Collectif pour l’abaya : alliance de l’extrême gauche aveugle et de l’islamisme
Des femmes voilées – certaines dissimulant leur visage derrière un masque sanitaire -, une poignée de militants de l’organisation d’extrême gauche Révolution permanente et quelques badauds… Ce samedi 30 septembre, un mois après la rentrée scolaire, 70 personnes (au grand maximum) s’étaient réunies à l’appel du collectif Touche pas à ma abaya (sic) pour dénoncer à nouveau l’interdiction des abayas au sein des établissements scolaires. Acmé des théories intersectionnelles, cette petite manifestation informelle rassemblait les tenants d’un discours racialiste et les porte-parole de l’islam radical.
« Contre l’islamophobie »
« Islamophobie, ça suffit ! » Mégaphone en main, une jeune femme, membre du collectif Touche pas à ma abaya, tente de haranguer les quelques militants présents ce samedi midi, place des Merisiers, à Trappes (Yvelines). Derrière la porte-parole, une banderole, grossièrement accrochée, résume le combat : « Non à la police du vêtement, oui à l’enseignement. Fières d’être musulmanes. » Une à une, les membres du collectif prennent la parole pour dénoncer cette présumée « islamophobie d’État » dont seraient victimes les femmes musulmanes. « Ces militantes fanatiques », comme les décrit l’essayiste Naëm Bestandji sur son blog, récitent ensuite « maladroitement tous les éléments de langage dispensés par l’islamisme politique ».
Ce collectif est né en Île-de-France, à la veille de la rentrée scolaire. L’interdiction des abayas au sein des écoles par Gabriel Attal a fourni un prétexte à des élèves, des étudiantes et des mères de famille pour se mobiliser contre le gouvernement et, plus largement, contre les discriminations systémiques dont seraient victimes les musulmans en France. Après avoir participé à la grève médiatique devant le lycée Maurice-Utrillo de Stains, début septembre, ces quelques femmes ont organisé ou participé à divers rassemblements en Île-de-France pour tenter – en vain – de faire grandir leur collectif. Si elles ne parviennent pas à trouver le succès populaire, ces militantes peuvent tout de même compter sur le soutien de l’extrême gauche, jamais en reste pour s’attaquer à la laïcité et à la civilisation française. Mi-septembre, devant le rectorat de Créteil, on retrouve ainsi le collectif manifestant aux côtés des députés insoumis Louis Boyard et Rachel Keke. Ces élus, aveugles devant le jeu de l'islamisme, poursuivent leur politique clientéliste. Dans la foulée, le Parti des indigènes relaie les appels à manifester du mouvement et applaudit son discours.
Touche pas à ma abaya bénéficie, également, de l’appui d’influenceurs sulfureux, proches de l’islam radical. Au soir de leur dernier rassemblement à Trappes, l’imam Ismail de Marseille, accusé par certains de baigner dans l’islamisme, salue ainsi, sur X (anciennement Twitter), « ces femmes qui se battent pour leur liberté ». L’influenceur communautaire Elias d’Imzalène ajoute : « Force à nos sœurs ! Elles se lèvent quand les lâches se cachent… »
Nahel, Adama et abayas, même combat !
Si, lors des précédents rassemblements, le collectif, se concentrait sur l’interdiction des abayas et qamis au sein des établissements scolaires, ce samedi 30 septembre, les militantes de Touche pas à ma abaya ont décidé d’élargir leur lutte et de s’attaquer également aux « violences policières » et au racisme d'État. Les deux seraient des « oppressions […] liées à une ligne politique islamophobe », explique l’une des porte-parole. Et Gwen, une enseignante de Sarcelles engagée au sein de Révolution permanente, de dénoncer, dans une longue diatribe, les attaques « racistes et coloniales » contre les personnes « racisées » et les musulmans.
Loin de s’intéresser véritablement à cette cause, les militantes de Touche pas à ma abaya ont compris que pour attirer l’extrême gauche et asseoir leur combat victimaire, elles devaient surfer sur la vague antiraciste, en vogue depuis la mort de George Floyd, aux États-Unis. Ainsi, outre le nom du collectif, qui n’est pas sans rappeler celui du mouvement antiraciste Touche pas à mon pote, ces femmes tentent de faire de l’islamophobie une forme de racisme. Une stratégie qui peut se révéler payante. Car comme Naëm Bestandji l’écrit sur son blog, « l’intérêt de ce collectif n’est pas son inexistante influence mais […] d’installer par petites touches l’islamisme comme étant l’islam tout court, le voilement des femmes comme image de la musulmane et le sentiment de persécution des musulmans ». Force est de constater que ce discours s'impose chaque jour un peu plus dans l'espace médiatique...
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43 commentaires
si elles son malheureuses en France, qu’elles aillent en Algérie, au Pakistan ou en Afghanistan.
je suis sûr qu’elles trouveront leur bonheur là-bas
Ouais mais y a t’il les avantages sociaux ?
