fraternel. Et ils me l'ont refusé. Pour le moment, je ne parviens pas à le monter. »


Heureusement que Canal+ était présent pour épauler la réalisatrice dans son projet et lui fournir une partie des fonds nécessaires pour un film lourd de sens. « Je me suis rendue sur place, le lendemain. J'ai été bouleversée, affirme-t-elle, émue. Je voulais être là pour lui. Et, ce jour-là, je me suis dit : un jour, je réaliserai un film en hommage à ce prêtre. Ce film est mon quinzième film. La fiction permet une petite liberté et peut-être de toucher parfois les cœurs de manière plus forte. » Au total, la chaîne détenue par le groupe Bolloré a investi plus de 150 millions d’euros, en 2023, pour permettre la réalisation d’un certain nombre de films qui n’auraient pu voir le jour sans son aide précieuse.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 18/07/2024 à 13:03.
Julien Tellier
Julien Tellier
Journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Voici quelques critères pour qu’un film ou une série « marchent » bien: avoir : une scène de sexe (hard de préférence), un moment pour fumer un joint, une femme battue (violée c’est encore mieux, ) une police répréssive, et cerise sur le gâteau, l’accueil d’in pauvre immigré qui va venir enrichir la France.

  2. L’art n’a pas de prix !! Sauf pour les contribuables qui financent sans qu’ils puissent donner leurs avis !!!

  3. Un jour, le CNC, subventionnera un film à la gloire de McRond qui mettra en avant son art de la finance … catastrophique

  4. Merci à Vincent Bolloré. Cela change des navets encensant les personnes issues de l’immigration

  5. Voilà plus d’une dizaine d’années que je ne regarde plus aucune production française. Je passe certainement à coté de quelques bonnes réalisations mais qui ne font pas le poids à coté de la médiocrité du reste. Citons, des acteurs qui récitent au lieu de jouer la comédie. Des acteurs qui tentent mais restent accrochés aux lèvres de leur partenaire dans l’attente du moment où ils doivent répliquer, défauts de spontanéité. Des prises de son désastreuses. Un mixage qui couvre la voix des acteurs par une musique insipide. Et pour couronner le tout, un militantisme nettement affiché, un lobbyisme qui s’immisce comme des cheveux sur la soupe, notamment le lobby LGBT. Au bilan, une production qui considère le spectateur comme un débile mental à qui l’on peut tout faire avaler.

  6. Il y a bien longtemps que le cinéma Français n’a plus sorti de « bestsellers » comme il fut un temps des année 60 70, il fut un jours ou le vieux filme « la femme du boulanger » de Marcel Pagnol, sorti en 1938 et repris de façons plus moderne par un acteur d’une autre culture alors là j’ai compris que le cinéma Français ne pourra plus être aussi brillant.

  7. Il y a longtemps que je ne suis pas allé au cinéma, et ne regarde que rarement des films Français sauf ceux des années ou l’on pouvait encore y voir nos vénérables talents disparus. Aujourd’hui je ne supporte plus leur subjectivité délétère et leur propensions à nous dire ce que l’ont doit penser ou faire. La France, avec une dette de trois mille milliards et plus, est devenue un gigantesque distributeur d’argent public et de subventions en tout genres en faveur du monde entier, très souvent pour des états ou des associations hostiles à nos valeurs et à notre pays. Le monde médiatique et artistique s’il en est, n’est pas en reste et vie grassement sur le dos de la « bête » tout en s’efforçant de mordre la main qui les nourrit toujours pour nous éduquer nous culpabiliser nous Français qui voterions mal les « fascistes » comme ils disent, ceux qui ne seraient pas suffisamment ouverts a la diversité heureuse celle qui ce distingue chaque soir dans les faits divers. Ces piètres artistes ou ces journalistes médiocres eux qui parfois accusés de viol, ou de financement du terrorisme comme les compères de Mediapart grand pourfendeurs de morale, condamné vendredi dernier pour avoir transféré des fonds à des membres de Daesh. Les intéressés ont fait appel et nous pouvons faire confiance a la justice de notre pays pour qu’ils soient puni s’ils s’avéraient coupable.

  8. Pourquoi s’étonner de ce qu’est devenu le cinéma français ? Il est à l’image de ce pays ! Pauvre en histoire, pauvre en véritables acteurs, mauvais français, mauvaise diction, tristes décors, etc ! Le cinéma ne permet plus de s’évader il vous plonge dans le quotidien, mais surtout sert de propagande à une certaine idéologie, immigration, homosexualité, mixité etc …! Plus besoin de faire de films en couleurs, le noir lui va si bien.

    • « Pauvre en histoire  » effectivement…..que s’est-il passé en France depuis le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 ???….RIEN !!

  9. Cela permet aux pseudo artistes de se gaver en cachets énormes qui serviront de bas à calculer leurs indemnités chômage vacances calculées sur cette base et financées par nos cotisation car leur caisse est en permanence déficitaire.

  10. Que l’on soit sensible ou non à une thématique, ce n’est pas au contribuable de financer le cinéma, mais aux producteurs dont c’est le métier. Investissant leur propre argent ils s’efforceront de choisir des films qui ne suscitent pas l’ennui. Car après tout, on peut parler de tout, mais on n’a pas le droit de faire ennuyeux. Ce critère n’effleure pas les bureaucrates politisés du CNC et du ministère de la Culture. Ces gens distribuent de l’argent qui ne leur appartient pas. Alors pourquoi se gêner si pour le même prix on peut subvertir la méchante société libérale capitaliste.

  11. Non seulement ils inondent le pays de migrants qui nous coûtent déjà cher mais en plus ils financent des films de propagande en faveur des migrants , sauf que la sauce ne prends plus pour preuve le nombre de téléspectateurs . Donc on arrête de financer ça parce que ça énerve encore plus les contrinuables qui voient leur argent dilapidé au seul profit d’étrangers qui ne sont pas une chance mais un gouffre financier .

  12. Faites auditer par la Cour des comptes le budget du cinéma , notamment le scandale de la défiscalisation COFICA et
    la délocalisation en République Tchèque des films ambitieux ; puis tournez-vous vers  » Puy du Fou Films « .

  13. La bobosphère…. Tellement
    mauvais qu’ils vont réussir à faire de l’entre eux même lors des séances …. Eux qui vivent de subventions payées graces à nos
    Impôts et aux taxes sur les œuvres étrangères … cette exclusion culturelle française s’appelle PROTECTIONNISME en économie ….

  14. Le racket fiscal sert aussi à financer toutes les diverses propagandes, les divers lobbies (faux drapeaux et sectes) sont expert en la matière … En plus du millefeuille administratif !!! Plus de 3500 milliards de dette générationnelle, pas perdue pour tout le monde !

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