Contre Marine Le Pen, on a connu sursaut citoyen plus vigoureux…
Il en était déjà fait état, hier, en ces colonnes, mais l’antilepénisme commence décidément à connaître un sérieux coup de mou. Certes, quelques vieux chevaux de retour, Lionel Jospin et Nicolas Sarkozy, bougent encore ; sans oublier Robert Badinter, qui donne de ses nouvelles, tel monsieur Preskovic dans Le Père Noël est une ordure, avant de s’entendre répondre : « Pour tout vous dire, monsieur Presko, on croyait que vous étiez mort ! »
Rassurez-vous, l’homme qui a aboli la peine capitale, quoique certains de ses amis humanistes entendent la rétablir en favorisant euthanasie et avortement, vit encore. Mieux, il s’exprime : « Libre à Jean-Luc Mélenchon de considérer que l’abstention à l’égard de madame Le Pen suffit. Moi, je réponds : faites l’addition des voix possibles de lepénistes, de tous ceux qui ont voté pour monsieur Zemmour et d’autres encore. Ne prenons pas de risque avec la liberté. […] L’heure est trop grave et le choix trop important. […] Il faut voter Macron dans ces circonstances-là. » Fort bien. À l’heure où cet article est mis en ligne, ne manque plus que l’avis des fantômes d’Edgar Faure ou de Geneviève Tabouis et le front républicain se trouvera réuni au grand complet, au top de sa modernité.
De son côté, le show-biz est atone. Même Pierre Arditi et Patrick Bruel demeurent muets. Restent alors ces sportifs venant de publier une tribune dans laquelle il est question de « faire barrage à l’extrême droite », laquelle ne « vaut pas forcément une validation du programme d’Emmanuel Macron », précise Le Parisien de ce jour. Logique : la retraite à 65 ans pour les sportifs de haut niveau, ce sera toujours quelques décennies de trop.
Toujours selon la même source, le boxeur Souleymane Cissokho affirme : « Le sport est pour eux [les jeunes de cités, NDLR] un exutoire, une thérapie. » Non seulement boxeur, voilà que le brave Souleymane Cissokho se fait aussi docteur ? Mais à propos « d’exutoire et de thérapie », ne serait-il pas plus opportun d’enseigner à certaines personnes, notoirement turbulentes, souvent mieux dotées en testostérone qu’en neurones, des sports un brin moins violents ? Le Scrabble™, par exemple, ou le jeu d’échecs, voire le point de croix ?
Pareillement, on peut lire ceci dans la tribune en question : « Le sport auquel nous croyons, celui des valeurs de l’olympisme, est fait d’amitié et de respect ; il est le lieu de la mixité. Il refuse toutes les discriminations. Partout sur le territoire, dans nos villes, nos banlieues et nos campagnes, le sport est un remède puissant à l’exclusion. » Voilà qui n’est pas fondamentalement faux, mais vaut aussi pour la politique. La preuve par Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national, à la fois jeune, enfant d’immigrés, tout en ayant grandi dans les fameux « territoires perdus de la république ». Comme quoi même Souleymane Cissokho ne saurait penser à tout.
Ceux qui auraient pu aider au remake du « sursaut citoyen » de 2002, ce sont évidemment les étudiants. Enfin, pas n’importe lesquels. Pas ceux qui se font racketter à la sortie des collèges et lycées, mais ceux de l’École normale supérieure. Pourtant, ces vilains gosses de riches, au lieu de prendre en compte le péril mariniste, préfèrent tenir congrès d’entre-deux-tours pour « alerter sur les défis de la catastrophe climatique ». Résultat : le campus de cette honorable institution est désormais bloqué, tandis que le mot d’ordre semble être celui-ci : « Ni Macron ni Le Pen ! »
Bref, on leur parle de bruits de bottes et ils répondent chant des éoliennes. La bourgeoisie, de gauche comme de droite, aura vraiment réchauffé d’ingrats serpents en son sein. À la place d’Emmanuel Macron, on commencerait à se faire du souci…
Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain
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26 commentaires
L’heure est au sursaut citoyen pour défendre le pays de la catastrophe économique et démocratique qui nous menace. L’économie et la démocratie reposent sur la confiance. A qui peut-on faire confiance actuellement ? A l’Europe, la Russie, la Chine, l’Islam, l’Amérique, l’Allemagne ? A plus personne, malheureusement. L’heure est à un gouvernement d’Union Nationale. Sommes-nous encore capables d’en constituer un ?
Badinter avec son abolition,pour remplir les prisons et donc des crédits pour forcer a vivre des gens qui ont commis des meurtres et assassinats,(plus catho que lui tu meurs)le pardon par l ‘incarceration a perpertuite-mais non avec les reduc de peines-qu ‘il faille le temps qu’il faut pour faire preuve,mais a la Fin,si coupable, est alors sentence inexorable doit tomber!
Espérons que vous avez raison et que nous serons débarrassés de ce monstre.
Message aux amoureux de la liberté : voter Macron, c’est voter pour l’avènement d’un parti unique.
Y voyez vous le signe d’une démocratie exemplaire ?
« La vieillesse est un naufrage » disait de Gaulle en parlant de Pétain.
En perdant une réelle occasion de se taire, Badinter nous en fournit une éclatante démonstration.
entendre toutes ces belles consciences de gauche favoriser l’élection de celui qui a favorisé les riches comme jamais, insulté et parfois éborgné le peuple, a permis l’explosion d’une immigration incontrôlée dont les plus modestes sont les premières victimes, est finalement assez réjouissant.
Adhérente Reconquête, j’approuve la stratégie de Z, cohérente si on veut l’union des droites impossible depuis Mitterrand et je comprends celle de MLP qui ne peut gagner qu’en grappillant des voix à gauche
Avec leurs consignes de vote, ils nous cassent les urnes!
« Le sport auquel nous croyons, celui des valeurs de l’olympisme, est fait d’amitié et de respect ; il est le lieu de la mixité. Il refuse toutes les discriminations. Partout sur le territoire, dans nos villes, nos banlieues et nos campagnes, le sport est un remède puissant à l’exclusion. »…quand on voit l’entrisme des islamistes dans les clubs sportifs de banlieue, on croit rêver!