Ces gens qualifient pas très gentiment mais curieusement notre pays qualifications bien connus avec la couleur de la race qui a fait ce pays, j’ai subit çà aussi mainte fois dans ma profession, non seulement ils se précipitent chez nous mais encore résistent pour ne pas le quitter surtout ceux qui viennent d’un pays du nord de l’Afrique qui éradique tout ce qui est Français par des obligations de ne plus enseigner notre langue ni la parler publiquement, pas très logique.
J’ai connu cela également dans mon boulot. Un gars pas très au « top dans son travail » pour ne pas dire plus, a joué sur le racisme (il était algérien né en France) pour avoir de l’avancement sans en faire plus. Et cela remonte à bien longtemps, donc ce phénomène ne semble pas nouveau. Jouer sur le racisme, la victimisation, à outrance est leur moyen d’arriver à leur fin en profitant de la « lâcheté » de nos politiques.
Comment notre état peut il cautionner ou même laisser mener un débat sur ce signe vestimentaire synonyme de l’asservissement des femmes , cette secte mortifère devrait être interdite sur notre sol au nom de nos valeurs liberté égalités homme, femme .
C’est qui qui a dit que ce vêtement n’était pas islamique (on ne dira pas islamiste). L’ancien ministre de l’éducation nationale actuellement dans sa nouvelle tour d’ivoire ne doit pas en revenir de voir cette information surtout en cette curieuse ville de Trappe ou une tel manifestation aurait du pour bonne politique républicaine être dispersée. Comme quoi qu’en France il y a des interdits à dimensions variables.
Faisant référence aux élus « insoumis » – ou prétendus tels – la chroniqueuse évoque « Ces élus, aveugles devant le jeu de l’islamisme ». Non, ces élus ne sont pas aveugles, c’est bien sciemment qu’ils apportent leur soutien à ce collectif islamiste. Cette attitude porte un nom : collaboration !
Exactement, votre raisonnement est très juste. Ils ne sont pas aveugles, mais collabos, pour récolter les voix.
Ces gens ne représentent rien et si peu de personnes, nous allons leur montrer aux prochaines élections…
Il va falloir nous expliquer clairement de quoi il retourne. D’un côté on nous affirme haut et fort que ces « vêtements » ne peuvent pas être interdits dans les écoles au nom de la laïcité puisqu’ils sont comme des chemises à fleurs et n’ont strictement rien à voir avec l’islam, l’islamisme ou la culture islamique en général. De l’autre côté, on nous affirme qu’interdire ce bidule c’est de l’islamophobie et que ces femmes militent au nom de l’islam … ce qui justifie donc totalement l’interdiction de ce vêtement islamique à l’école. Il faudrait peut-être que lfi et les frères musulmans accordent leurs violons !
Raisonnement logique, pour un esprit cartésien. Mais est-ce que ces gens là le sont, ça ne saute pas aux yeux, les LFI, sont les idiots utiles des islamistes, ils sont bien trop enragés pour s’en rendre compte.
Très juste.
La France, pays du french cancan, du cabaret, des Folies Bergères, du Lido et du Crazy Horse!
Adieu tout cela dans quelques décennies ! Vive l’abaya !
Si quelqu’un s’installe chez moi et m’impose ce que je refuse, il s’expose à être dégagé manu militari. Charbonnier est maître chez soi. Malheureusement, il semble qu’en France ce ne soit plus le cas.
« Paroles de lecteurs » Le port de l’abaya, un acte militant ? Article Le Monde :
« Le port de l’abaya est un acte militant qui découle de l’offensive d’un islamisme radical en vue de faire appliquer le Coran à la mauvaise lettre par les musulmanes en attendant d’imposer la loi islamique par la douceur. »
Les » Chance » pour la France !!!!
Bizarre ,il semble que les femmes Iraniennes ne partagent pas le même combat, il est vrai, qu’elles vivent en terre d’islam et en subissent les sévices, manifester en France est nettement moins risqué.
L’association « révolution permanente » doit être dissoute en extrême urgence ! … Qu’elle aille dans les pays où il existe réellement « une police du vêtement » qui est la cause de la mort sociale des femmes de ces pays …
Pour ce qui est de leurs « militants », stopper toute subvention va très vite ramener ces « bécasses » à la dure réalité de ce qu’est L’HISTOIRE DE FRANCE ! … STOP à ces « déconstruites » de tous poils …
A Rome, vis comme les romains … Et en France, barre toi de la France si tu ne veux pas vivre « en européen » ! …
Mais mesdames pas de ça chez nous .
Par contre allez manifester dans vos pays , là ou les femmes sont persécutées , obligées de porter ces vêtements , interdites d’écoles et du droit au travail . Si vous quittez vos pays pour fuir cela ne le reproduisez pas ici , ne l’éxiger pas ici , apprécié de vivre librement , d’avoir la chance d’étudier . Nous ne voulons pas de femmes voilées , vous êtes dans un pays de culture chrétienne , vous n’aimez pas , vous êtes libres de partir , il y a suffisamment de pays qui tolèrent ou éxigent ces tenues alors allez y .
Ce pays devient à vomir, je parie qu’elles auront gain de cause , et bientôt la France déjà défigurée deviendra terre d islam
C’est bien le but qu’elles recherchent, dans les deux cas de figure que vous citez !