[Coup de gueule] C’est fait : fin de la vente des voitures neuves à essence, diesel et hybrides pour 2035
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C’est en sa qualité de présidente de la commission du transport et du tourisme du Parlement européen que la députée Karima Delli a pris la parole, lundi 14 février, pour annoncer la grande nouvelle : le Parlement européen a voté la fin de la vente des voitures neuves essence, diesel et hybrides d’ici 2035.
Elle est bienheureuse, Karima, et laisse éclater sa joie verte dans un tweet : « Victoire pour le climat ! C’est historique ! L’industrie automobile doit sortir des énergies fossiles. […] C'est un signal clair envoyé à l’industrie. »
Victoire pour le climat !
C’est historique! L’industrie automobile doit sortir des énergies fossiles.
Le Parlement européen vote la fin de la vente des voitures neuves essence, diesel et hybride d’ici 2035.
C'est un signal clair envoyé à l’industrie. pic.twitter.com/eJhN166e8j— Karima Delli (@KarimaDelli) February 14, 2023
Ben oui, parce que dans sa petite tête d’écolo des dimanches au bord de l’eau, la voiture électrique d’aujourd’hui et celle de demain à l’hydrogène, c’est tout propre. Forcément. C’est zéro émission, comme elle dit modestement : « Nous sommes arrivés, avec beaucoup de travail et d’intelligence (sic), à un accord historique. Un accord qui réconcilie l’automobile et le climat. […] Il programme la fin de la production des véhicules thermiques et leur remplacement par des voitures zéro émission. » Elle le claironne : « On est au cœur même des grandes théories écologiques. On fait de la planification écologique. »
C’est que Mme Delli, comme tous ses petits amis Khmers verts, ne voit pas plus loin que son pot d’échappement. On me dira, certes, que c’est plus éloigné encore que le bout de son nez, mais ne pourrait-elle pas – puisqu’elle prétend travailler à l’échelle de la planète – réfléchir au coût écologique de ce qu’elle et ses amis prétendent désormais nous imposer ?
Ce sont nos voitures qui polluent, dit-elle, car « les véhicules légers sont, à eux seuls, responsables d’environ 10 % des émissions sur le Vieux Continent ». On va donc mettre tout ça à la casse pour le remplacer par du « zéro émission ». Mais où ça, quand ça, zéro émission ? Certainement pas, comme l’écrit Antoine Villedieu sur Twitter, dans les mines de RDC où des gamins s’échinent à « l’extraction du cobalt indispensable pour la création des batteries qui serviront votre idéologie déconnectée des réalités ». Des batteries qui finiront leur vie sur un continent poubelle, loin des yeux loin du cœur, comme nos navires amiantés, nos téléphones portables et nos ordinateurs…
Et comment alimenter cet univers tout électrique après le sabordage programmé de nos centrales nucléaires, toutes appelées à disparaître ? À quel coût, l’électricité produite ? Et produite comment ? Comme chez nos voisins allemands, sans doute, dans des centrales à charbon car, c’est sûr, il n’y aura jamais assez d’éoliennes et de pédalos pour satisfaire à la demande.
Les projets de Karima Delli et de ses amis ne s’arrêtent pas là. Elle l’a annoncé : « Après, on passe aux poids lourds. Même effet sur le climat, même mécanisme. » Allez, zou, les camions, à la casse !
C’est qu’ils ont la solution miracle, tous ces écolos de salon : après l’électricité, l’hydrogène. Qui ne coûte rien à produire, là encore ! Car on n’extrait pas l’hydrogène, on le fabrique. Soit à partir de gaz naturel, soit en transformant de l’eau par électrolyse. Actuellement, 4 % de l’hydrogène produit dans le monde l’est par électrolyse et 96 % par transformation chimique de combustibles fossiles, principalement du gaz naturel (48 %).
Sachant que les mêmes écolos nous alertent quotidiennement : 1) sur le manque d’eau ; 2) sur le coût de l’électricité ; 3) sur la raréfaction du gaz naturel, surtout depuis qu’on a fermé les robinets russes, on doit alors se le demander : l’hydrogène est-il une solution viable ?
Et pendant ce temps, le même Parlement européen promet des chars en nombre, des avions de combat et des munitions par wagons à l’Ukraine. Une production « zéro émission », sans doute ?
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste
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78 commentaires
Une gigantesque arnaque de plus. Qui a calculé la production électrique nécessaire, les besoins d’extension et de renforcement des réseaux, les impacts de la production et du recyclage des batteries ? Pas eux, pas ce qui ont voté cette folie. Combien de centrales à charbon, combien de centrales à gaz de schistes va t il falloir mettre en service pour faire rouler ce parc ?
Rien que pour l’électrification complète du parc auto français (VP et utilitaires) ce sont plusieurs dizaines de réacteurs de 1 GW qu’ils faudrait mettre en service pour faire rouler tout ça dans les conditions les plus optimistes ….. Quels sont les lobbies derrière tout ça ? Peut être pas le Qatar, mais qui ?
