Contre Pap Ndiaye, le ras-le-bol monte dans l’Éducation nationale

À défaut de trouver des solutions, Pap Ndiaye multiplie les annonces. Il vient de déclarer que la lutte contre le harcèlement scolaire serait « la priorité absolue de la rentrée 2023 ». Un mois après le suicide d'une adolescente de 13 ans, il veut montrer qu'il agit. Les derniers soubresauts d'un ministre qui risque fort d'être renvoyé à ses études, lors du prochain remaniement ?
Pap Ndiaye ne lésine pas sur les moyens. Il réunit, le 13 juin, les 14.000 chefs d’établissement en visioconférence, ainsi que les inspecteurs d'académie et les recteurs, « afin de leur rappeler l’ensemble des leviers à leur disposition et de recueillir leurs remontées de terrain », peut-on lire sur le site du ministère. On peut espérer que les intéressés n'ont pas attendu cette grand-messe pour lutter contre le harcèlement scolaire, qui n'est malheureusement pas un phénomène nouveau.
Il demande par ailleurs aux principaux des 7.000 collèges de France « d’organiser dans la semaine du 12 au 16 juin 2023 une heure de sensibilisation sur la thématique "harcèlement et réseaux sociaux" pour les 3,4 millions de collégiens ». Tous les établissements devront, par ailleurs, désigner « un adulte référent harcèlement » à la prochaine rentrée scolaire. Il doit ignorer, dans son bureau de la rue de Grenelle, qu'avec l'organisation des conseils de classe et des examens et avec la préparation de la prochaine rentrée, les chefs d'établissement ont actuellement d'autres chats à fouetter.
Des actes, pas des paroles
Leur principal syndicat exprime leur ras-le-bol, déclarant à l'AFP que « le message envoyé vendredi pour lundi est très mal reçu par la communauté éducative. Car ça n'envoie pas de bons signaux : on improvise sans cesse dans ce ministère. » Un proviseur de la région parisienne témoigne, dans Le Parisien : « Toujours pareil : il y a un drame, l’émotion, et le ministre croit qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour régler le souci. Ils calment l’opinion publique, mais ils n’arrêtent pas le harcèlement. »
Pap Ndiaye est le ministre qui ne sait que « jouer à faire semblant », comme dans la chanson. Faire semblant de relever le niveau scolaire, faire semblant d'instaurer l'égalité des chances, faire semblant de s'occuper de l'instruction publique, faire semblant d'être un ministre... Certes, ses prédécesseurs lui ont laissé un lourd héritage, mais au lieu de se retrousser les manches, il fait preuve de nonchalance et ne semble guère déterminé à changer les choses. Son maroquin ne l'intéresse que dans la mesure où il flatte sa vanité.
Res, non verba (« des actes, pas des paroles »), disaient les Romains dans leur grande sagesse. Pap Ndiaye veut faire croire que les paroles remplacent les actes. Il est vrai qu'il n'est pas le seul au gouvernement à manipuler le verbe, avec plus ou moins de talent, pour manipuler l'opinion publique. Voyez Gérald Darmanin, qui prétend vouloir prendre des mesures drastiques pour maîtriser les flux migratoire et, dans le même temps, valide avec les ministres de l'Intérieur des pays de l'Union européenne l’idée d’une « solidarité obligatoire » dans la gestion des demandeurs d’asile.
De même que pour pouvoir contrôler l'immigration, il faut se débarrasser des contraintes européennes, de même, pour rétablir un enseignement digne de ce nom, où les élèves puissent travailler dans la sérénité, il faut se débarrasser de toutes les vieilles lunes pédagogiques et idéologiques qui le gangrènent jusqu'au sommet.
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58 commentaires
« Son maroquin ne l’intéresse que dans la mesure où il flatte sa vanité. »
On ne saurait mieux dire. Ce type a une tête de grand vaniteux bien mou.
Il n’a qu’une idée en tête: « la qualité de ses costards coupés sur mesure » ! Le reste, il s’en tape !
