Coop-médias : une coopérative pour aider les médias… de gauche !
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Un lancement en grande pompe. Mercredi 9 octobre dernier, le très chic bâtiment parisien qui abritait autrefois la mairie du IVe arrondissement a été réquisitionné pour accueillir la grande soirée de lancement d’un nouvel acteur du monde médiatique : Coop-médias. Cette coopérative vise, dit-on, à défendre et soutenir ce secteur en l’associant au savoir-faire de l’écosystème de l’économie sociale et solidaire. Une première levée de fonds a été entamée dans le but de rassembler, dans un premier temps, entre 400.000 et 500.000 euros.
https://twitter.com/Politis_fr/status/1843320613416407335
L’objectif déclaré de cette nouvelle entité est d’aider les médias indépendants. Interrogée par Le Monde, Lucie Anizon, la directrice générale de Coop-médias, explique qu’une partie des fonds récoltés « pourrait constituer une aide à la diffusion des titres, une autre à la mutualisation des moyens et des compétences ». Concrètement, la structure se destine à apporter de nombreux services aux médias qu’elle aura choisi de soutenir : constituer des dossiers de demande d’aides financières, se porter caution pour un emprunt, apporter une expérience en ressources humaines…
Une coopérative très politisée
Sur le papier, l’objectif de Coop-médias parait louable. Il s’agirait, pour la plate-forme, de « défendre la liberté de la presse », « renforcer l’écosystème des médias indépendants », « faciliter l'accès à une information pluraliste et de qualité pour tous les publics »… Comment ne pas s’enthousiasmer devant une telle profession de foi ? Sauf que le pluralisme revendiqué semble en réalité très relatif. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil aux sociétaires de la vertueuse coopérative : Reporterre, Rue 89, Blast, Basta, StreetPress, Politis, Médiacités, Le Média… Tous de beaux journaux et sites politiquement inscrits très à gauche, quand ils ne sont pas carrément affiliés à La France insoumise ! Idem pour les invités d’honneur de la soirée de lancement de Coop-médias, tous issus de la même mouvance idéologique : l’ancien candidat socialiste à l’élection présidentielle Benoît Hamon, l’économiste très investie au sein du NFP Julia Cagé ou encore le cofondateur de Mediapart Edwy Plenel. Autant dire que quand la coopérative demande, sur son site officiel - rédigé en écriture inclusive, s’il vous plaît -, à mettre « l’information entre de bonnes mains », la couleur politique des « mauvaises mains » ne fait guère de doute.
Faire face à la « montée de l’extrême droite »
À la manière de Reporters sans frontières, qui entend défendre la liberté de la presse en censurant CNews, Coop-médias ambitionne de défendre le pluralisme en renforçant la mainmise de la gauche sur l’espace médiatique. Cherchez l’erreur. Mme Anizon assume d’ailleurs parfaitement cette incohérence : soutenir les médias de gauche face à la « montée de l’extrême droite » serait, pour elle, une « question de liberté ». Le Monde est en pleine dérive wokiste, France Inter reste la première radio de France, CNews plafonne à 3 % de parts d’audience, mais « l’extrême droite » menacerait le pluralisme… Bien entendu. Le danger serait tel que Coop-médias a pour but final d’« entrer dans la bataille culturelle », avec les prochaines élections en ligne de mire. Rien que ça. Et pour ce faire, Lucie Anizon déclare vouloir faire du lobbying auprès des responsables politiques et de « l’éducation » aux médias... Ça promet.
Vous l’aurez compris : pour la défense de la liberté d’expression et d’un réel pluralisme d’opinion, il faudra repasser.
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Un vert manteau de mosquées
18 commentaires
Qu’est ce encore que ce
« machin »? Qui paie ?
Tous ces braves gens seront généreusement subventionnés par les villes de Paris, Grenoble, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Nantes, Rennes, ainsi que par bon nombre de municipalités du 9-3 …
Je crois malheureusement qu’ il faudrait donner un bon coup de balai à ces irresponsables aveuglés par leurs idéologies un dictateur afin de sauver la France.