Coronavirus en France : le révélateur des angoisses et des contradictions d’une société et de ses dirigeants
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Encore et toujours plus d’angoisse !
Il y a celles et ceux qui pensent que tout cela, c’est de la com' et que la bestiole venue de Chine tombe à point nommé pour faire diversion dans un pays au bord de la guerre civile. Après tout, la banale grippe est bien plus meurtrière.
Il y a celles et ceux, au contraire, qui estiment la pandémie mondiale qui s’annonce extrêmement dangereuse et qui rendent hommage au gouvernement pour tous ces efforts faits pour protéger la population. Il faut bien avouer qu’ils en font des tonnes et des tonnes.
Et puis, il y a celles et ceux qui, comme moi, n’y comprennent rien à rien. Pourquoi entretenir une telle psychose en inondant les antennes d’informations souvent contradictoires ? « Ce n’est pas très dangereux, mais il faut prendre des mesures de protection très strictes », même s’il s’agit de mesures d’hygiène élémentaire. Le tout accompagné de conseils d’une terrifiante infantilisation : « surtout bien se laver les mains après avoir fait la petite et/ou la grosse commission », « ne pas faire la bise à mémé qui crache ce qu’il lui reste de poumons dans son EHPAD ! »
Et toujours ces incompréhensibles contradictions : on accueille 3.000 supporters venus d’Italie du Nord et, dans le même temps, on bloque un autobus venu d’Italie au motif que son chauffeur tousse énormément !
On ne procède à strictement aucun contrôle à l’arrivée des avions et on nous montre un Premier ministre en visite « sur le terrain, au plus fort de la mitraille » qui nous présente les « réservistes bénévoles » mobilisés pour venir prêter aide et assistance.
Tout cela illustre, si besoin en était encore, l’incroyable amateurisme de ce gouvernement qui n’a toujours pas compris que « trop de com' tue la com' » et que cela devient terriblement anxiogène en vertu du principe de bon sens : « Si ce n’est pas grave, pourquoi en parler autant ? »
Et on découvre avec angoisse qu’à force d’avoir délocalisé en Chine, on manque de matières premières pour fabriquer des médicaments et tant et tant de produits.
Voici venir l’angoisse de la pénurie, comme en temps de guerre.
Tout cela, ça fait beaucoup d’angoisses : angoisse du lendemain exprimée par les gilets jaunes et les mouvement sociaux contre la réforme des retraites, angoisse de l’insécurité, angoisse de la pénurie et, maintenant, angoisse de la maladie !
Et il n’y a guère que les écolos pour se réjouir de la situation : avec des usines au ralenti en Chine et la quasi-paralysie du transport international, les bilans carbone sont excellents. Il y a aussi l’improbable Bruno Le Maire qui se félicite de noter que cela va inciter à relocaliser. Comme si on pouvait rouvrir les usines Moulinex et, pourquoi pas, les hauts fourneaux et les mines du Nord d’un claquement de doigts !
Il est bien juste de dire que ce machin, c’est le « n’importequoavirus ! »
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