Comment le traitement gouvernemental de la crise sanitaire donne les outils pour régler la crise migratoire

ceuta migrants

Les conséquences d’un acte ne sont pas toujours mesurables. On sait, depuis Edward Lorenz, que le battement d’aile d’un papillon au Brésil peut provoquer un cyclone au Texas. Suivant le même principe, la gestion de la crise du Covid par le gouvernement et l’adoption du passe vaccinal, ce 6 janvier, pourraient provoquer une révolution politique que nul n’a vu venir, et certainement pas ses instigateurs. Par effet rebond, les décisions des autorités politiques dépassent largement la gestion d’une crise sanitaire passagère. Elles ouvrent un boulevard technique, juridique et moral au règlement de la crise migratoire en France.

Si l’on écarte les idiots utiles du capitalisme mondialisé qui se croient de gauche en plaidant pour des frontières ouvertes, le centre et la droite mainstream ont justifié tous leurs renoncements sur la question migratoire au nom du réalisme. Dans un monde ouvert et interconnecté, il n’était tout simplement pas possible de contrôler les frontières, de subordonner les droits aux devoirs et de les ajuster à la situation de chacun. Les Français l’acceptaient, par fatalisme ou par inhibition, tout en jugeant à 78 % que l’immigration était subie et à 86 % que l’insécurité les préoccupait et pèserait sur leurs choix électoraux.

Le Président Macron a prouvé l’inverse, à son corps défendant. En montrant qu’il était possible et justifié de priver de leurs droits les citoyens rebelles à un acte médical forcé, il a bouleversé l’inconscient collectif. La liberté de circulation donnée de fait aux clandestins sera plus difficile à faire accepter à des électeurs qui ont vu toutes les frontières se fermer à eux pendant deux ans. Certains d’entre eux ont perdu jusqu’au droit de se déplacer dans leur propre pays ni « aller au restau », « prendre un canon », « boire un café », « aller au théâtre, au ciné », selon l’énumération du Président, et les autres ne peuvent le faire qu’à condition d’être en règle (quoi qu’on pense de ces règles) et de se plier à des contrôles tatillons.

Puisque les non-vaccinés sont coupables d’occuper les lits de réanimation, que penser de certaines catégories de populations qui occupent les lits de prison aux frais du contribuable après l’avoir volé ou molesté ou pire ?

Après avoir été encadrés, contrôlés et comme jamais, au cours de leur histoire contemporaine, il est probable que les Français ne supporteront plus que très difficilement que certains occupants de leur pays ne se plient pas aux règles communes. Sous quel prétexte refuser la préférence nationale après avoir instauré la préférence vaccinale ? Comment prétendre, désormais, ne pas pouvoir contrôler des frontières que l’on a entièrement fermées à plusieurs reprises ? Le Président Macron a rendu techniquement possible et psychologiquement acceptable le programme de la droite nationale. Le diable porte pierre, dit l’adage populaire. Le temps de l’inhibition est passé.

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Et ces lits d’hôpitaux occupés en longue durée par des gens qui n’ont jamais travaillé en France, jamais cotisé au pot commun, que les Français sont obligés de remplir depuis plusieurs générations ?
    Ainsi donc, malgré des cotisations sans fin et obligatoires, de nos parents et grands parents, nous devrions laisser nos places à des venus d’ailleurs qui auraient reçu la priorité ? Tout cela par le caprice du prince ?
    On ose encore nous parler d’Etat de Droit ?

  2. l
    La droite extrême n’existe pas il y a seulement des gens qui défendent leur pays contre une invasion menaçante , où est l’extrémisme là dedans ?

  3. Mais le gouvernement actuel ne va pas utiliser ces outils contre ses « chers » immigrés, en élève appliqué, un rien fayot, il adhère totalement à la ligne pro-migrants de l’UE, et forme un couple de référence avec l’Allemagne, sur ce sujet là.
    Voir l’histoire du plan Kalergi, un des pères fondateurs de l’Europe qu’on évite de citer.

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