Après les directives fracassantes pour la priorité de l’éducation sexuelle à l’école , voilà maintenant son cheval de bataille « le harcèlement scolaire » , et l’éducation dans tout çà , monsieur le ministre ? êtes vous au ministère de l’éducation nationale ou dans une quelconque association des droits de l’enfant ou mieux encore dans une branche du ministère de la santé . Et quand on pense que c’est Brigitte Macron qui l’a imposé à son époux , elle a une certaine vision de l’instruction scolaire , l’école ce n’est pas du « théâtre » chère Mme Macron.
Le ras-le-bol monte dans l’éducation nationale?
On croit rêver!
C’est précisément l’éducation nationale le problème, ce sont les parents qui devraient hurler leur ras-le-bol! Peut-être même arrêter de payer leurs impôts pour se faire entendre.
C’est quoi le problème des chefs d’établissements? Ils en ont marre qu’on vienne les embêter quand une gamine se suicide à cause d’eux?
Pap N’Diaye : un erreur de casting, rien de plus, rien de moins. La bonne couleur de la peau ne suffit pas pour faire un ministre. Même LFI et Le Café pédagogique finissent par en convenir. Jupiter : quand?
Au nombre des ministres « transparents » de ce gouvernement, celui-ci tient le pompon. Dieu sait pourtant que l’éducation nationale aurait besoin d’un ministre à poigne avec une vision éclairée des réformes à engager pour que les enfants sachent au moins lire, écrire et compter. On peut toujours rêver que le prochain remaniement ministériel nous offre ce génie.
virons cet incompétent, aux idées nocives et dangereux pour nos enfants
Oui, c’est la seule chose qui aurait du être faite quand la possibilité était offerte. Mais maintenant, peut on même compter sur l’Assemblée pour demander une destitution? Tout ce qui se passe est triste à pleurer.
Il aura marqué l’Histoire de l’enseignement. On peut dire que ce Monsieur est parfaitement dans le rôle de briseur et casseur en chef de l’ordre ancien et des valeurs. Ses valeurs à lui se bornent sans jeu de mots aucun à : united colors of…. jupes plisees pour garçon, éducation sexuelle LGBT , abolition de l’histoire Geo sauf l’esclavagisme.
Bien sur je suppose que ses ancêtres faisaient le commerce de « l’ébène » » ! Quand les africains se réveilleront ?
On ne peut attendre un quelconque résultat factuel de la part d’un pure intellectuel de gauche qui ne connaît que le wokisme sociétal universitaire et les écoles privées.
«Cette heure sera l’occasion de rappeler la manière dont l’usage des réseaux sociaux peut accentuer les phénomènes de harcèlement, de souligner la responsabilité de chacun dans l’usage des réseaux sociaux et de répondre aux questions des élèves», précise le ministère.
Il ne s’agit pas de rappeler comment les réseaux sociaux peuvent accentuer les phénomènes de harcèlement, il s’agit de tuer dans l’oeuf le harcèlement en convoquant les parents des enfants harceleurs, en leur infligeant des sanctions immédiates aux élèves harceler et les exclure en cas de récidive. Et mettre la police dans la boucle si les parents des élèves harceleurs venaient à s’en prendre à l’élève harcelé et/ou ses parents en leur rappelant ce qu’ils risquent sur le plan légal. Ce ministre est vraiment à côté de la plaque.
« Pap Ndiaye est le ministre qui ne sait que « jouer à faire semblant ». Façon polie de dire : « mentir ». Il est bien au chaud, parmi un aréopage de menteurs.
Ce Monsieur n’est pas à la hauteur pour ce poste et si il se connaissait bien il n’aurait jamais du accepter donc c’est un ambitieux incompétent
des actes de sa part il ne faut rêver. Ce monsieur n’est qu’un moulin à parole, un larbin de l’idéologie wok
ce Monsieur navigue » au doigt mouillé » visiblement – dès que l’actualité focalise un sujet, aller hop çà devient » sa priorité » – juste avant c’était » la sexualité et les transgenres » – mais qu’il aille planter des choux, il sera moins nocif !
Et le harcèlement que l’inéducation Nationale exerce sur les élèves grâce à la propagande LGBT+-+-++– , qui s’en occupe ?