Les « écolos affairistes » du GIEC !
C’est de la folie d’arrêter la vente des voitures essence et diesel car une majorité de Français ne pourrons pas se payer des voitures électrique qui coutent très cher .
De plus les écolos ne veulent plus du nucléaire et ce n’est pas les moulins à vent qui produiront assez d’électricité .
L’Europe est un cancer pour nos pays .
Madame Delli nous paiera les voitures électriques qui à l’achat sont au prix de plus de 20000 euros alors que nos diesels nous emmenaient parfois pendant plus de 10 ans et sans polluer car de plus en plus fiables . C’est vrai qu’avec un salaire de député européen on peut se permettre toutes les folies !!Quant aux autres il faudra encore être plus dépendant des sociétés de crédit et donc être moins libre .
C’est bien leur plan, esclavagiser la majorité des citoyens !
Il est encore temps de sortir de cette UE qui veut son auto destruction. Dans tous les domaines l’UE impose des directives aberrantes aux états. Par voie de conséquence à quoi servent les gouvernements obligés d’appliquer les règles de cette UE en folie.
L’UE est un machin américain pour détruire les nations europeennes
J’ ose espérer que les chars que nous livrons ainsi que les chars russes sont équipés de pots catalytiques car vu la consommation supposée de ces mastodontes cuirassés d’ acier fondu à l’ électricité nucléaire ……Cà va faire beaucoup, beaucoup de fines particules dans l’ air. Mais il est vrai que depuis Tchernobyl, on sait que notre air est pur dès la frontière de l’ Est. Ouf! Nos écolos ne seront pas verts….De rage ! Quelle époque d’ écervelés.
La NASA admet que le changement climatique est dû aux modifications de l’orbite solaire de la Terre, et non aux SUV et aux combustibles fossiles…
Ce n’est certainement pas ce que vous entendez sur les chaînes nationales, c’est certain!
Manipulation dans tous les domaines est le jeu favori des idéologues!
Chacun peut se renseigner sur Internet en lisant et en étudiant les Paramètres de Milankovitch. On y apprend entre autres que l’activité humaine a peu (ou presque pas) d’influence sur l’évolution climatique… IL existe des CYCLES, des alternances climatiques…
Une décision aussi intelligente que la fermeture des centrales nucléaires. Aucune borne de recharge dans ma ville ni autour. Le bazar organisé par les verts pour plaire aux allemands.
Excellent résumé de l’intelligence des ces gens beaucoup trop payés pour nous emmerder à longueur de temps ! C’est vraiment hallucinant sans oublier que des centaines de milliers d’emplois seront détruits avec le tout électrique. Les voitures représentent tellement peu comparées aux énormes bateaux qui transportent bêtement des millions de containers alors qu’on pourrait sans doute fabriquer une bonne partie de ces trucs chez nous !
Avec le fin des voitures thermiques est également programmé le décuplement du prix de l’électricité.
Pas de panique, d’ici 2035 les idéologues politiques actuels auront cédé leurs places à d’autres qui, espérons, présenteront des qualités intellectuelles et pragmatiques infiniment plus marquées.
Comme les constructeurs automobiles allemands sont plus portés sur le haut de gamme que les français, et que le surcoût de l’électrique est plus facilement absorbables par des voitures chères, ça signifie une compétitivité moindre de nos constructeurs « hexagonaux » (et à terme, leur ruine ?). Alors qu’on avait appris (de par notre longue expérience) à fabriquer en France des moteurs thermiques (essence et diesel) économiques et propres. Alors nos futures petites et moyennes voitures électriques viendront forcément d’ailleurs. Autre échec français européo-écologique, à l’égal de la ruine du nucléaire.
Ça fera un ÉNORME flop !
Petits calculs : trajet autoroutier tout électrique : 200Km (à 130Km/h) – 1H30 puis recharge « rapide » à 80% – 0H30 etc.
Quand toutes les voitures seront électriques : au débit actuel des autoroutes, il faudra une aire avec 50 chargeurs « rapides » tous les 20Km. Sinon, ce sera la panne ou la queue.
Vite des voitures à pédales.
Même pas. L’objectif inavoué de tous ces trotskistes peints en vert, c’est la suppression de tout véhicule individuel, témoin éclatant des derniers débris de la liberté. Dans une dictature communiste, les transports ne peuvent être que « communs ».
En supprimant les véhicules à essence on réduit la pollution de 10% , sachant que la FRANCE c’est 0,9 % de la
pollution mondiale on réduit donc notre pollution de 0,09 % et la planète est sauvée!
Il faut leur décerner un prix Nobel!
Les chiffres sont vrais, mais reposent sur une base fausse. Le Carbone, objet de la haine publique organisée, n’a rien d’un polluant, malgré le discours ambiant. Supprimez-le, et vous supprimerez la vie. Probablement le fond inavoué du discours officiel : halte à la vie, place à la mort.
Vu la compétence des prix Nobel modernes, ils vont l’avoir!